Versionfrançaise de AULD LANG SYNE chanson écossaise qui se chante en fin d'année à la Saint SYLVESTRE au changement d'année, interprétée à l'harmonica chro
Notedesutilisateurs Synopsis La toute dernière présence sur scène du couple Bedos-Daumier à la Comédie des Champs-Elysées. Sophie DAUMIER et Guy BEDOS , les yeux remplis de larmes, interprètent le sketch Ce n'est qu'un au revoir», après avoir joué l'air populaire du même nom à la flûte Daumier et à l'harmonica Bedos. Jean-Loup Dabadie Author Guy Bedos Author François Chatel Director You need to be logged in to continue. Click here to login or here to sign up. Général s Mettre le curseur dans la barre de recherche p Ouvrir le menu du profil esc Fermer une fenêtre ouverte ? Ouvrir la fenêtre des raccourcis clavier Sur les pages des médias b Retour ou vers le parent si faisable e Afficher la page de modification Sur les pages des saisons des émissions télévisées → Afficher la saison suivante flèche droite ← Afficher la saison précédente flèche gauche Sur les pages des épisodes des émissions télévisées → Afficher l'épisode suivant flèche droite ← Afficher l'épisode précédent flèche gauche Sur toutes les pages des images / photos a Ouvrir la fenêtre d'ajout d'image / photo Sur toutes les pages de modifications t Ouvrir le sélecteur de traduction ctrl+ s Envoyer le formulaire Sur les pages des discussions n Créer une nouvelle discussion w Basculer le statut de suivi p Basculer publique / privée c Basculer fermer / ouvrir a Ouvrir l'activité r Répondre à la discussion l Afficher la dernière réponse ctrl+ enter Envoyer votre message → Page suivante flèche droite ← Page précédente flèche gauche
Cequi est important, c'est que l'étage de la grange est relié au grenier, donc on pouvait descendre du grenier pour aller dans la grange, à condition de savoir où mettre les pieds. Par endroit, les planches au sol étaient pourris et donc plus assez épaisses pour supporter le poids d'un être humains. Du coup, fallait marcher sur les poutres de suspension pour être sûr de pas passer au
Le Guide Complet Pour Choisir Ton Premier Harmonica2022-06-07T110701+0200Ce guide est un peu long, car très détaillé, pour que tu trouves le meilleur harmonica pour pour les plus pressésLa tonalité de l'harmonicaSi tu veux suivre les cours de l’Ecole Internationale d’Harmonica, achète-toi un harmonica diatonique en Bb si bémol, pour plusieurs raisons tu joueras plus facilement les morceaux de jazz / blues / rock dans la tonalité originale du morceautu pourras t’acheter des recueils de morceaux avec un CD contenant des pistes d’accompagnement sur lesquels tu pourras jouer plus facilementtu vas progresser beaucoup plus vite que sur un harmonica en C notamment quand tu vas apprendre à jouer les altérationsde plus en plus de professionnels de l’harmonica préfèrent le Bb Rachelle Plas, Michel Herblin, …le son du Bb est plus chaud, plus rond, plus agréable d’après le témoignage de plusieurs centaines d’élèves qui sont passés du C au Bbtu utiliseras le Bb dans 90% des situations, si tu joues jazz / blues / rockQuel modèle d'harmonica et pour quel style ?J’ai tenu à écrire ce paragraphe au sujet de ceux qui prétendent mordicus qu’il existe un modèle d’harmonica pour le blues, un autre pour le jazz, un autre pour le rock… Ceux-là sont de fieffés menteurs, des escrocs à la petite semaine !Je n’ai pas peur de dénoncer ici cette pratique commerciale douteuse, que j’ai déjà vue dans des magazines ne jette pas la pierre aux fabricants certains font de très bons harmonicas aussi de très mauvais, mais comme un peu toutes les marques.Seulement, je déteste cette pratique commerciale, que j’appelle le tir à un coup » en racontant cette baliverne, les commerçants vont peut-être vendre 2 harmonicas au lieu d’un seul, mais quand l’apprenti harmoniciste va se rendre compte qu’on s’est payé sa tête, il ne reviendra plus au ne critique pas les personnes qui font du commerce lorsque je vends un harmonica, je fais aussi du il y a une grande différence entre le commerce… Et le vol !Alors, non, définitivement non il n’y a pas un harmonica pour le jazz, un autre pour le rock, un autre pour le blues, un autre pour les berceuses…Personnellement, je joue de tous les styles sur le même modèle – le modèle que je préfère est celui que je nomme Bête de Course » – et j’obtiens à chaque fois un son obtenir des sons différents sur le même modèle ?Tout cela, je l’explique dans les Guide Complet n’a donc pas pour but de te faire acheter plusieurs harmonicas, en fonction des styles de musique dans lesquels tu cherches à t’exprimer, mais de te permettre de choisir le modèle qui te conviendra le oui il existe de grandes différences entre les ces différences n’ont rien à voir avec le style de que c’est il existe effectivement des harmonicas moins utilisés pour certains styles de Lee Oskar produisent un son moins pêchu que sur les autres modèles, alors les harmonicistes professionnels l’utilisent rarement pour jouer du cela ne signifie pas pour autant qu’on ne peut pas l’utiliser pour le blues c’est juste une j’utilise parfois un Lee Oskar pour jouer des ballades est le modèle préféré des élèves de l'école d'harmonica ?Celui que les élèves préfèrent, c’est le modèle que j’utilise, la Bête de ce, pour plusieurs raisons cet instrument est super bien accordéil glisse parfaitement bien entre les lèvresil est ma-gni-fiqueil ne contient pas de plastiqueil ne contient pas de bois qui se déformerait avec le tempsil ne fait pas mal aux mainsil est parfait pour avoir une bonne embouchureil est très solideil dure très longtemps si tu en joues 30 minutes par jour, tu vas le garder pendant 20 ansil a un très joli sonil te permet de gagner un temps considérable dans ton apprentissage car il est optimisé pour obtenir toutes les notes plus facilementJe te l’envoie mardi le recevras jeudi, si tu habites en France métropolitaine sinon, c’est un peu plus long.Un peu de lecture pour les plus courageuxL’idée de ce Guide Complet n’est pas de te faire acheter une Bête de Course – bien que ce soit le modèle que je conseille aux élèves – mais que tu trouves le meilleur modèle pour toi, en fonction de critères importants, dont tu entendras rarement parler par ailleurs et surtout pas dans les magazines de commerçants, qui tiennent des magasins de musique tous instruments, racontent absolument n’importe toujours pour voler leurs la plupart n’y connaissent rien et préfèrent raconter n’importe quoi, plutôt qu’avouer qu’ils ne sont pas spécialistes des instruments qu’ils vendent, alors que personne ne peut être spécialiste de c’est tout à leur honneur de vendre des harmonicas, même s’ils n’en jouent pas le client n’a pas de temps à perdre et surtout, pas d’argent à perdre à acheter un modèle d’harmonica qui ne lui conviendrait pourquoi j’ai passé des dizaines d’heures à compiler toutes les informations contenues dans ce guide et à les rédiger te faire gagner du prise de décision difficileTu as pris la décision d’apprendre à jouer de l’harmonica, mais avant de prendre ton tout premier cours de musique, tu souhaites savoir comment choisir un harmonica diatonique pour as peut-être l’intuition que tu ne dois pas acheter n’importe quel modèle, de n’importe quelle marque ce n’est pas parce que tu débutes que tu dois te rabattre sur n’importe problème, c’est que tu fais face à une situation inextricable comment choisir la meilleure marque, le meilleur modèle pour toi ?Devant un tel catalogue, avec tellement de choix, il est normal que tu sois normal, mais c’est surtout désagréable plus tu fais de recherches sur Internet, plus tu lis d’avis contraires, plus tu doutes. Et je sais que passer des heures à lire des avis sur Amazon ou sur des forums, à la longue, c’est épuisant. Je le sais, parce que j’étais dans le même cas, quand j’ai aux démonstrations sur YouTube, elles ne te renseignent pas plus, car tu as bien souvent devant toi des gens qui jouent déjà très bien de l’instrument, avec des micros – et parfois des pédales et des amplis – qui en modifient le as vraiment l’impression de perdre ton temps tu préférerais être déjà en train d’apprendre à jouer de l’harmonica et surtout, de jouer tes premiers morceaux. Mais apprendre l’harmonica en débutant sur n’importe quel modèle, est-ce bien judicieux ? Ne vas-tu pas perdre encore plus de temps, si tu n’achètes pas le bon modèle pour toi ?C’est prise de tête, hein ?Et si tu achètes n’importe quel modèle, pour enfin commencer à apprendre à jouer de cet instrument et que tu ne prends pas le bon, tu vas regretter d’avoir jeté l’argent par les je connais bien ce problème. Je le connais pour deux raisons j’étais exactement dans la même situation que toi quand j’ai débuté l’instrument et l’école d’harmonica que j’ai fondée il y a quelques années s’adresse en priorité aux grands débutants ; j’ai donc souvent l’occasion d’aborder ce sujet avec mes futurs élèves ; en outre, j’ai acheté tous les modèles d’harmonicas de toutes les marques pour les essayer et être sûr de pouvoir conseiller mes propres élèves sur leurs lequel ? Existe-t-il enfin un modèle d’harmonica qui soit vraiment fait pour les débutants et qui ait tout de même un joli son ?Oui, il existe il en existe même plusieurs ; je vais t’aider à faire ton choix, une fois pour toutes, même si, à l’heure actuelle, tu n’y connais rien ou qu’à force de prendre des infos, tu mélanges tout. Plus tu te renseignes, plus tu hésites ? Alors, lis bien ces quelques paragraphes ci-dessous, pour enfin faire ton choix que tu ne regretteras pas. Je vais t'aider à faire le bon choix !Pourquoi il est important de passer du temps à choisirTu te demandes peut-être si cela vaut vraiment la peine de passer autant de temps à choisir, alors que tu es encore débutant si ça se trouve, que tu joues sur un modèle ou sur un autre, tu n’entendras même pas la ne ferais pas mieux de prendre un modèle bas de gamme et de commencer à apprendre à en jouer ?N’es-tu pas tout simplement en train de mettre la charrue avant les bœufs ?Si tu crois que ce n’est pas grave de prendre un modèle bas de gamme pour débutant, voici 7 raisons qui vont te fare changer d’avis. Et te convaincre de prendre encore un peu de temps mais pas trop longtemps pour faire ton choix certains modèles d’harmonicas sont très bons pour les professionnels et les habitués mais sont très difficiles à jouer pour les débutants, en raison de l’épaisseur des anches ces petites lames métalliques qui produisent le son ;certains harmonicas sont difficiles à mettre en bouche car ils sont trop épais. Je parle ici de la hauteur capots + plaques d’anches + peigne » c’est parfois une question de millimètres, mais un petit centimètre en plus ou en moins entre les mâchoires, cela se ressent et quand l’harmonica est très épais, en jouer se révèle pénible ;certains harmonicas glissent très mal entre les lèvres ;quelques modèles d’harmonicas ont été tellement mal conçus en usine que certaines anches ne réagissent même pas au souffle on a l’impression que les ouvertures de l’instrument sont bouchées et que l’on a beau souffler ou aspirer plus ou moins fort, rien ne sort ;certains modèles font mal aux mains de nombreuses personnes sont sensibles aux angles vifs du métal ou du plastique de certains harmonicas ;il existe de nombreux modèles d’harmonicas qui sont mal accordés parfois, ils sonnent carrément faux ;quelques modèles produisent un son strident qui peut faire mal aux oreilles certains de mes élèves sont très sensibles aux sons aigus.Personnellement, j’ai commencé par un harmonica qui était désagréable à mettre en mains comme j’avais tendance à le serrer un peu trop fort, j’avais souvent des marques rouges sur la fourche entre le pouce et l’index gauches la main qui tenait l’instrument. Comme il était également fragile, à la longue, j’ai écrasé les capots je ne suis pourtant pas Popeye.Beaucoup plus tard, alors que je donnais déjà des cours d’harmonica, je me suis fait plaisir en achetant un modèle plus cher, mais très beau le Suzuki Pure Harp. Très beau, mais très pénible à jouer ! Les capots glissaient tellement mal que j’étais obligé de lécher l’instrument entre deux phrases musicales ou de me pourlécher les babines pas très esthétique. Un harmonica que j’ai utilisé trois semaines, avant de le ranger définitivement dans son boîtier, je n’avais pas gagné ma journée !Il y a eu aussi les innovations qui devaient révolutionner l’harmonica ! Je les ai toutes en ma possession certaines fabrications sont bien conçues, mais le son qu’émettent ces instruments ressemblent plus à un klaxon qu’à un harmonica… Déception, là encore…Au final, j’ai trouvé les modèles qui me convenaient le mieux, ainsi que les 6 modèles les plus adaptés aux grands omis dans cette liste les harmonicas qui sont réalisés sur mesure par Raymond Brodur, optimisés par mon ami Sébastien Charlier, qui sont de très bons instruments, mais dont le prix dépasse généralement le budget que les élèves débutants peuvent consacrer à l’achat de leur premier n’en ai moi-même jamais acheté ; certains virtuoses m’ont avoué que les instruments optimisés par Sébastien Charlier leur étaient très utiles pour exécuter des phrases très rapides en be-bop, mais leurs qualités ne sont pas appréciables par les débutants, qui n’ont pas le niveau suffisant pour profiter de ces avantages les deux seuls avantages pour les débutants étant la glisse optimisée et la beauté de la plupart des Bordur, véritables œuvres d’art.Je précise qu’étant professeur d’harmonica diatonique, je n’ai pas pris la peine de comparer les harmonicas chromatiques ces instruments sont beaucoup plus limités du point de vue de l’expressivité que leurs cousins diatoniques, on ne peut pas jouer de country music, de musique folk ou de blues sur les chromatiques, dont le son, proche de celui de l’accordéon, est par contre très bon pour jouer des airs de musette.Tu as donc ici un comparatif très précis, certes, mais uniquement des harmonicas diatoniques qui te permettent de jouer dans n’importe quel style, même de l’harmonica country, des chansons folk à la Bob Dylan et de l’harmonica blues. Je donne des cours sur les harmonicas diatoniques accordés en Richter c’est le modèle le plus courant, les autres sont des modèles vraiment spécifiques.Pour ceux qui ne connaîtraient pas la différence entre harmonica diatonique et harmonica chromatique, je précise que l’harmonica chromatique possède une tirette » un terme absurde, car c’est en réalité une barre métallique que l’on pousse alors que l’harmonica diatonique n’en possède permet à l’harmonica