Voici l'article scientifique Mekkonen et Hoekstra 2010 qui est souvent cité pour ces donné regardé rapidement la méthodologie, et il apparaÃt que la consommation d'eau est essentiellement affectée 99%, p. 24 par l'alimentation. Du coup c'est l'empreinte eau des produits végétaux qui pilote le calcul, ce qui appelle deux grandes première est que pour les bovins l'empreinte eau est largement due au pâturage via l'eau de pluie et son absorption par les plantes. On a ainsi de grandes différences d'empreintes par pays table 4 6000 L/kg de boeuf pour les Pays-Bas vs 19000 pour le Brésil, un différence essentiellement due au pâturage, ce qui amènerait à conclure qu'il vaut mieux alimenter les bovins en hors-sol plutôt qu'à l'herbe...La seconde est l'attribution de l'empreinte dans le cas des coproduits. Page 21 les auteurs donnent au son coproduit de la fabrication de la farine et produit majeur de l'alimentation animale une empreinte eau de 0 parce qu'il considèrent que cette empreinte doit être attribuée à la farine ... mais dans le même temps tous les coproduits d'huilerie tourteaux de soja, tournesol, colza... se voient attribuer une empreinte eau massive alors qu'on pourrait l'attribuer à l'huile, au moins en partie ! Je n'a pas lu tout le texte, c'est donc peut-être discuté quelque part, mais il faudrait au moins des prorata d'attribution pour les coproduits d'oléagineux, ce qui changerait considérablement l'empreinte eau des produits conclusion, ces chiffres ne sont pas des "conneries", mais comme toutes estimations basées sur des modèles et des hypothèses, il faut bien avoir conscience des choix faits par les auteurs en matière d'attributions et de périmè passage, le chiffre de 25 litres d'eau par litre de bière est bizarre si l'on considère qu'il faut [ kg d'orge pour 100 litres] soit kg/L. Si on prend l'empreinte 524 kg d'eau par kg d'orge, on arrive à 88 kg d'orge par litre et non 25...