chromatique de jouer toutes les notes mécaniquement, mais empêche de jouer les effets propres à l’harmonica, sans lesquels le blues et la country music seraient un harmonica diatonique, on peut aussi jouer toutes les notes, grâce à des positions de langue très précis. C’est ce que l’on appelle l’altération. C’est une partie un peu difficile au début, mais cela permet d’avoir un instrument beaucoup plus expressif et de pouvoir jouer country et blues avec de bons effets. Les harmonicas diatoniques sont parfaits pour le blues !Voici donc comment choisir ton premier harmonica diatoniqueJe te propose d’endosser ta casquette d’Inspecteur des Travaux Finis et de t’intéresser à 8 points de l’issue de ces contrôles, tu seras à même de choisir l’instrument qui te conviendra le bien que je liste ici uniquement les harmonicas dont je sais qu’ils sont les meilleurs pour les débutants Hohner Golden Melody ;Hohner Special 20 et sa version moderne Rocket Progressive ;Tombo Lee Oskar ;Suzuki Hammond HA-20 et sa version améliorée en bête de course » la bête de course est un harmonica Suzuki Hammond HA-20 qui reçoit 3 améliorations par ton professeur d’harmonica, à savoir un meilleur accord en cas de besoin, la correction de sa sonorité et le réglage des anches. Premier point de contrôle la matière dont est fait l'harmonicaLes anches sont toujours en métal. Par contre, le peigne et les capots ne sont pas toujours dans la même matière, d’un modèle à l’ peigne certains disent le sommier », c’est la partie centrale de l’instrument, celle sur laquelle sont fixées les plaques d’ capots ferment l’ matière dont est fait l’instrument intervient peu dans le son, comme c’est le cas de tous les instruments aérophones ces instruments dont le son est produit par l’air.On estime que 95% du son de l’instrument n’est pas dû à la matière dans lequel il est fabriqué, mais aux dimensions de chacune de ses parties. Néanmoins, il est important de s’en soucier car la tenue de l’instrument change avec la matière les modèles en métal sont plus lourds que les les modèles en plastique ou en Golden Melody, le Special 20, le Rocket Progressive et le Lee Oskar ont leurs capots en métal, leur peigne en plastique ;le Suzuki Hammond HA-20 et la bête de course ont leurs capots et leur peigne en préfèrent avoir un harmonica léger entre les mains dans ce cas, ils choisissent de jouer sur un modèle dont le peigne est en plastique, d’autres un instrument plus lourd, plus massif » alors, ils préfèrent un modèle dont le peigne est en métal. Il existe aussi des harmonicas dont le peigne est en bois, comme le fameux Marine Band et sa version moderne Marine Band Deluxe mais je ne conseille pas aux débutants de jouer sur un Marine dit, la différence n’est pas énorme une centaine de grammes pour les harmonicas avec peigne en plastique, environ 10 kg pour les autres. Non, je rigole les harmonicas dont les peignes sont en plastique pèsent entre 50 et 60 grammes, le Suzuki Hammond HA-20 pèsent 90 vraiment léger, un que tu as examiné la lourdeur » ou la légèreté des différents modèles, sois attentif à la forme générale de l’instrument. Aucun harmonica n'est beaucoup plus lourd que les autresDeuxième point de contrôle la forme générale de l'instrumentComme je le disais plus haut, si tu tiens fermement dans la main gauche un harmonica qui a des angles vifs, tu risques d’avoir mal ou en tout cas d’être gêné.Voici la liste des modèles qui font plus ou moins mal à la main au niveau de la fourche entre le pouce et l’index. Je les ai classés du plus mal au moins mal Lee Oskar angles vifs, capots métalliques qui, une fois vissés, laissent souvent un peu de jour avec le peigne en plastique risques de blessures ;Special 20 angles vifs, mais capots métalliques bien vissés, qui ne laissent pas de jour entre eux et le peigne ;Rocket Progressive peigne en plastique aux angles arrondis plus agréable à mettre en mains ;Suzuki Hammond HA-20 & bête de course peigne métallique suffisamment arrondi pour ne pas faire mal aux mains ;Golden Melody bords très arrondis aucune douleur possible, même quand l’instrument est tenu trop fort dans les mains. Ne pas serrer l'harmonica trop fort !Troisième point de contrôle la couleur de l'instrumentCela paraît être un détail, car ça n’intervient pas du tout dans le son, quoique…En effet, quand on aime l’esthétique d’un instrument, on est plus motivé à en jouer ; le son en est forcément meilleur. Un instrument de musique n’est pas qu’un objet utile c’est un objet que l’on aime mettre en mains et en bouche, alors autant qu’il soit vraiment Oskar noir & métal argentéSpecial 20 noir & métal argentéRocket Progressive gris & métal argentéSuzuki Hammond HA-20 & bête de course noir brillant superbes finitionsGolden Melody rouge & métal argentéQuatrième point de contrôle la glisseOn n’en parle jamais presque jamais, en tout cas mais c’est pourtant l’un des points les plus importants c’est bien d’avoir un bel instrument, mais s’il ne glisse pas entre tes lèvres, il va se révéler bien le classement des harmonicas selon leur niveau de glisse de celui qui glisse le moins bien à celui qui glisse le mieux Rocket ProgressiveSpecial 20Lee OskarGolden MelodySuzuki Hammond HA-20 & bête de courseSi tu as un harmonica qui, a priori, glisse bien, mais que tu as du mal à le faire glisser entre tes lèvres, c’est soit parce que tu as une mauvaise embouchure ; dans ce cas, visionne ce cours offert sur l’embouchure également dans ton Paquetage de Démarrage dans lequel je montre pourquoi les embouchures cul-de-poule et U-Block sont à éviter ; je montre également quelle est la meilleure embouchure à adopter ;parce que tu as un problème de salive ; je te conseille de lire l’article instructif qui s’intitule Mon harmonica ne glisse pas ! La glisse un élément important à prendre en compteCinquième point de contrôle l'épaisseur entre les capotsQuand on a très faim, on pourrait dévorer n’importe quoi, même des sandwichs très épais, pour lesquels il faut ouvrir très grand la bouche ! Mais ce n’est pas la même chose d’ouvrir la bouche pour la refermer sur un sandwich mou plus ou moins, si le pain est rassis que de glisser un harmonica dans la bouche et de garder les mâchoires écartées, pendant tout un morceau la moindre différence de millimètres finit par se ressentir, à la ce n’est pas tout plus l’harmonica est épais, plus il est difficile à mettre en bouche. Or seule une bonne embouchure permet d’obtenir un bon son, bien profond, avec une bonne la liste des harmonicas du plus épais donc du plus gênant au moins épais au moins gênant Rocket ProgressiveSpecial 20Lee OskarGolden MelodySuzuki Hammond HA-20 & bête de course Trop large pour jouer de ce sandwich !Sixième point de contrôle l'accord des anchesUn soir, j’ai joué de l’harmonica au sein d’un petit groupe formé dans l’instant nous étions quatre auteurs-compositeurs à écrire une chanson à la SACEM, au cours d’un stage. La chanson terminée, nous nous sommes mis à notre instrument, qui au piano, qui à la guitare, qui à l’accordéon, qui à l’harmonica. Nous avons présenté notre chanson à peine sortie du four, encore toute chaude, aux autres stagiaires et à Claude Lemesle, notre maître de stage. A la fin de notre petite présentation, l’accordéoniste s’est retournée vers moi en s’exclamant Ah, c’était agréable de jouer avec toi enfin un harmoniciste qui joue juste ! »Eh oui, car les harmonicas sont souvent très mal accordés… Imagine que tu joues sur un bel instrument, qui a de bons avantages voir les 5 points précédents mais qui sonne carrément faux ! Je trouve cela honteux que l’accord de nos petits instruments ne soit pas mieux contrôlé à la sortie de la chaîne de montage, mais c’est précise au passage que le mot accord » désigne ici le fait d’accorder les anches sur des notes de musique bien précises accord », c’est le vrai terme, le mot accordage » n’est pas la liste des harmonicas qui se révèlent bien souvent être plus ou moins bien accordés du plus mal accordé au mieux accordé Golden Melody parfois assez bien accordé, mais souvent complètement fauxSpecial 20 notes graves un peu basses, notes médium & aiguës trop hautesRocket Progressive mêmes défauts que le Special 20, dans une moindre mesureLee Oskar généralement bien accordéSuzuki Hammond HA-20 très bien accordé, une petite erreur d’accord parfoisbête de course parfaitement bien accordé, car l’accord est corrigé par ton professeur d’harmonica, le cas échéant Accessoire pour ceux qui jouent d'un harmonica mal accordéSeptième point de contrôle la durée de vie de l'instrumentQuand un harmonica est neuf, il faut généralement le roder en jouer très doucement au début pendant plusieurs heures afin de ne pas fatiguer les anches trop vite ; surtout, ne pas altérer les anches avant plusieurs heures, le temps qu’elles se fassent. Seule la bête de course, qui démarre au quart de tour, n’a pas besoin de subir cette routine de puis, rodage ou pas, le son se modifie forcément avec le temps le son d’un instrument s’améliore au fil du temps, quand il est toujours joué par le même instrumentiste. Cela tient à beaucoup de paramètres, dont la liste serait trop longue à énumérer ici et qui sortirait du cadre de cet article.Or, quoi de plus frustrant – et de plus rageant – que devoir porter à la déchetterie un instrument dont on a façonné le son pendant des mois, parce qu’il est déjà en fin de course ?Les commerçants évoquent rarement la durée de vie des instruments qu’ils vendent, alors que c’est pourtant très important !Personnellement, je préfère avoir le même instrument pendant des années, quitte à le payer un plus cher, plutôt que devoir en racheter un tous les six mois… Surtout qu’à la longue, ça revient beaucoup plus cher !Voici la liste des harmonicas selon leur durée de vie de la plus courte à la plus longue Lee Oskar durée de vie très courte moins de 200 heures de jeu, avec l’avantage toutefois de pouvoir changer les plaques d’anches seules, ce qui permet de payer le prix d’un demi-harmonica on conserve le peigne et les capotsSpecial 20 & Rocket Progressive à remplacer toutes les 350 heures de jeuGolden Melody à remplacer toutes les 700 heures de jeuSuzuki Hammond HA-20 à remplacer toutes les 2 000 heures de jeubête de course à remplacer toutes les 4 000 heures de jeu Un très vieil harmonica...Huitième point de contrôle les sonoritésTout d’abord, ne fais pas confiance aux publicités que l’on voit généralement dans les catalogues des magasins de musique, dont l’objectif est de vendre, plutôt que de conseiller je ne jette la pierre à personne en particulier, mais certains catalogues m’ont fait bondir.Dire que le Golden Melody est l’harmonica du jazz et que le Special 20 est l’harmonica du blues, c’est aussi absurde que dire que tel piano est fait pour que l’on y joue des ballades romantiques, alors que tel autre est fait pour y jouer des standards du un peu acheter 10 pianos de facture différente, pour jouer des pièces différentes avec à chaque fois un son différent ! A le piano, il faudrait être Crésus pour être pianiste de bar !Assurément, il existe des différences notoires dans le son produit par tel ou tel autre modèle d’harmonica comme il existe de grandes différences d’un piano à l’autre, mais cela n’empêche pas de jouer de plusieurs styles sur chacun d’ ce qui est vrai, c’est que certaines musiques sont jouées traditionnellement sur un type d’instrument. Par exemple, en Chicago Blues, on aime les sons pêchus. En ballade jazz, on aime plutôt les sons ronds. Mais rien ne t’empêche, par exemple, de jouer des ballades de jazz avec un son pêchu si c’est ce que tu aimes ; l’important n’est pas tant de coller à une habitude, mais de choisir un instrument dont on aime le les principales caractéristiques sonores de chaque instrument Lee Oskar son métallique, un peu froid sauf sur les harmonicas graves, qui manque souvent de pêche et qui présente l’inconvénient de siffler quand on altère tropSpecial 20 son métallique, mais en même temps assez doux et très rond cela est dû à ses capots fermés avec une bonne pêcheRocket Progressive son à la fois plus chaud que son frère Special 20, très pêchu, mais aussi beaucoup plus puissant en raison de la grande ouverture des capots et de la présence d’ouïes mais qui peut se révéler gênant dans l’aiguGolden Melody son plutôt rond, assez puissant sans être criard, pas très pêchuSuzuki Hammond HA-20 son très rond, chaleureux, avec une très bonne pêche, mais qui a, comme le Lee Oskar, l’inconvénient de siffler quand on altère tropbête de course son très rond, chaleureux, avec une très bonne pêche, qui n’a plus le défaut de sifflement grâce aux morceaux de sparadrap » que ton professeur colle sur les anches qui risqueraient de siffler. Cet harmonica a une sacrée pêche !Démonstrations d'harmonicas en vidéoUne image valant mille mots, j’ai réalisé une vidéo, à la demande d’un élève qui voulait avoir des démonstrations de modèles d’harmonicas en direct. J’y présente plusieurs modèles et tu peux même télécharger une fiche récapitulative, pour t’aider à faire ton choix Comment avoir un meilleur son et jouer dans tous les styles ?Peut-on avoir un bon son avec un modèle bas de gamme ?Deux démarches sont possibles tu achètes un harmonica bas de gamme que tu peux trouver dans un supermarché ou une pochette-surprise ;tu achètes directement le même harmonica que celui de ton professeur et de la plupart des Un harmonica bas de gammeUne première démarche est de se dire Je n’ai jamais fait de musique de ma vie, je commence quelque chose de nouveau pour moi, je ne sais pas si ça va durer, alors je ne m’engage pas à faire des frais, si jamais je ne tiens pas le coup et que j’en ai déjà marre dans un mois ».A première vue, cet argument se tient. En fait, d’après mon expérience, ce n’est pas du tout la bonne effet, se dire dès le départ qu’on va peut-être arrêter à peine avoir commencé, c’est se projeter dans l’ ça, ce n’est vraiment pas bon, car on se sabote soi-même on a tout pour réussir, mais on imagine déjà qu’on va se puis, qu’est-ce que cela veut dire de s’engager à vouloir réaliser un rêve et de freiner des quatre fers dès la première marche ?Autrefois, quand je démarrais une activité, j’achetais le matériel le plus bas de gamme que je pouvais trouver, pour le cas où je ne poursuivrais pas. Du coup, je ne pouvais pas faire la même chose que mon je ne parle pas que de me rappelle un professeur de tennis me disant Tu m’étonnes, que tu n’y arrives pas tu ne vois pas avec quoi tu joues ? Je ne te demande pas d’acheter la même raquette que Bjorn Borg ou Ivan Lendl, mais regarde ce que j’ai et ce qu’ont tes camarades ! Si tu veux progresser, commence par acheter du bon matériel ».Un ami golfeur a eu la même réflexion, il y a quelques années, alors que sa femme a failli avaler de travers, quand elle a vu la dépense que venait de faire son mari, pour acquérir tous les clubs professionnels, alors qu’il n’avait pas encore pris sa toute première leçon. Sa réflexion était de dire Au moins, je suis sûr que, si je ne m’en sors pas, ce ne sera pas à cause de mon matériel mais de moi-même je n’aurai qu’à revoir les techniques enseignées par mon professeur pour m’améliorer ».Ma compagne, qui avait fait six ans de flûte baroque au conservatoire, avait décidé de se remettre à la de finalement opter pour son vieux rêve d’enfant jouer de l’accordéon diatonique, elle a souhaité apprendre la clarinette. Elle voulait acheter un modèle dit d’étude », pour ne pas avoir à trop dépenser, au cas où elle ne s’en sortirait avait pourtant déjà un très bon bagage musical, mais elle a malheureusement eu un très mauvais professeur, qui l’a dégoûtée à tout jamais de la avions acheté un modèle Buffet Crampon à Au bout d’un an, comme elle est passé à l’accordéon, nous avons revendu la clarinette au même prix. Un modèle d’étude nous serait sûrement resté sur les Le même harmonica que celui de ton professeurTu vas me voir jouer de l’harmonica, t’expliquer comment progresser rapidement et tu n’auras qu’à m’imiter. C’est simple et efficace. Si de plus, tu as exactement le même harmonica que le mien, tu vas pouvoir encore mieux comparer ce que tu fais à ce que je fais. Non seulement techniquement, mais aussi au niveau du son rien n’est plus désagréable de se dire que le prof a un super son et que toi non, car tu n’as pas acheté le bon un élève pianiste achète un piano d’étude et que, chez son professeur, il joue sur un piano Zimmermann, un Seiler ou un Steinway et qu’il retourne chez lui, il a la désagréable impression de taper sur des à l’harmonica que l’on trouve parfois accompagné de recueils ou de méthodes du commerce, comme le dit un de mes élèves Ils feraient mieux de ne pas en mettre du tout, parce que ça nous décourage plutôt qu’autre chose ».Pourquoi acheter d'abord un Bb si bémol plutôt qu'un C do ? La Bête de Course a vraiment un meilleur son ?Assurément ! Les Suzuki sont généralement beaucoup mieux accordés que leurs cousins Hohner. Par contre, ils ont le gros défaut, à leur sortie d’usine, d’avoir des anches qui sifflent, ce qui est particulièrement conseille de jouer tout doucement toutes les notes soufflées et aspirées naturelles pendant plusieurs heures avant d’altérer, ce qui ne signifie d’ailleurs pas que les anches ne siffleront plus problème de sifflement est résolu avec une opération, qui est d’alourdir toutes les anches par l’application d’un petit morceau de sparadrap, très fin. C’est une opération très délicate car il faut éviter d’appuyer sur l’anche quand on colle le morceau de sparadrap et il ne faut pas que le morceau de sparadrap soit trop large pour ne pas bloquer l’anche ni trop fin, car l’opération ne servirait à rien. Il faut de l’habitude pour réussir ce plus de ne pas siffler, ta future bête de course aura un son plus chaud, plus rond, parfait pour le jazz, le blues-jazz, la soul music, la bossa nova, la country music, la musique celtique… Bref, toutes les jolies mélodies que tu voudras mettre en valeur, quel que soit le style de musique que tu plus facilement les altérations et les overblowsPourquoi une bête de course pour jouer les overblows ? Parce que, sur les harmonicas traditionnels, les overblows sont très difficiles à déclencher, voire impossibles. Les harmonicas qui sortent des usines ne sont pas adaptés au déclenchement des overblows. Cette technique est encore trop peu connue pour que les fabricants pensent à régler leurs harmonicas afin d’obtenir les déclencher un overblow, il faut rapprocher les anches de la plaque sur laquelle elles sont rivées pas trop pour ne plus déclencher la note soufflée, pas trop peu pour ne plus déclencher l’overblow ! Il m’a fallu des mois de réglages et plusieurs harmonicas bousillés pour réussir à les régler tu veux t’éviter cette corvée, je peux le faire pour toi. Commande tout de suite ta Bête de Course !Pourquoi ta bête de course est un Hammond HA-20 ?Les anches des harmonicas Suzuki sont généralement plus justes que celles des harmonicas Hohner, c’est pourquoi je joue de plus en plus sur des Suzuki que sur des Hohner, principalement sur des Hammond HA-20. Relis le sixième point de contrôle pour t’en sûr, pour jouer du blues, la précision absolue n’est pas de rigueur de nombreux bluesmen professionnels jouent un peu trop bas et parfois un peu faux, ce qui n’est pas forcément mauvais en blues. Mais pour jouer des mélodies jazz ou bossa nova, pour reprendre des chansons françaises ou internationales, pour jouer avec un pianiste ou tout un orchestre, il est quand même préférable de jouer juste !De mémoire, j’ai bousillé au moins 4 harmonicas avant de trouver comment préparer un harmonica aux altérations, overblows et overdraws les overdraws sont en quelques sorte des overblows, que l’on déclenche dans l’aigu.Le tout premier que j’avais réussi à régler finement, j’y avais passé un mois à raison d’une heure par jour. Bref, je passais mon temps à essayer de l’améliorer au lien de jouer… Mais je ne le regrette pas car aujourd’hui, je sais quel est le meilleur présent, je te propose un harmonica très bien accordé, optimisé par mes soins. C’est un instrument que tu garderas pendant des années voir septième point de contrôle pour comparer les durées de vie des harmonicas.La bête de course sera ton compagnon de route pour les années à pour une bête de course ?Je ne suis pas le seul à t’offrir ce service mon ami Sébastien Charlier règle les harmonicas Brodur, ce qui te fait un super harmonica à… 300,00€ ! Gloups ! Ce n’est pas tout le monde qui peut sortir une telle somme pour un harmonica ! Pourquoi 300,00€ ? Parce que les Brodur sont en bois précieux ou en ivoire de mammouth. Ce sont de beaux objets, mais la matière dont sont fais les capots n’intervient ni dans l’obtention des notes ni dans le son ou si peu. Pendant toute la durée du confinement, les bêtes de course, avec le même type de réglage, sont à seulement 219€. C’est une somme, pour certains. Mais relativisons un peu pour un bel instrument de musique, ce n’est pas cher ! Un beau saxophone – j’entends par beau » un saxophone de qualité – c’est je joue 2 heures d’harmonica par jour. Mes bêtes de course, je les change au bout de 5 ans. Si, comme la plupart des élèves, tu en joues une demi-heure par jour, ta bête de course va t’accompagner pendant 20 ans ! 219€ sur 20 ans, ça fait une dépense de 10,95€ / an en gros, le prix d’un café tous les 3 mois. Franchement, ça ne vaut pas le coup de s’embêter avec des harmonicas bas de gamme ou moyenne gamme, que tu vas devoir remplacer tous les 6 la bête de course te fait économiser des sous ?Si tu joues sur un harmonica Hohner, moins solide que les harmonicas Suzuki, tu vas en changer plus souvent. Généralement, ce ne sont pas les capots qui s’abîment, mais plutôt les anches. Personnellement, en jouant de l’harmonica 2 heures par jour, j’avais tendance à racheter un harmonica tous les 6 que je garde mes bêtes de course pendant 5 je devais racheter un harmonica tous les 6 mois, au bout de 5 ans, cela me ferait 10 harmonicas au lieu d’un seul ! A 45€ environ le Special 20, cela fait une dépense de 450€. C’est plus que 2 fois plus cher qu’une bête de course !Mais ce n’est pas le seul avantage acheter une bête de course te fait aussi gagner énormément de temps !Comment la bête de course te fait-elle gagner du temps ?Si nous reprenons l’idée de conserver un harmonica pendant plusieurs années, plutôt que devoir en racheter un tous les 6 mois, cela veut dire que tu n’auras pas besoin de perdre du temps à roder ton nouvel instrument et d’attendre que les anches s’adaptent à ton seulement tu n’auras pas à faire cela 10 fois en 5 ans, mais tu n’auras même pas besoin de roder ta bête de course, aussitôt après l’avoir reçue, car l’amélioration de l’instrument te permet également de pouvoir l’utiliser aussitôt !Et puis, quand tu vas allez attaquer l’étude des overblows & overdraws, si tu n’avez pas de bête de course mais un tout autre harmonica – quelle qu’en soit la marque, quel qu’en soit le modèle – tu vas devoir passer du temps à le régler ! Ouvrier désespéré de casser les anches de ses harmonicasJ'ai bousillé 4 harmonicas à vouloir régler les anches... L'harmonica a été inventé par des horlogers, c'est un instrument très minutieux, comme peuvent l'être les mécanismes des montres à aiguilles... Le moindre faux mouvement et tu casses une anche ! C'est ce qui m'est arrivé avec ces 4 harmonicas soit je cassais une anche, soit je la tordais...Et même si tu es très délicat dans tes mouvements, il te faut régler l'instrument assez finement. Il m'a fallu un mois complet, à raison d'une heure de réglage par jour, pour venir à bout de mon premier réglage optimisé. A présent, je sais faire - et beaucoup plus rapidement - à force de régler des bêtes de plutôt que le faire toi-même et risquer d'y passer un temps fou ou de casser des anches, en commandant directement ta bête de course, tu vas gagner de nombreuses heures ! Il est quand même préférable que tu passes plus de temps à jouer de la musique plutôt que bricoler ton harmonica, n'est-ce pas ?Le modèle "bête de course" est celui que les élèves préfèrentChaque élève a sa bête de course en Bb si bémol.Toujours la même Bête de Course !D'une année sur l'autre, c'est le même modèle qui remporte tous les suffrages...Témoignage récentComment recevoir ta bête de course ?Clique simplement sur le bouton ci-dessous, qui te redirigera sur une page où tu pourras commander, en fonction de ton pays d’habitation les frais de port ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre.J’envoie les bêtes de course chaque mardi à 16h00, pour une réception le jeudi, si tu habites en France métropolitaine sinon, ça prend quelques jours de plus Aucune limite dans le choix des morceauxVu que tu vas pouvoir jouer toutes les notes sur le même instrument, tu ne seras jamais limité dans tes morceaux. Trois octaves complètes sont à ta disposition, soit au moins 36 notes, ce qui est considérable aucun morceau ne contient 36 notes différentes, la plupart n’en contiennent que 6 ou 7. Penses-tu que le saxophone soit un instrument limité ? Sûrement pas ! Eh bien, rends-toi compte que l’harmonica bête de course » te permet de jouer 2 fois plus de notes qu’un saxophone !C’est te dire que tu ne seras jamais limité dans le choix des morceaux que tu dans tous les styles sur un seul harmonicaCertains harmonicas, au son puissant et un strident, sont parfaits pour le rock, mais auraient un son trop agressif pour le jazz. D’autres, au son chaud, mais un peu sourd, sont mieux pour jouer certaines ballades, mais ne sont pas très bons pour le blues…Pendant très longtemps, j’ai acheté des modèles d’harmonicas différents, chacun pour un style le Hohner Special 20 pour le blues ;le Lee Oskar Major Diatonic pour la country music ;le Hohner Golden Melody pour le jazz ;…Depuis que je joue sur ma bête de course en Bb si bémol, je peux jouer de tous les styles sur le même harmonica, avec à chaque fois un son différent un même harmonica ;des styles différents ;des sons son de la bête de course est chaud et rond dans les graves sans être sourd ;cristallin dans les aigus sans être strident ;suave sans être faible dans les médiums ;puissant sans être qui fait de la bête de course l’instrument le plus polyvalent que je ! Mise en gardePlus tu vas jouer sur ta bête de course, plus tu vas l'aimer, jusqu'à en tomber amoureux !Trêve de plaisanterie, aimer profondément son petit compagnon - profondément, car tu le mets bien en bouche - cela te permet d'en jouer avec plus de passion et ça aussi, c'est bon pour le son !Qu'en pensent les élèves ?Des centaines d’élèves ont déjà profité des avantages de la bête de course. Il est magnifique ! Je viens de recevoir mon harmonica "bête de course", il est magnifique ! Jacques B. Progresser plus rapidement J’ai bien reçu l’harmonica bête de course » aujourd’hui. Je dois reconnaître qu’ au niveau de la sonorité, il n’ a rien à voir avec celui que j’ avais un Mugig en do. Merci mille fois, cela va me permettre de progresser plus rapidement. Alain S. Des sons incroyables ! La bête de course, que m'a envoyée mon cher professeur, est parfaite, elle fonctionne bien. On obtient des sons incroyables ! Cyrille Coupez Grand plaisir C'est avec grand plaisir que je viens de recevoir la Bête de Course et le métronome-accordeur chromatique. Je vais pouvoir me mettre à la Formation Complète ! Guy Hubert Magnifique ! Je viens de recevoir mon harmonica "bête de course" il est magnifique et de bonne qualité ! A moi de l’apprivoiser, maintenant ! Patrice L’embouchure est plus aisée J’ai bien reçu mon harmonica. Une très belle esthétiquement, il est superbe !Comparé à un Spécial 20, l’embouchure est plus aisée impossible de se faire mal aux lèvres, alors qu’avec le Spécial 20, ça m’arrive quand je joue n’ai pas pu m’empêcher de le tester aussitôt. Je ne pensais pas que la qualité serait aussi bonne. Patrick A toi de jouer !
Cest avec tristesse que ma collègue nerdie Amélie Hubert-Rouleau et moi avons terminé notre couverture du festival Coup de cœur francophone.Retour sur trois shows qui valaient amplement le détour ! (Et mes 2 – 3 hangovers, je dois l’avouer). Sweet Grass, kessé ça?Non, ce n’est pas une nouvelle marque de tondeuse chez Canadian Tire.
Conférence donnée par l'auteur le mardi 27 mars 2012 au Conservatoire de Paris, Salon Vinteuil, dans le cadre du séminaire doctoral organisé par la direction des études musicales et de la recherche du Conservatoire sur le thème "Les clés de l'interprétation aujourd'hui". Introduction Le peu d’attention accordé par les étudiants aux signes de pédale indiqués dans la partition est étonnant. Récemment, j’ai montré à un étudiant les indications de pédale qui se trouvent au début de la légende de Saint François de Paule marchant sur les flots de Liszt Franz Liszt, Légende n° 2 Saint François de Paule marchant sur les flots, Paris, Heugel. En retour, je n’ai eu que doute et interrogation. Lors de mes études, j’ai entendu à de nombreuses reprises dire que les signes de pédales n’étaient pas bien indiqués, ou que peut-être ils n’étaient réalisables que sur des instruments de l’époque. J’ai donc souhaité comprendre pourquoi nous en sommes arrivés à ne pas prendre au sérieux les indications de pédale notées par les compositeurs, en dépit de leur présence dans de nombreuses éditions urtext. Pour tenter de comprendre quel était l’utilisation du registre qui lève les étouffoirs, je vous propose de faire une expérience sonore et d’examiner successivement - les instruments et leurs systèmes pour lever les étouffoirs, - les méthodes, - puis de voir quels sont les changements qui interviennent à partir de 1875. Les instruments On peut schématiser et dire que le pianoforte a eu deux ancêtres. Le premier est le gravicembalo col piano e forte de Bartolomeo Cristofori. C’est un clavecin à marteaux qui permet de jouer piano et forte1. Chaque note est pourvue d’un étouffoir qui arrête les vibrations des cordes lorsque l’instrumentiste relève le doigt de la touche. Conçu comme un clavecin, il ne possède ni registre manuel ni pédale qui permettraient de lever tous les étouffoirs pour laisser toutes les cordes résonner. Le second est le tympanon, notamment le tympanon géant inventé vers 1697 par Pantaleon Hebenstreit 1669-1750, musicien saxon qui fascina l’Europe entière avec son instrument dont les sons semblaient flotter dans les airs. Vingt ans plus tard, on retrouve dans les instruments de Gottfried Silbermann les deux ancêtres réunis. Ces instruments2 peuvent se jouer avec ou sans étouffoirs, grâce à deux manettes, situées de chaque côté du clavier, que l’on peut actionner en quittant un instant le clavier et qui lèvent les étouffoirs, respectivement dans les aigus et dans les graves. On trouve encore le même système pour lever les étouffoirs dans les pianoforte de son neveu Jean-Henri Silbermann, trente ans plus tard. Pianoforte Jean-Henri Silbermann, vers 1776, collection privée. Dans la deuxième partie du Versuch über die wahre Art das Clavier zu spielen publié à Berlin en 1762, Carl Philipp Emanuel Bach parle des pianoforte et du jeu sans étouffoirs Le registre sans étouffoirs du pianoforte est le plus agréable et, si l’on sait user d’une nécessaire prudence à cause de la résonance, le plus charmant pour improviser. »3 Bach, C. P. E., 1762, p. 327. Dès le début, les pianoforte sont pourvus de registres qui permettent de laisser résonner tout ou partie des cordes, laissant ainsi le son flotter dans l’air à la manière d’un tympanon. Pianoforte Christian Baumann, Deux-Ponts, 1782, collection privée. Pianoforte Christian Baumann, Deux-Ponts, 1782, registres. Pour illustrer musicalement le texte de C. P. E. Bach, je vous propose d’écouter le Prélude KV 284a de Mozart, joué sur un pianoforte carré de Christian Baumann Deux-Ponts, 1782 avec tous les étouffoirs levés dans la première partie, qui ressemble à une improvisation, puis seulement avec les étouffoirs levés dans l’aigu dans la deuxième partie, d’un style plus strict4. Ecouter Mozart, Prélude KV 284a Dès les débuts du pianoforte vont se côtoyer et se mêler les deux esthétiques issues, d’une part, du gravicembalo col piano e forte de Bartolomeo Cristofori et, d’autre part, du tympanon géant inventé vers 1697 par Pantaleon Hebenstreit ; d’un côté un jeu clair où la durée de chaque note est déterminée par le doigt du musicien, de l’autre un jeu où chaque note flotte dans l’air au milieu d’un halo sonore. On voit sur les premiers pianoforte, par la disposition des manettes destinées à lever les étouffoirs, que le système fonctionne bien comme un registre, au même titre qu’un registre de clavecin ou d’orgue, c’est-à-dire un registre qui change la couleur. Par la suite, les facteurs adapteront soit un système de genouillère ou de pédale qui permettra de lever les étouffoirs tout en jouant, sans avoir à lever les mains du clavier. Les méthodes Cinq méthodes vont nous donner plus d’informations sur la manière d’utiliser le registre qui lève les étouffoirs. La première est de Philipp Jacob Milchmeyer Francfort-sur-le-Main, 1749-Strasbourg, 1813, personnalité étonnante, qui se consacre à la fois à la facture instrumentale et à l’enseignement du pianoforte, ainsi qu’à la publication didactique de musique pour le pianoforte. En 1797, Milchmeyer publie à Dresde sa méthode intitulée Die wahre Art das Pianoforte zu spielen. C’est l’une des toutes premières méthodes destinées uniquement au pianoforte. Elle s’adresse à tous ceux qui n’ont pas de professeur ainsi qu’aux maîtres de musique des petits villages. Dans sa méthode, Milchmeyer explique qu’il enseigne depuis vingt-quatre ans, dont dix-huit ans passés à Paris et à Lyon, et qu’il a enseigné également dans les pays germaniques, à Vienne, Dresde, Munich et Berne. Il explique l’utilisation du registre qui lève les étouffoirs. Il faut rappeler plusieurs points concernant les étouffoirs ils peuvent créer les plus belles choses, mais aussi les plus abominables, selon qu’ils sont utilisés avec goût ou mal utilisés ; car dans ce dernier cas tous les sons se mélangent et donnent une sonorité à ce point insupportable que l’on voudrait se boucher les oreilles. Je veux donc essayer de montrer clairement l’utilisation de ce registre au moyen de plusieurs exemples. Avec ce registre on peut tout d’abord imiter le son de petites cloches ; il faut jouer la main droite tout en haut du clavier et chaque note mezzo forte, pendant que la main gauche accompagne au milieu, avec un jeu lié et pianissimo. » Milchmeyer, 1797, p. 595 Philipp Jacob Milchmeyer, Die wahre Art das Pianoforte zu spielen, Allegrop. 59. Le tempo allegro de cet exemple est possible car les notes de la main droite, jouées mezzo forte dans l’aigu de l’instrument, n’ont pas un volume très important et ne vont donc pas trop se mélanger. Milchmeyer prend soin d’indiquer pianissimo pour la main gauche, afin que les notes d’accompagnement jouées dans le milieu du clavier conservent leur clarté sans gêner le chant. Les indications de dynamiquesont données avec une grande précisionet correspondent parfaitement à la pratique des instruments de l’époque. À la quatrième mesure, Milchmeyer indique de laisser les étouffoirs redescendre sur les cordes, pour ne les relever qu’au début de la seconde partie. Il crée ainsi une césure, comme une virgule ou une ponctuation auditive. On voit que le registre des étouffoirs est utilisé pour laisser résonner les notes comme sur un tympanon, mais qu’il faut maîtriser parfaitement les plans sonores pour que les mélanges occasionnés, comme ici dans les harmonies de la main gauche, soient perçus comme une coloration de la musique et non comme une confusion désagréable. Il passe ensuite en revue différents cas d’utilisation du registre des étouffoirs Dans une pièce avec un tempo lent, si l’on joue la main droite pianissimo et de manière liée, que l’on joue un chant mezzo forte dans les basses, avec tous les étouffoirs levés et le volet d’expression fermé, on peut très bien imiter un duo de deux hommes qui seraient accompagnés par un instrument. » Milchmeyer, 1797, p. 606 Philipp Jacob Milchmeyer, Die wahre Art das Pianoforte zu spielen, Adagiop. 60. Le tempo lent permet de faire chanter la mélodie dans les graves, sans que le mélange des harmonies de tonique et de dominante ne soit dérangeant. La main droite doit être jouée de manière liée, précise Milchmeyer. On trouve dans la méthode la description du jeu lié, qui correspond parfaitement à la situation de cet exemple Tous ceux qui jouent du pianoforte devraient, pour tenir compte de l’instrument, choisir de jouer de manière liée, car les notes frappées et hachées ne conviennent pas du tout à l’instrument, il faut plutôt le flatter d’une manière douce. Cependant il y a toujours des exceptions ainsi, par exemple, je n’aime pas cette manière liée de jouer dans les roulades, dans les chromatismes et autres divers chants de la basse, parce que la longue résonance des grosses cordes génère des sons dissonants. Mais des morceaux composés seulement des notes réelles de l’accord, fussent-elles consonantes ou dissonantes, seront exécutés de façon parfaite par cette manière de jouer. Elle rend le son du pianoforte doux et en quelque sorte velouté, et l’on peut ainsi rendre les sons aigus de l’instrument, qui ont tendance à une certaine dureté et sécheresse, plus doux et amollis. » Milchmeyer, 1797, p. 67 Philipp Jacob Milchmeyer, Die wahre Art das Pianoforte zu spielen, Andantep. 61. Milchmeyer continue Lorsqu’on joue la main droite mezzo forte, sans étouffoirs et avec le volet fermé, on peut soutenir une note qui doit résonner longtemps soit par une attaque rapide, soit par la vibration du marteau contre les cordes. On peut ainsi imiter une voix féminine, mais il faut pour cela que la main gauche joue la basse mezzo forte et l’accompagnement pianissimo. À chaque changement [d’harmonie], afin d’éviter le désagrément qui se forme par de nombreuses résonances des sons, il faut ainsi étouffer la dernière note de l’accord et jouer aussitôt la première note de l’accord suivant sans étouffoirs. » Milchmeyer, 1797, p. 618 Milchmeyer note avec grande précision les différents plans sonores de l’accompagnement. La réalisation des notes répétées n’est véritablement possible que sur une mécanique à simple ou double pilote. La remarque sur la nécessité de changer la pédale, lorsque le mélange des sons n’est pas bon, est très intéressante. En effet, l’exemple donné ne comporte aucun signe de changement de pédale. En le jouant j’ai remarqué que le mélange des harmonies de fa majeur et de do majeur avec septième ne choque pas du tout si l’on respecte bien les indications dynamiques données. Le mélange d’harmonies n’est donc pas considéré comme dissonant. Ce sont, comme Milchmeyer l’indiquait plus haut dans sa description du toucher lié, les notes conjointes, les chromatismes dans les basses, qui sont considérés comme véritablement dissonants. Il est très intéressant de noter que Milchmeyer précise la manière d’utiliser le registre des étouffoirs, pratique qui ne correspond pas à la nôtre aujourd’hui. En effet, il dit qu’il faut étouffer la dernière note de l’accord pour pourvoir jouer la première note de l’accord suivant sans étouffoirs. Cette pratique diffère de la pratique moderne, que l’on nomme pédale syncopée ; les étouffoirs sont baissés au moment où la première note de la nouvelle harmonie est jouée puis ils sont immédiatement relevés pour laisser à nouveau les cordes vibrer. La pratique décrite par Milchmeyer sera encore utilisée tout au long du XIXe siècle. Philipp Jacob Milchmeyer, Die wahre Art das Pianoforte zu spielen, Allegrop. 62. Milchmeyer cite d’autres cas de figure On peut très bien réaliser un decrescendo qui imite par exemple le coucher du soleil. On commence le trait fortissimo avec le volet ouvert et sans étouffoirs ; lorsqu’on a atteint le piano on laisse peu à peu le volet descendre et on termine pianissimo avec les étouffoirs. » Milchmeyer, 1797, p. 619 Le registre des étouffoirs participe donc également à la réalisation des dynamiques ou nuances. Philipp Jacob Milchmeyer, Die wahre Art das Pianoforte zu spielen, Adagiop. 63. L’harmonica10 peut très bien être imité sans étouffoirs ; il faut seulement le traiter conformément à son véritable caractère, comme pour chaque instrument que l’on veut imiter. En général l’harmonica requiert des pièces de caractère très expressif, un tempo lent, et de longues notes tenues et chantantes. Mais pour réussir à créer sur le pianoforte un chant soutenu, il n’y a pas d’autre moyen que d’attaquer la note avec une certaine vitesse, ou de faire vibrer rapidement le marteau contre les cordes, comme je l’ai rappelé précédemment. Toutes les notes du chant et de l’accompagnement doivent faire partie du même accord. Si l’on change d’accord, les sons du précédent accord doivent, si l’expression le permet, disparaître peu à peu ou être étouffés, et les sons du nouvel accord doivent être joués tout de suite sans étouffoirs, car, sans cette précaution, la résonance des notes jouées précédemment créerait avec les nouvelles un mélange abominable. » Milchmeyer, 1797, p. 6211 Milchmeyer note à nouveau avec soin les différents plans sonores les basses forte et le reste piano. Cet exemple ne pose aucun problème de confusion sonore. En effet, si l’on prend soin de respecter les dynamiques notées, les sons s’éteignent progressivement et il n’est pas nécessaire d’abaisser les étouffoirs – ce qui risquerait d’ailleurs de rompre le charme. Milchmeyer précise bien que ce sont les traits ou les passages chromatiques qui engendreraient des mélanges abominables. On voit donc peu à peu se dessiner assez clairement quels sont les mélanges sonores possibles ou non. La deuxième méthode de notre étude est celle de Jean-Louis Adam 1758-1848. Né à Muttersholtz près de Sélestat, Bas-Rhin, il se rend à Paris en 1775. Il est nommé professeur au Conservatoire de Paris en 1797, et ne prendra sa retraite qu’en 1848. Parmi ses nombreux élèves figurent F. Kalkbrenner, F. Chaulieu, Henri Lemoine, Mlles Beeck, Basse et Renaud d’Allen, Herold, Callias, Rougeot, Bréval fils, entre autres. Fraîchement créé, le Conservatoire décide de publier des méthodes pour chaque instrument. Les premières motivations à la rédaction de cette collection de méthodes sont d’abord d’ordre politique. L’État souhaite en effet former ses propres musiciens et mettre un terme à la dépendance musicale de la France vis-à-vis des monarchies, et en particulier celles d’Allemagne et d’Italie. Chaque méthode est censée représenter ce qui se fait de mieux pour chaque discipline. Cela explique la cosignature d’un comité d’enseignants, car confier l’enseignement à un unique professeur serait en limiter la portée. Adam est ainsi désigné pour rédiger la méthode pour le pianoforte. Il va expliquer l’utilisation des pédales dans le chapitre dix, intitulé De la manière de se servir des pédales » Beaucoup de personnes croyent que la grande pédale [qui sert à lever les étouffoirs] ne doit s’employer que pour exprimer le forte, mais elles se trompent ; cette pédale qui laisse vibrer les sons indistinctement ne produira qu’une confusion de sons désagréable à l’oreille, nous allons donc indiquer la manière de s’en servir. La grande pédale ne doit être employée que dans les accords consonants, dont le chant est très lent, et qui ne changent point d’harmonie ; si ces accords sont suivis d’un autre qui n’a plus de rapport ou qui change l’harmonie, il faudra étouffer le précédent accord et remettre la pédale sur l’accord suivant, en ayant toujours soin de la lever avant chaque accord dont l’harmonie ne sera pas la même que dans le précédent. » Adam, 1805, p. 218-219 On retrouve ici les mêmes prescriptions que chez Milchmeyer. On voit, dans les exemples qui accompagnent cette explication, que le fait de mélanger certains accords, en général les premier, quatrième et cinquième degrés d’une gamme, n’est pas considéré comme une véritable modulation, et donc que l’on peut les garder dans la même pédale. Notons au passage que la pédale se met sur le temps, simultanément à l’apparition de la nouvelle harmonie, comme le décrit également Milchmeyer. En général on ne doit jamais se servir de cette pédale pour exprimer le forte que [sic] dans les mouvemens lents, et quand il faudra soutenir pendant plusieurs mesures la même basse ou la même note de chant sans interruption ou changement de modulation. On sent aisément, que si l’on appliquoit la pédale à un chant d’un mouvement vif ou mêlé de gammes, les sons se confondroient de manière qu’on ne pourroit plus distinguer le chant. Rien ne produit un plus mauvais effet, que lorsqu’on exécute avec cette pédale des gammes chromatiques dans un mouvement vif, ou des gammes par tierces. C’est cependant la grande ressource des talents médiocres. » Adam, 1805, p. 219 On constate que les deux méthodes donnent les mêmes indications. Une preuve de bien mauvais goût est de se servir de cette pédale pour tous les passages indistinctement ; car si l’on est sûr de produire de beaux effets en l’employant à propos, autant on peut être certain de déplaire et de fatiguer en l’employant à contresens. » Adam, 1805, p. 219 Cette remarque est particulièrement intéressante. L’usage continu de la pédale annule les contrastes ! Peut-être devrait-on se rappeler cette règle un peu plus aujourd’hui… Cette pédale est beaucoup plus agréable quand on s’en sert pour exprimer le doux, mais il faut avoir soin d’attaquer les touches avec beaucoup de délicatesse et d’une manière plus douce encore que lorsqu’on joue sans pédale. Le son de l’instrument est naturellement plus fort quand les étouffoirs sont levés, et une seule touche fait vibrer toutes les autres en même temps, si on appuie avec trop de force, ce qui n’arrive point lorsqu’on attaque la touche avec douceur. Il ne faut se servir de cette pédale et de cette manière de jouer doux que pour les chants purs, harmonieux, dont les sons peuvent se soutenir longtems, comme par exemple dans les pastorales et musettes, les airs tendres et mélancoliques, les romances; les morceaux religieux, et en général dans tous les passages expressifs dont les chants sont très lents et ne changent que très rarement de modulation. » Adam, 1805, p. 219 Comme chez Milchmeyer, l’utilisation de la pédale des étouffoirs est liée au caractère de la musique, aux affects. Adam place ensuite deux pièces comme exemples d’utilisation des registres. La première est un Adagio, Air suisse nommé le rans des vaches imitant les échos. Adam montre l’utilisation combinée de la pédale qui lève les étouffoirs et celle du jeu céleste languettes de cuir ou de tissu qui s’interposent entre les marteaux et les cordes, appelé aujourd’hui moderator dans un tremendo imitant les sons filés des cors des alpes, avec les échos successifs dans les montagnes. Dans le premier couplet Andante, les harmonies de tonique et de dominante se mélangent, sans qu’Adam indique de changement de pédale. L’autre exemple est une Pastorale d’Adam. Le mouvement est Andantino, avec comme indications supplémentaires, legato et grazioso. La première phrase se joue sans étouffoirs et avec le jeu céleste. Comme dans les exemples des deux précédentes méthodes, il faut baisser les étouffoirs pour ponctuer le discours, comme pour mieux faire entendre les virgules et les points. Jean-Louis Adam, Méthode, p. 224, 1er et 2e systèmes. Un verset entier en la mineur doit être joué sans pédale, créant ainsi un grand contraste avec le refrain et les longs passages avec pédale. En résumé, on voit que le registre qui lève les étouffoirs est utilisé avec grande parcimonie, les harmonies étant le plus souvent tenues avec les doigts. Son utilisation est liée au caractère de la pièce, et l’on ne craint pas de mélanger parfois les degrés harmoniques I, IV et V, créant des effets de couleur parfois assez audacieux. La Méthode complète théorique et pratique pour le pianoforte de Johann Nepomuk Hummel nous apporte encore un éclairage complémentaire, plus tardif publiée en allemand en 1827, elle paraît à Paris traduite en français, en 1838. Sur l’emploi des pédales § 1 L’usage de lever les étouffoirs presque continuellement est devenu assez général c’est un excellent moyen de cacher un jeu défectueux, et souvent on aurait de la peine à reconnaître certains exécutans [sic], si on les entendait sans le secours des pédales. § 2 Quoique le véritable artiste n’ait pas besoin d’aucune pédale pour toucher ses auditeurs, il serait injuste de les rejeter entièrement ; car celle qui lève les étouffoirs et celle du jeu céleste se prêtent quelquefois avec avantage pour varier les effets ; mais elles s’employent principalement dans les mouvements lents, et dans les endroits où les accords ne changent pas trop vite. Les autres pédales sont superflues, et n’ont de valeur ni pour l’exécutant, ni pour l’instrument. § 3 L’élève n’emploiera donc pas la pédale avant de savoir jouer son morceau avec pureté et précision. En général, on fera bien de ne s’en servir qu’avec ménagement ; car il est faux de croire qu’un passage bien exécuté, sans la pédale, et dans lequel on distingue chaque note, ait moins de charme pour l’auditeur qu’avec la pédale, qui laisse entendre le bourdonnement d’une foule de sons. Les oreilles peu délicates peuvent seules supporter un tel abus ; les hommes de goût seront assurément de mon avis. Ni Mozart, ni Clementi n’ont eu recours à ces moyens pour acquérir le titre glorieux de premiers pianistes de leur temps. Voici quelques cas où ces deux pédales s’employent convenablement. » Hummel, 1838, p. 460-461 Johann Nepomuk Hummel, Méthode complète théorique et pratique pour le pianoforte, p. 460. Johann Nepomuk Hummel, Méthode complète théorique et pratique pour le pianoforte, p. 461. Élèvede Mozart, Hummel constate un emploi de plus en plus continu de la pédale. À ce propos, il est très intéressant de relater le témoignage de Conrad Berg Colmar, 1785-Strasbourg, 1852, professeur de piano à Strasbourg, compositeur et pianiste. Il publie chez Richault à Paris une Méthode progressive de piano accompagnée d’un Manuel à l’usage du Maître pour la Méthode progressive de piano. Dans ce manuel, Conrad Berg nous livre un témoignage empreint de sincérité et particulièrement révélateur Chapitre IX – De l’emploi de la pédale Le Piano par sa nature est un instrument sec, incapable de filer un son ; il ne se prête que difficilement à rendre un chant. Tous nos grands artistes ont senti ce défaut ; ils ont cherché par tous les moyens possibles, sinon à le faire disparaître, du moins à le cacher et à imiter ce charme dont la voix et certains instruments à vent ou à archet ont seuls le privilège. Il existe pour cela deux moyens. 1º La manière de lier les sons par le toucher. 2º L’emploi de la Pédale. Le dernier moyen est celui qui semble approcher le plus près du but désiré. Toutefois son emploi présente de graves inconvénients d’abord il fait perdre au Piano une partie de son caractère distinctif, parce qu’il lui ôte la clarté ; ensuite il entraîne à des aberrations dans l’expression, dans le sentiment musical ; ces aberrations se manifestent surtout dans la mauvaise direction que l’emploi de la pédale imprime aux productions de nos jours ; enfin cet emploi fait perdre aux élèves le sentiment de la netteté si indispensable pour acquérir un jeu égal et correct. Le degré de perfection atteint de nos jours dans la confection des Pianos a tellement développé l’usage des pédales qu’il semble parfois que les auteurs ne trouvent plus d’idées sans leur emploi et que toutes celles qu’ils inventent ne sauraient se passer de leur secours. Pour s’en convaincre on n’a qu’à jeter un coup d’œil sur les productions modernes. Mais quelque peine que se donnent les bons auteurs pour réprimer l’abus dans l’emploi des pédales et pour en renfermer l’usage dans les limites d’une harmonie correcte, cet abus n’en existe pas moins. La pédale est un moyen de produire de l’effet ; chaque compositeur cherche à en produire le plus possible, et à force d’enchérir sur les effets, on finit par n’en produire aucun. Je suis loin de proscrire tout à fait l’emploi des pédales, je désire seulement le voir ramené à son véritable but, qui doit être 1º De faire vibrer dans les passages lents une harmonie large, comme par exemple les basses dans une pièce pastorale. 2º D’établir une progression de force, dans des passages où l’harmonie s’y prête et où le dessin mélodique n’en souffre pas. 3º De produire surtout de ces évaporations harmoniques, si je puis m’exprimer ainsi, dans les phrases finales très lentes, ou dans des retours à un thême, ou dans sa préparation. C’est surtout dans ces dernières combinaisons, si elles sont sagement amenées, que l’imagination de l’auteur trouvera un vaste champ pour ses inspirations poétiques. Mais, je le répète, tous ces effets doivent être ménagés avec une grand réserve et avec un discernement complet. Que l’on ne croie point que je sois le seul à formuler ces principes. Ce sont aussi ceux d’une des plus grandes autorités de notre siècle, du célèbre J. N. Hummel. C’est à la suite d’un entretien que j’ai eu à ce sujet à Vienne avec cet artiste distingué que mes propres vues se sont développées sur ce point. Je partageais alors les travers du siècle, et il ne m’a pas fallu moins de quatre ans pour me convaincre de mon erreur et de la justesse des vues de Hummel. Après avoir fait mes études musicales à Paris, où je n’avais eu à ma disposition qu’un assez mauvais Piano à cinq octaves, j’eus l’occasion à mon passage à Stuttgart de jouer devant Madame Zumsteeg, veuve du célèbre compositeur de ce nom. Tout en me faisant compliment sur mon jeu, elle ajouta Pourquoi ne faites-vous pas usage des pédales ? Cela rendrait votre jeu bien plus intéressant. » Ce mot intéressant me frappa. Je cherchai dès lors à rendre mon jeu intéressant, par le secours des pédales. Je reconnus que mes compositions jusqu’alors ne renfermaient que peu ou point d’effets de ce genre. Je me mis à créer de ces effets dans mes nouvelles compositions et cette manie de prodiguer la pédale augmenta au point que dans une de mes sonates intitulée Sonate pathétique, la pédale se trouva employée sans discontinuation pendant trois pages consécutives. Je me trouvais malheureux quand j’étais obligé de jouer sur un Piano dont les pédales n’étaient pas en bon état. C’est alors qu’arrivé à Vienne, Hummel me parla de ma Sonate pathétique et me reprocha ma profusion dans l’emploi des pédales. Il me fit part de ses vues à ce sujet et me communiqua les idées que je viens de reproduire. Je l’écoutais avec déférence et pourtant il m’était impossible de me rendre à ses raisons. Je ne voyais alors en Hummel qu’un homme à vues rétrogrades et je me promis, en moi-même, non seulement de persister dans mon systême de pédales, mais de le développer encore s’il était possible. De retour à Strasbourg, il arriva tout naturellement que les élèves qui se fesaient [sic] entendre à mes exercices de musique, jouaient des pièces tantôt avec pédales tantôt sans pédales suivant le genre de composition qu’ils exécutaient. J’eus bientôt lieu de m’apercevoir que ceux qui jouaient des morceaux sans pédales produisaient souvent plus d’effet et fesaient plus de plaisir que ceux qui jouaient des morceaux où elles étaient employées. Cette observation me frappait surtout, quand les premiers jouaient après les autres. Je compris peu à peu que sans pédales, le jeu gagnait beaucoup en netteté, tandis qu’il perdait avec les pédales et plus encore lorsqu’elles étaient employées par des personnes timides ou peu musiciennes. Je finis alors par reconnaître la vérité des principes de Hummel, mais comme je l’ai dit plus haut, il ne m’a pas fallu moins de quatre ans pour me convaincre tout à fait. » Berg, après 1850, p. 57-59 La cinquième méthode est celle de Carl Czerny Vienne, 1791-Vienne, 1857. Les trois premières parties de la Vollständige theoretisch-practische Pianoforte-Schule op. 500 sont publiées en 1839 et la quatrième partie, Die Kunst des Vortrags der älteren und neueren Klavierkompositionen, en 1842. Élève de Beethoven, pianiste, compositeur et grand pédagogue il fut notamment professeur de Liszt, Czerny dresse un état de l’art pianistique comme l’avaient fait avant lui C. P. E. Bach ou D. G. Türk. Sa méthode analyse de manière très claire tous les paramètres du jeu de piano, depuis les rudiments de base jusqu’à la maîtrise la plus complète de l’exécution. Czerny explique l’utilisation des pédales du pianoforte dans la troisième partie de sa méthode, intitulée Vom Vortrage. On y retrouve les indications déjà vues dans les méthodes précédentes. La pédale qui lève les étouffoirs appelée aussi pédale forte permet de tenir une basse pendant que la main gauche joue les accords de l’accompagnement et la main droite la mélodie, créant ainsi trois plans sonores distincts. Carl Czerny, Méthode, 3e partie, p. 43. Czerny explique la manière d’utiliser la pédale Pour obtenir cet effet, celui qui joue doit baisser la pédale exactement avec l’octave ; car s’il le fait un instant plus tard la pédale ne crée plus le même effet et l’octave sonne courte et sèche. Comme cette octave doit résonner durant toute la mesure il ne faut pas relever la pédale plus tard que la dernière croche pour pouvoir l’abaisser à nouveau avec l’octave suivante. » Czerny, 1839, p. 4312 Cette indication d’utilisation de la pédale qui correspond à celles trouvées dans les méthodes précédentes est particulièrement intéressante car elle ne correspond pas à la manière moderne de mettre la pédale. En suivant les indications de Czerny et de ces prédécesseurs, on crée une petite césure sonore dans l’accompagnement entre chaque harmonie. La manière actuelle d’utiliser la pédale que l’on nomme pédale syncopée consiste à relever la pédale exactement au moment où l’on joue l’octave suivante et à l’abaisser très rapidement à nouveau pour garder la basse dans la pédale toute la mesure. De cette manière on crée une continuité sonore et l’on supprime la petite césure qui survient entre chaque harmonie, selon les indications de Czerny. Czerny fait encore observer que l’on ne change pas la pédale entre les mesures quatre et cinq car l’harmonie ne change pas. Il en déduit la règle qu’ il faut garder la pédale tant qu’un passage est basé sur le même accord. » Czerny, 1839, p. 4413 Carl Czerny, Méthode, 3e partie, p. 44. Il donne ensuite deux exemples pour montrer une utilisation fautive de la pédale. Il explique que la pédale ne peut pas être utilisée dans des changements rapides d’accords ou dans des passages en gammes, particulièrement dans le grave de l’instrument. Carl Czerny, Méthode, 3e partie, p. 44. L’exemple qui suit est particulièrement intéressant. Czerny explique que l’on peut cependant utiliser la pédale quand il y a des passages en gammes à la main droite, parce que la main droite se trouve dans l’aigu de l’instrument et que la main gauche a un accompagnement fondé sur des harmonies avec une basse qui doit résonner pendant la mesure. Czerny appelle ce genre d’accompagnement eine harmoniöse Begleitung ». Il fait remarquer ensuite On voit qu’il faut changer la pédale à chaque nouvel accord comme dans la mesure six. Cependant, à la mesure sept, la pédale reste pendant deux accords parce que, d’une part, la basse mi résonne et que, d’autre part, le passage est pianissimo et que la dissonance ne se remarque pas. » Czerny, 1839, p. 4514 On voit que le mélange d’harmonies peut être toléré sans être considéré comme dissonant, dans certains cas. Carl Czerny, Méthode, 3e partie, p. 45. Lorsqu’une note de basse est jouée très énergiquement, et lorsque la suite est jouée dans l’aigu de l’instrument et piano, il peut y avoir plusieurs changements d’harmonie dans la même pédale parce que la note grave sert de basse à tout le passage. » Czerny, 1839, p. 4515 Carl Czerny, Méthode, 3e partie, p. 45. Dans les passages qu’il faut jouer avec une douceur particulière, on peut tenir la pédale pendant plusieurs accords dissonants. Cela fait l’effet du son doux et flottant de la harpe éolienne ou celui d’une musique que l’on entend de très loin. » Czerny, 1839, p. 4516 Les trois derniers exemples montrent que l’on accepte certains mélanges harmoniques pour créer des couleurs particulières. On ne considère alors pas ces effets comme dissonants. On continue à être fasciné par les sons doux, flottant dans l’air, qui rappellent le tympanon ou la harpe éolienne. Carl Czerny, Méthode, 3e partie, p. 47. Une fin dans un caractère très doux avec des accords qui ne changent pas doit être jouée avec pédale. » Czerny, 1839, p. 4617 À la fin on tiendra la pédale aussi longtemps que le dernier accord demeure clairement perceptible. » Czerny, 1839, p. 4718 Czerny résume la situation ainsi Il y a des compositeurs dont les œuvres ne nécessitent pratiquement jamais l’utilisation de la pédale, et d’autres au contraire pour lesquelles elle est continuellement nécessaire. Mozart, Clementi et leurs contemporains, ne pouvaient pas en faire usage, car elle n’avait pas été inventée. Ce n’est qu’au début de ce siècle que Beethoven, Dussek, Steibelt, etc. en ont développé l’usage, tout comme Clementi qui l’a utilisée, plus tard, beaucoup plus souvent. Beethoven a compté sur son utilisation dans plusieurs œuvres pour clavier, comme par exemple dans le finale de la Sonate en ut majeur op. 53 qui ne ferait aucun effet sans pédale. Presque tous les nouveaux compositeurs l’utilisent très fréquemment, comme Ries, Kalkbrenner, Field, Herz, Liszt, Thalberg, Moscheles dans ses œuvres plus récentes, etc., et il va de soi que celui qui joue doit mettre la pédale partout où il en trouve l’indication. Il doit seulement faire attention lorsqu’il y a des changements d’accords si par hasard le graveur a noté une indication un peu trop longue pour mettre la pédale. Dans les œuvres de Hunmmel, on n’en trouve presque pas l’indication, et l’on peut aussi la plupart du temps s’en passer. Ainsi il n’est pas conseillé de l’utiliser souvent dans les œuvres pour clavier plus anciennes, comme par exemple de Mozart, Emmanuel Bach, ou dans les sonates plus anciennes de Clementi ; car l’emploi de la pédale dépend beaucoup du genre de composition qui, comme nous le verrons plus tard, peut être très varié. Il faut encore signaler que Beethoven dans ses premières œuvres indiquait de mettre la pédale par senza sordino. Dans les cas où il indique con sordino il faut l’enlever. » Czerny, 1839, p. 4719 Dans la quatrième partie de la méthode, op. 500, intitulée Die Kunst des Vortrags der älteren und neueren Klavierkompositionen et publiée trois ans après les trois premiers volumes, Czerny passe en revue les caractéristiques des principales écoles pianistiques. Les deuxième et troisième chapitres sont consacrés à l’exécution des œuvres avec pianoforte de Beethoven. On y trouve encore quelques remarques importantes sur l’utilisation de la pédale. À propos de Beethoven, Czerny écrit Beethoven utilisait très fréquemment la pédale, bien plus que ce que l’on trouve indiqué dans ses œuvres. » Czerny, 1842, p. 220 Nous avons vu avec les exemples tirés de la méthode de Czerny différents cas de figure qui permettent de comprendre à quel moment il était évident d’utiliser la pédale même s’il n’y avait pas d’indication dans la partition. La Sonate en ré mineur op. 31 n° 2 de Beethoven présente plusieurs cas intéressants. Dans le premier mouvement mes. 143 à 148, lors de la réexposition du thème Largo, il faut garder la pédale pendant le récitatif qui doit faire l’effet d’une plainte que l’on entend au loin. » Czerny, 1842, p. 5521 L’indication de Czerny ne laisse aucun doute sur l’utilisation de la pédale et sur son but expressif. Carl Czerny, Méthode, 4e partie, p. 56. L’exemple musical que donne Czerny dans la méthode, pour le début du troisième mouvement, comprend des indications de pédales qui ne se trouvent pas dans la première édition. Czerny explique que Beethoven a improvisé un jour de 1803 le thème de ce mouvement en apercevant un cavalier qui passait au galop devant la fenêtre. Ce mouvement dure toute la pièce et c’est l’exacte observation des piano, forte, crescendo, diminuendo ainsi que l’utilisation de la pédale dans les passages harmonieux bei harmoniösen Stellen qui vont lui donner vie. » Czerny, 1842, p. 5622 Czerny précise dans une note de bas de page ce qu’il entend par là Par le mot harmoniös nous désignons précisément l’utilisation de la pédale aussi longtemps que l’harmonie ne change pas. » Czerny, 1842, p. 11523 Le Troisième concerto op. 37 en do mineur présente un cas très intéressant dans le deuxième mouvement mesures 1 à 11. Voici ce qu’en dit Czerny Beethoven qui joua ce concerto en public en 1803 laissait la pédale pour toute la durée du thème, ce qui convenait très bien aux pianoforte de l’époque qui avaient un son peu puissant, et d’autant plus si l’on prenait également la pédale d’una corda. Mais maintenant que le son est devenu plus puissant, nous conseillons de changer la pédale à chaque changement important de l’harmonie, toutefois sans que l’on remarque le moindre arrêt dans le son. Car tout le thème doit résonner comme une harmonie lointaine, sacrée et céleste. » Czerny, 1842, p. 109-11024 Ce passage nous permet de saisir les changements intervenus dans la facture instrumentale qui ont un impact sur l’exécution. On peut se demander toutefois si le goût n’avait pas déjà commencé aussi à changer et si le côté improvisation libre » sur un instrument qui résonne sans étouffoirs n’apparaissait pas comme trop osé ? En effet, j’ai essayé ce passage sur un instrument contemporain de 1803, et les sons se mélangent tout de même passablement. Il faut alors utiliser un jeu très rhétorique avec certaines syllabes très accentuées et d’autres à peine esquissées. Un jeu trop soutenu amène inévitablement des mélanges harmoniques plus difficiles. Pour le rondo de la Sonate en ut majeur op. 53, Czerny répète à nouveau ce qu’il avait déjà dit dans la troisième partie, tout en précisant le caractère du mouvement Ce rondo de caractère pastoral est basé sur l’emploi de la pédale qui apparaît ici essentiel. » Czerny, 1842, p. 5925 Le premier chapitre est consacré aux compositions des contemporains. Czerny fait à nouveau un bref rappel historique de l’utilisation de la pédale et décrit les derniers changements ainsi Pendant cette période, le pianoforte a été considérablement amélioré. On a utilisé des cordes plus épaisses, ce qui a donné de la puissance et une rondeur de son aux octaves supérieures qui jusque-là avaient un son si faible. Et finalement, dans les années 1820 à 1830, on a atteint, spécialement dans les ateliers viennois, un tel degré de perfection dans la manière de recouvrir les marteaux, que l’on a pu obtenir simplement par le toucher toute une gamme de nuances et ouvrir ainsi de nouveaux horizons dans le jeu du pianoforte. Sans avoir recours à ces aides mécaniques que sont les pédales [jeu céleste], il devenait possible d’exécuter le plus léger des pianissimo ; dans le même temps, dans chaque octave, un toucher plus énergique ne produisait pas seulement un son plus fort, mais d’une certaine manière également un timbre différent. […] C’est de cette période que l’on peut dater l’invention du jeu moderne de piano qui est maintenant devenu la règle générale. Pendant que les notes de la mélodie sont jouées avec énergie dans le milieu du clavier et que leur sonorité est prolongée par une utilisation habile de la pédale, les doigts peuvent alors exécuter de brillants passages piano dans un toucher délicat ; de cette manière on réalise cet effet remarquable qui donne l’impression que la mélodie est jouée par une autre personne ou un autre instrument. » Czerny, 1842, p. 326 Czerny donne des indications concernant l’exécution des œuvres de Liszt et parle également de son utilisation de la pédale Nous devons encore remarquer que dans ses compositions, Liszt emploie parfois la pédale sans interruption dans des passages chromatiques ou d’autres passages situés dans la partie la plus grave de la basse, et qu’il produit ainsi une masse sonore qui, tel un épais nuage dans un tableau, n’est calculée que par rapport à un effet global. S’il est utilisé modérément et dans les endroits appropriés, cet effet n’est en aucune manière de mauvais goût, puisque même Beethoven a parfois fait de même, et que l’école moderne de piano en fait un usage assez fréquent. » Czerny, 1842, p. 2827 La deuxième Légende de Liszt, Saint François de Paule marchant sur les flots, comporte de nombreux passages dans lesquels il utilise de tels effets, créant ainsi un résultat dramatique comme pour dépeindre les flots menaçants et sans fond. Chez Beethoven, deux passages recourent à cet effet. Le premier se trouve dans le premier mouvement du Troisième concerto en ut mineur op. 37, mesures 225 à 227. Beethoven indique de mettre la pédale sur un grand trait chromatique qui traverse le clavier de haut en bas. L’effet est tout à fait saisissant. On a l’impression que l’instrument s’enflamme » avec un effet de crescendo qui va aboutir dans le forte de l’orchestre. Le deuxième passage se trouve dans le Quintette avec instruments à vents op. 16. Au début du développement mesures 135 et 136, les vents tiennent un accord fortissimo et le trait ascendant doublé à l’octave qui part du grave jusqu’à l’aigu du pianoforte doit être joué dans la pédale. Czerny résume ensuite ainsi Nous pensons qu’il est maintenant prouvé que la manière actuelle de jouer du piano consiste à faire montre d’une bravoure qui peut difficilement être dépassée, d’une expression hautement raffinée, mais plus particulièrement dans les effets qui sont produits par l’usage de la pédale. » Czerny, 1842, p. 2828 Czerny termine en mettant en garde contre certains abus qui, lui semble-t-il, peuvent aboutir à une impasse Le premier de ceux-ci est l’abus de la pédale. Beaucoup de pianistes sont tellement habitués à employer celle-ci qu’une simple exécution classique avec les doigts seuls a été presque totalement négligée ; - que certains ne sont presque pas capables de jouer un simple passage lié, à quatre parties, vraiment legato sans la pédale ; - que les doigts, de même que l’oreille, comptent simplement toujours sur l’emploi de la pédale et les effets qu’elle produit, si bien que le pied a une action presque plus importante que les mains. En conséquence, beaucoup de pianistes qui sont maîtres de cet art moderne sont totalement incapables de jouer une simple sonate de Mozart ou de Clementi ou une Fugue de Bach d’une manière honorable. » Czerny, 1842, p. 2929 La conclusion que Czerny apportait déjà à son chapitre concernant l’utilisation de la pédale, dans la troisième partie de sa méthode, n’est donc que plus valable En outre il faut faire attention de ne pas utiliser cette pédale de manière incessante ce qui serait un usage fautif. Tout perd son charme lorsqu’on l’utilise trop souvent. Un jeu clair et parlant reste toujours la règle, les autres cas n’étant qu’exceptions. » Czerny, 1839, p. 4730 Les changements Un grand changement dans la manière d’utiliser la pédale va être amené par le livre de Hans Schmitt, Das Pedal des Claviers, publié à Vienne en 1875 et réédité à de nombreuses reprises. Ce livre est un cycle de quatre conférences données au Conservatoire de Vienne. Schmitt va tout d’abord donner la définition de ce qu’il va nommer une pause sonore. Il donne les exemples suivants Hans Schmitt, Das Pedal, p. 3. Hans Schmitt, Das Pedal, p. 3. Pour lui, cela revient au même de jouer en tenant les notes ou pas, puisque la pédale laissera résonner les cordes. Hans Schmitt, Das Pedal, p. 5. Schmitt explique ensuite que, pour lier une série d’accords, il faut mettre la pédale un peu après l’accord de manière à libérer les mains afin qu’il n’y ait pas la moindre discontinuité dans le son. C’est ce que l’on va appeler la pédale Hans Schmitt, Das Pedal, p. 6. Schmitt explique aussi son système de notation. Selon Schmitt, sa manière de mettre la pédale libère les mains du clavier et permet également de jouer plus fort Maintenant nous en arrivons aux libertés du jeu qui appartiennent directement au domaine de la virtuosité. Le virtuose utilise aussi les pauses sonores » pour renforcer le toucher. Lors du jeu legato, le degré de l’intensité sonore est limité aussi longtemps qu’on n’utilise pas la pédale. En dehors du poids du bras, l’augmentation de la puissance sonore dépend encore principalement de l’élévation des doigts. Plus on lève les doigts, plus le toucher sera fort. Mais on ne peut pas lever les doigts plus haut que leur longueur ; c’est pourquoi la puissance du legato des doigts est partiellement limitée par la longueur des doigts. Il ne reste alors rien d’autre, en général, que de renoncer au legato si la puissance du legato des doigts ne suffit pas. On doit alors jouer staccatoavecles doigts et faire la liaison en mettant la pédale. Pour cette raison donc, même s’il y a clairement des signes de liaisons sur les notes, on les joue fortissimo staccato. » Schmitt, 1875, p. 1232 On voit donc se dessiner une des raisons de ce changement dans la manière d’utiliser la pédale. Il est poussé par un désir de jouer de manière plus puissante, sur des instruments devenus de plus en plus robustes et dans des salles probablement plus grandes. Dans sa deuxième conférence, Schmitt explique qu’une note jouée avec la pédale est enrichie par les harmoniques des cordes qui se mettent à vibrer par sympathie. Il en déduit donc tout naturellement Puisque la pédale embellit et renforce chaque note jouée, on met par conséquent la pédale à chaque longue note ainsi qu’à chaque accord isolé. Que le compositeur l’ait indiquée ou non, on met la pédale pour chaque note et chaque accord isolé dont la durée permet de mettre et enlever la pédale pendant son émission. Dans ce cas, la durée de la note correspond ainsi à un signe de pédale. Ainsi par exemple met-on la pédale dans la Sonate en ré mineur de Beethoven Hans Schmitt, Das Pedal, p. 56. On joue ainsi chaque note de la mélodie avec la pédale et ce n’est que sur les notes brèves qu’on laisse les doigts jouer seuls. » Schmitt, 1875, p. 5633 Dans sa troisième conférence, Schmitt va expliquer que le fait de mettre la pédale supprime le poids des étouffoirs et donc allège le toucher. Il conseille donc de mettre la pédale avant de jouer pianissimo, car cela permet de mieux doser l’énergie à transmettre aux touches puisqu’il ne faut pas vaincre la résistance du mécanisme des étouffoirs. Schmitt, 1875, p. 117 Dans la quatrième conférence, il indique où et quand on peut mettre la pédale. La réponse à la question de savoir quand on peut mettre la pédale serait très simple, si on disait, comme dans les anciennes méthodes imprimées la pédale se met partout où c’est indiqué et nulle part où le signe manque. Mais cette règle ne suffit pas, premièrement parce qu’il y a des compositeurs qui simplement dédaignent d’indiquer la pédale, car ils présument que l’interprète, qui peut se risquer à jouer ses œuvres, doit être assez intelligent pour bien utiliser la pédale sans cela ; deuxièmement la règle ne suffit pas, car les indications ne sont pas mises assez consciencieusement par les meilleurs compositeurs eux-mêmes ; troisièmement elle ne suffit pas, parce que le signe usuel pour l’indication précise de l’usage de la pédale ne convient généralement pas bien. Quand le compositeur ne met aucun signe, l’ignorant ne sait plus du tout comment faire, mais le manque total de signes n’est pas aussi dangereux qu’une indication d’utilisation totalement fausse ; car là où les signes manquent totalement, l’exécutant peut faire appel alors à sa propre réflexion, mais là où un signe est indiqué, il se trouve devant l’obligation d’obéir. Cela demande beaucoup d’indépendance de la part de l’interprète d’oser consciemment changer les indications du compositeur. » Schmitt, 1875, p. 12434 Schmitt estime que les indications des compositeurs sont très souvent inexactes et, plutôt que d’incriminer le graveur ou l’éditeur, donne cette explication Ajoutons encore que les compositeurs font la grosse erreur de noter habituellement les indications de pédale et d’exécution à leur table de travail, sans même peut-être les essayer une seule fois au clavier. Cela provient très souvent du fait que le compositeur écrit la nuit, à un moment où il n’est pas admissible de jouer bruyamment. » Schmitt, 1875, p. 12535 Il continue En effet, Moscheles n’est pas le seul à se tromper, presque tous les compositeurs notent de fausses indications de pédale. Où que nous regardions, de grosses et énormes erreurs apparaissent presque partout. Rubinstein m’indiqua personnellement que je ne devais pas oublier que la plupart des signes de pédale notés dans les œuvres de Chopin devaient être erronés. » Schmitt, 1875, p. 12936 Si l’on met en regard de cette affirmation ce que disait vingt ans auparavant Friedrich Wieck, on perçoit l’important changement qui est en train de se mettre en place Chopin, ce compositeur et virtuose génial, plein de goût, sensible, devrait aussi ici vous servir d’exemple… Mais examinez et observez ses soigneuses et délicates indications dans ses compositions et vous pourrez ainsi tout à fait vous renseigner sur le vrai et bel usage de la pédale. » Wieck, 1853, p. 3137 Élève d’Antoine Marmontel, successeur d’Adam au Conservatoire, Albert Lavignac Paris 1846-1916 publie à Paris en 1889 L’École de la pédale, dans laquelle il va reprendre toutes les idées défendues par Hans Schmitt à Vienne. Nous voici en possession de tous les éléments qui nous étaient nécessaires nous connaissons assez l’histoire des pédales pour pouvoir déterminer à partir de quelle époque leur emploi est opportun ou indispensable ; nous savons comment fonctionne l’admirable mécanisme du piano moderne ; enfin, nous avons établi que si l’usage de la sourdine est anodin, inoffensif, il est loin d’en être de même à l’égard de la pédale, dont trois circonstances, que je remets ici sous les yeux du lecteur, peuvent seules motiver l’intervention Premier cas pour prolonger les sons. Deuxième cas pour les renforcer. Troisième cas pour alléger le clavier. » Lavignac, 1889, p. 28 On voit dans le texte qui suit une nouvelle esthétique en train de se mettre en place, celle de la pureté sonore, sans aucun mélange. Il me paraît superflu d’ajouter que dans toutes les circonstances, quelles qu’elles soient, où l’on juge convenable d’employer la pédale, la plus grande pureté d’exécution est d’absolue rigueur. On conçoit que la plus légère fausse note, qui par elle-même produirait déjà une impression désagréable, mais de courte durée, devient intolérable lorsqu’elle est prolongée et renforcée par la suppression des étouffoirs ; car la pédale agit aveuglément de la même manière sur toutes les notes jouées, elle ne fait pas de sélection entre celles qui sont justes et celles qui peuvent être fausses. Il importe donc, quand on en fait usage, d’attacher une importance encore plus grande que de coutume à la netteté, à la propreté du jeu ; car même sans qu’il y ait fausse note à proprement parler, il suffit d’une note effleurée au passage, d’une touche légèrement abaissée par inadvertance en même temps que sa voisine, pour transformer l’effet sonore le mieux combiné en un affreux charivari. La pédale est une loupe qui grossit tous les effets, et avec eux toutes les imperfections ; ces dernières prennent même une importance prépondérante, d’autant plus marquée que l’impression discordante est plus longuement prolongée. » Lavignac, 1889, p. 74 Lavignac résume ensuite l’utilisation de la pédale en indiquant qu’il faut bien la changer de manière à ne pas garder des notes étrangères à l’harmonie. Pour ceux qui possèdent une connaissance bien complète de la Science de l’Harmonie, l’enseignement à tirer de cette étude peut, après lecture complète, se résumer ainsi Étant donné que l’emploi de la pédale ne saurait jamais avoir pour objet que de prolonger les sons, les renforcer, ou alléger le clavier ; quel que soit le but qu’on se propose, il convient de la renouveler complètement à chaque changement d’harmonie qui donnerait lieu à un nouveau chiffrage, et à plus forte raison, à chaque nouvelle note de la Basse ; et de la soulever plus ou moins rapidement pour toute note étrangère à l’accord chiffré, qu’elle soit diatonique ou chromatique, que ce soit une note de passage, une altération, une appoggiature ou une broderie quelconque. Ce soulèvement doit en outre être proportionné à l’intensité de la note émise et à la région du clavier à laquelle elle appartient dans l’extrême grave et le grave, on n’obtient l’extinction des vibrations que par un contact prolongé de l’étouffoir sur la corde, c’est-à-dire qu’il faut procéder par soulèvements complets ; dans le médium, où les sons s’étouffent déjà plus rapidement, et à plus forte raison dans l’aigu, un demi-soulèvement plus ou moins bref est suffisant ; enfin au-delà de l’étendue normale des voix humaines, dans la région suraiguë, la pédale est sans action nuisible nettement appréciable. » Lavignac, 1889, p. 80-81 Un témoignage particulièrement révélateur de ces changements nous est livré par un texte écrit par le pianiste Moritz Rosenthal 1862-1946, daté du 21 mars 1924. Natif de Lvov actuellement Lviv, Rosenthal entre à l’âge de dix ans au conservatoire de cette ville dans la classe de Karol Mikuli, le plus important disciple professionnel de Chopin 1872-1874. Il continue à Vienne avec Joseffy et s’attache ensuite à Liszt 1877-1878. La vieille et la nouvelle écoles de piano Certains critiques musicaux de haut rang m’attribuaient le titre le plus flatteur de l’ un des plus distingués » ou même dans certains cas du plus distingué » représentant de la vieille école de piano. Je commençai à méditer au sujet de la différence entre la vieille et la nouvelle écoles de piano. […] Depuis environ 1833 jusqu’en 1848, la vraie quintessence du jeu du piano semblait être incarnée par trois personnes Chopin, Liszt, Thalberg. Thalberg était un merveilleux pianiste correct et brillant, mais sans grande distinction musicale. Sa ruse la plus manifeste consistait à jouer une mélodie avec le pouce et à entourer le thème des plus brillantes gammes, arpèges, passages, etc. De même qu’il emprunta ce dispositif à Parish Alvars, le fameux harpiste qui mérite un souvenir durable, de même le grand Richard semble l’avoir utilisé, transférant cet arrangement musical efficace pour le grand orchestre dans l’ouverture de Tannhäuser. […] Dans le triumvirat Chopin, Liszt et Thalberg, Chopin tient facilement la place de Caesar Octavianus, Liszt la place d’Antonius avec de nombreuses Cléopâtre ! et Thalberg celle de Lepidus. Nous pourrions facilement chasser Thalberg de cette position élevée en remplaçant son nom par celui d’Anton Rubinstein. Il est vrai que Rubinstein manquait de finesse d’exécution et même d’un certain niveau d’interprétation et que ses passages étaient souvent noyés, brouillés au-delà de la reconnaissance, mais le style de son jeu héroïque, ses climaxes » colossaux, et en premier lieu ses compositions lui donnèrent une place parmi les tout grands. D’ailleurs il était à ma connaissance le premier pianiste à introduire la pédale syncopée dans ses interprétations. Ceci peut sembler presque incroyable à la jeune génération de pianistes, qui a appris presque au berceau le vrai usage de la pédale et à qui on a enseigné presque au début de leurs études qu’on ne devait pas frapper les touches et la pédale simultanément. On leur a dit de descendre le pied sur la pédale au moment précis où ils lèvent les mains des touches pour éviter les mélanges des sons et garder le déroulement continu de la ligne mélodique, en maintenant l’émission du son sans rupture tantôt avec les mains, tantôt avec la pédale. Je peux le prouver grâce à une lettre que Liszt écrivit en juillet 1875 à Louis Köhler, le pédagogue de piano et critique musical bien connu. Quand Köhler lui envoya un exemplaire de ses études techniques où il présentait quelques exercices de pédale syncopée, Liszt répond les lignes suivantes j’omets le début de la lettre qui n’a aucun rapport avec notre sujet Merci beaucoup pour votre aimable lettre et l’envoi de votre Opus 147 Technische Künstler-Studien. Et bien que j’aie plutôt envie de me détourner des méthodes et de la pédagogie, j’ai pourtant lu votre ouvrage avec intérêt. L’entrée de la pédale après la frappe des accords, comme vous l’indiquez au début de la page trois, et comme vous l’indiquez très consciencieusement sans discontinuer presque jusqu’au bout, me semble une idée ingénieuse, et son application doit être grandement recommandée aux pianistes, professeurs et compositeurs – spécialement dans les tempi lents. » Cette lettre prouve sans aucun doute que Liszt, le souverain maître du piano, n’utilisait pas la pédale syncopée, mais bien plus encore ; cela prouve qu’il n’a même pas saisi l’immense importance de la découverte quand Louis Köhler la lui apporta. Qui inventa la pédale syncopée ? Mikuli, et par conséquent Chopin ne la connaissaient pas. Köhler ne présenta aucune revendication de la découverte, Rubinstein non plus. Le grand bienfaiteur et inventeur mérite d’être immortalisé. Je considère que la pédale syncopée est l’une des plus importantes découvertes car elle contribue à la musique et rend une vraie lecture musicale possible. Elle se situe au plus haut niveau entre un glorieux passé et un futur encore plus glorieux. Plus besoin d’un travail assidu des doigts pour les accords legato, plus de jeu sec sans pédale et sans nuances pour éviter les mélanges des sons. La pédale syncopée signifie l’affranchissement du ton sec ou flou, la libération du poignet et du bras par rapport aux touches ; il en résulte un véritable jeu orchestral ; avec sa cantilène continue, elle est même supérieure aux autres instruments musicaux et à la voix humaine qui s’épuise. Je déclare que cette découverte est l’une des plus importantes de l’histoire du piano. Hélas, c’était aussi jusqu’ici la dernière ! […] Après avoir exposé les mérites et imperfections des méthodes de Chopin, Liszt, Thalberg et Rubinstein, il semble très facile de répondre à la question quel progrès a été réalisé et quelles sont les caractéristiques de la nouvelle école de piano ; c’est-à-dire l’école de la nouvelle génération de pianistes ? La réponse doit être la suivante il n’existe pas réellement une nouvelle école de piano ». Le simple fait de ne pas avoir étudié avec Liszt, de n’avoir pas entendu l’école de Chopin, et de n’avoir jamais eu le privilège d’entendre Rubinstein est un formidable retour en arrière et cette attitude négative sans espoir ne peut jamais prétendre à la distinction ou à la grandeur. N’ayant jamais rencontrés le grand triumvirat Liszt-Chopin-Rubinstein, les pianistes de la jeune génération sont obligés d’apprendre avec ceux d’entre nous qui ont eu le grand privilège d’étudier directement ou indirectement avec ces pianistes et ces géants de la musique. S’ils se détournent de nous, ce n’est pas à nous qu’ils feront du tort, mais à eux-mêmes. » Mitchell, 2006 ; Evans, 2006, p. 74-7738 Conclusion Il est tout à fait significatif de voir le nombre d’ouvrages publiés après 1875 qui traitent exclusivement de l’utilisation de la pédale. On peut citer entre autres les ouvrages de Georges Falkenberg, Les Pédales du piano, 1891, Alexander Nikitich Bukhovtsev, Guide to the Proper Use of the Pianoforte Pedals, 1897, Enrique Granados, Método téorico práctico para el uso de los pedales del piano, 1905 Teresa Carreño, Possibilities of Tone Color by Artistic Use of Pedals, 1919. Ce désir de codifier le nouvel emploi de la pédale est révélateur d’un changement d’esthétique certainement lié aux changements intervenus dans la facture instrumentale avec des pianos devenus de plus en plus robustes et imposants, mais également aux changements dans la grandeur des salles de concerts, avec pour conséquence la recherche d’un jeu de plus en plus fort. Les éditions musicales vont également laisser transparaître ces changements, comme on peut le voir avec l’édition par Ignaz Friedman de la deuxième Légende de Liszt. Franz Liszt, Légende n° 2 Saint François de Paule marchant sur les flots, Vienne, Universal, édition revue par Ignaz Friedman. En revanche, si l’on cherche à respecter les indications de pédale originales, l’on est amené à devoir adapter la dynamique de son jeu, la dynamique des plans sonores, des différentes voix. Dans les passages sans pédale, il faudra par conséquent tenir les harmonies avec les doigts, comme on le faisait sur le clavecin, le clavicorde ou l’orgue au XVIIIe siècle et comme on a continué de le faire au XIXe siècle. Hipkins rapporte que Chopin pratiquait la substitution aussi souvent qu’un organiste. » Eigeldinger, 2006, p. 73 Aujourd’hui le pianiste a accès à des éditions Urtext qui comportent les indications de pédale fidèles aux sources. Cependant, la manière de mettre la pédale n’a pas encore suivi le retour au texte d’origine. La force des habitudes, de la tradition » ainsi que la cohorte d’ avantages » de la pédale syncopée en sont probablement la raison. J’espère cependant que vous regarderez dorénavant les indications de pédale d’un autre œil. Bibliographie ADAM L. [1805], Méthode de piano du Conservatoire, Paris, Imprimerie du Conservatoire de Musique, faub Poissonnière no 11, réédition en fac-similé, 1974, Genève, Minkoff. BACH C. P. E. 1762, Versuch über die wahre Art das Clavier zu spielen, Zweyter Theil, Berlin, réédition en fac-similé, 1992, Wiesbaden, Paris, Leipzig, Breitkopf & Härtel. BANOWETZ J. 1985, The Pianist’s Guide to Pedalling, Bloomington, Indiana University Press. BERDUX S. 1999, „Johann Peter oder Philipp Jacob Milchmeyer ? Biographische und bibliographische Notizen zum Autor der Hammerklavierschule Die wahre Art das Pianoforte zu spielen“, in Bär F. P., Musica instrumentalis, 2, Nürnberg, Verlag des Germanischen Nationalmuseums, p. 103-120. BERG C. vers 1855, Manuel à l’usage du Maître pour la Méthode progressive de piano, Paris, Richault. 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Notes 1Les trois pianoforte de Cristofori conservés aujourd’hui sont datés 1720, Metropolitan Museum of Art, New York ; 1722, Museo Strumenti Musicali, Rome ; 1726, Musikinstrumenten-Museum, Leipzig. 2Les instruments de Gottfried Silbermann conservés à ce jour sont datés 1746, Staatliche Schlösser und Gärten Preußischer Kulturbesitz, Potsdam, Sansssouci ; ca. 1746, Staatliche Schlösser und Gärten Preußischer Kulturbesitz, Potsdam, Neues Palais ; 1749, Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg. 3„Das ungedämpfte Register des Fortepiano ist das angenehmste, und, wenn man die nöthige Behutsamkeit wegen des Nachklingens anzuwenden weiss, das reizendeste zum Fantasiren.“ 4CD Claviersmozartiens, Lyrinx Strumenti, LYR 2251, 2007 plage 4. 5„ Uiber die Dämpfer ist viel zu erinnern, sie machen die schönste aber auch die abscheulichste Veränderung, je nachdem sie mit Geschmack oder übel angewendet werden, denn im lezten Falle klingen alle Töne unter einander, und verursachen so unerträglichen Uibellaut, dass man sich die Ohren verstopfen möchte. Ich will also den Gebrauch dieser Veränderung durch verschiedene Beispiele deutlich zu machen suchen. Mann kann erstlich damit das Spiel kleiner Glocken nachahmen, wenn die rechte Hand ganz in der Höhe spielt, und alle Töne mezzo forte abstösst, indess die linke die Begleitungstimme in der Mitte der Claviatur gebunden und pianissimo vorträgt.“ 6„Wenn man in einer Stücke von langsammer Bewegung die Begleitungstimme mit der rechten hand pianissimo und in der gebundenen Spielart vorträgt, und einen Gesang im Basse mezzo forte abstösst, und zwar alles ohne Dämpfer mit zugemachtem Deckel, so kann man dadurch sehr gut, das Duett zweier Männer vorstellen, das von einem Instrumente begleitet wird.“ 7„Alle Spieler des Pianoforte sollten überhaupt, um des Instruments willen, die gebundene Spielart wählen, da geklopfte und gleichsam gehackte Noten für dasselbe gar nicht passen, sondern man ihn vielmehr auf eine zarte Art schmeicheln muss. Doch hat alles seine Ausnahmen, so liebe ich z. B. diese gebundene Spielart nicht in den Läufen, in den chromatischen und verschiedenen andern Gängen des Basses, weil, das lange Nachsingen der stärkern Saiten übel lautende Töne verursacht. Solche Gesänge aber, welche bloss die wahren Noten des Accords enthalten, sie mögen wohl oder übel lautend seyn, werden durch diese Spielart vollkommen. Sie macht den Ton des Pianoforte weich und gleichsam sammetartig, und man kann dadurch die obern Töne dieses Instruments, welche zu einer gewissen Härte und Trockenheit geneigt sind, versüssen und erweichen.“ 8„Wenn man die rechte Hand mezzo forte ohne Dämpfer mit zugemachtem Deckel spielt, kann man eine Note, welche lange fortdauern soll, durch geschwindes Anschlagen, oder durch das Zittern des Hammers gegen die nämlichen Saiten sehr gut unterhalten, und dadurch eine Frauenzimmerstimme nachahmen, nur muss die linke Hand dabei den Bass mezzo forte, und die Begleitungstimme pianissimo spielen, bei jeder Veränderung muss man alsdann um des Uibellauts willen, der bei vielen Fortsingen den Tönen entsteht, die letzten gespielten Noten des Accords dämpfen, die ersten Noten des folgenden Accords aber gleich sogleich ohne Dämpfer anfangen.“ 9„Durch das Gegentheil, kann man das decresc. welches z. B. der untergehenden Sonne gleicht, sehr gut ausdrücken. Man fängt dabei den Gang fortissimo mit aufgemachtem Deckel ohne Dämpfer an, lässt beim piano den Deckel nach und nach fallen, und endigt pianissimo mit dem Dämpfer.“ 10Harmonika ou Glassharmonika, harmonica de verre, instrument inventé par Benjamin Franklin en 1763. 11„Die Harmonika kann sehr gut ohne Dämpfer nachgeahmt werden, nur muss man sie, wie jedes Instrument, welches man nachahmen will, nach ihrem wahren Charakter behandeln. Im Ganzen verlangt die Harmonika empfindungsvolle Stücke von langsamer Bewegung, mit unterhaltenen oder fortsingenden Tönen. Um aber dieses Fortsingen auf dem Pianoforte hervorzubringen, dazu giebt es kein anderes Mittel, als geschwindes Angeschlagen des nämlichen Tons, oder geschwindes Zittern des Hammers gegen die nähmlichen Saiten, wie ich schon vorhin erinnerte. Alle Noten des Gesangs und der Begleitungstimme, müssen hierbey sich in dem nämlichen Accorde befinden, und wenn man den Accord verändert, so müssen die Töne des vorhergehenden, wenn es der Ausdruck erlaubt, nach und nach erlöschen, oder gedämpft werden, und die Töne des neuen Accords sogleich ohne Dämpfer anfangen, denn ohne diese Vorsicht würde der Nachhall vergangener, und der Klang gegenwärtiger Noten, einen abscheulichen Uibellaut hervorbringen.“ 12„Allein um diese Wirkung hervorzubringen, muss der Spieler das Pedal genau mit der Octave zugleich andrücken; denn auch nur um einen Augenblick später, wirkt das Pedal nicht mehr, und die Octave bleibt kurz und trocken. Da ferner diese Octave durch den ganzen Takt klingen soll, so darf er das Pedal nicht eher auslassen, als mit der letzten Achtel, um es dann mit der nächsten Octave sogleich wieder zu nehmen.“ 13„Das Pedal darf nur so lange fortgehalten werden, als die Stelle aus einem Accorde besteht.“ 14„Man sieht, wie im 6ten Takte beim jeden Accord ein neues Pedal genommen werden muss. Dagegen bleibt das Pedal im 7ten Takte durch 2 Accorde, weil besonders daran liegt, dass das untereE fortklinge, und weil die Stelle pp ist, wo das dissonierende nicht auffält.“ 15„Wenn eine untere Bassnote sehr kräftig angeschlagen wird, während die nachfolgende höhere Fortsetzung piano nachfolgt, so kann auch während dem Pedal einiger Accordwechsel stattfinden, weil die untere Note als Grundbass forttönt.“ 16„Bei äusserst zart anzuschlagenden Stellen kann das Pedal bisweilen durch mehrere dissonirende Accorde fortgehalten werden. Es bringt da die sanftverschwebende Wirkung der Äolsharfe, oder einer sehr fernen Musik hervor.“ 17„Ein sehr sanfter Schluss, dessen Accord nicht wechselt, ist stets mit diesem Pedal zu spielen.“ 18„Das Pedal wird am Ende noch so lange gehalten, als der letzte Accord deutlich tönt.“ 19„Es gibt Tonsetzer, in deren Werken das Pedal fast gar nie angewendet werden soll, dagegen Andere, wo es durchaus nothwendig ist. Mozart, Clementi, und deren Zeitgenossen konnten davon keinen Gebrauch machen, da es damals noch gar nicht erfunden war. Erst zu Anfang dieses Jahrhunderts haben Beethoven, Dussek, Steibelt, etc., dasselbe in Anwendung gebracht, und auch Clementi hat es in der späteren Zeit häufig genug benützt. Beethoven hat mehrere Clavierwerke eigends darauf berechnet, wie z. B das Finale der C-dur Sonate op. 53, welches ohne Pedal gar keine Wirkung machen würde. Fast alle neueren Tonsetzer benützen es sehr häufig, wie Ries, Kalkbrenner, Field, Herz, Liszt, Thalberg, Moscheles, in seinen neuren Werken etc., und es versteht sich von selber, dass der Spieler es überall nehmen muss, wo er es angezeigt findet. Nur hat er auf die Accordenwechsel auch da Rücksicht zu nehmen, wo bisweilen das Pedal im Stich zufällig zu lange dauernd vorgezeichnet steht. In Hummels Werken findet man es selten, und kann es auch meistens entbehren. Eben so ist es nicht rathsam, es in älteren Clavierwerken, wie, z. B. bei Mozart, Em. Bach, in den älteren Clementischen Sonaten, oft anzuwenden;denn der Gebrauch dieses Pedals hängt sehr von den Compositionsarten ab, deren es, wie wir später sehen werden, mehrere sehr verschiedene gibt. Noch ist zu bemerken, dass Beethoven in der frühern Zeit das Nehmen des Pedals mit den Worten Senza Sordino Bezeichnete. Das Wort con Sordino zeigt in dem Falle an, es wieder wegzulassen.“ 20“Beethoven, in particular, employed it in the performance of his Pianoforte works much more frequently than we find it indicated in those compositions.” 21„Beim wiederkehrenden Thema Largo wird das Pedal während dem Recitativ fortgehalten, das, wie aus weiter Ferne klagend, ertönen muss.“ 22„Diese Bewegung dauert durch das ganze Stück und wird nur durch die genaue Beachtung des piano, des forte, crescendo, diminuendo, und auch durch die Benützung des Pedals bei harmoniösen Stellen belebt.“ 23„Mit dem Worte harmoniös bezeichnen wir vorzüglich eine richtige Anwendung des Pedals durch die Dauer einer consonirenden Harmonie.“ 24„Beethoven, der dieses Concert 1803 öffentlich spielte, liess das Pedal durch das ganze Thema fortdauern, was auf den damaligen schwachklingenden Clavieren sehr wohl anging, besonders, wenn auch das Verschiebungspedal dazu genommen war. Aber jetzt, wo der Ton weit kräftiger geworden, würden wir rathen, das Dämpfungspedal bei jedem bedeutendern Harmoniewechsel immer wieder von Neuem zu nehmen, jedoch so, dass im Klange keine Lücke merkbar sei. Denn das ganze Thema muss wie eine ferne, heilige und überirrdische Harmonie klingen.“ 25„Dieses Rondo von pastoralem Character ist ganz auf den Gebrauch des Pedals berechnet, welches hier wesentlich erscheinet.“ 26“During this epoch the Pianoforte was considerably improved. Thicker strings were used for it, whereby the upper octaves which had previously been so weak in tone, acquired unusual power and melodiousness. And lastly, between the years 1820 and 1830, the important covering of the hammers was brought to such a degree of perfection, especially by the Vienna manufacturers, that, by the mere touch, we could draw from each key numerous shades of tone, and suddenly gain a new feature in Pianoforte playing. Without having recourse to those mechanical contrivances – the pedals, it became possible to execute the lightest pianissimo; whilst, in each octave, a more energetic touch produced not only greater power, but in a measure quite another kind of tone. […] From this period may be dated the invention of the modern style of Pianoforte playing, which has now become general. While the notes of a melody are struck with energy in a middle position and their sound continued by a skilful use of the pedal, the fingers can also perform brilliant passages piano, with a delicate touch; and thus arises the remarkable effect, as if the melody were played by another person, or on another instrument.” 27“We have yet to remark on Liszt’s compositions, that he sometimes employs the pedal uninterruptedly during chromatic and other runs in the lowest part of the bass, and thereby produces a mass of sound, which, like a thick cloud in a picture, is only calculated for the total effect. When introduced sparingly and in the proper places, this effect is by no means unartistical for even Beethoven has occasionally had similar in view, and the modern school makes sufficiently frequent use of it.” 28“We think it has now been proved, that the present style of Pianoforte playing consists in a degree of bravura which can scarcely be exceeded, in a highly refined expression, but particularly in effects which are produced by the use of the pedal.” 29“The first of these, is, the abuse of the pedal. Many players have so much accustomed themselves to employ the same, that a pure and classical performance with the fingers only, has been almost totally neglected; - that some are scarcely in a condition to perform a simple, four-part, connected passage duly legato without the pedal; - that the fingers, as well as the ear, always rely simply on the connection and effects producible by the pedal, and that consequently the foot performs almost a more important part than the hands. Hence, many pianists who are masters of all this modern art, are quite unable to play a simple Sonata by Mozart or Clementi, or a Fugue of Bach, in a worthy manner.” 30„Übrigens hüthe man sich, von diesem Pedal einen immerwährenden Gebrauch folglich Missbrauch zu machen. Alles verliert seinen Reitz, was man zu oft anwendet. Das klare deutliche Spiel bleibt immer die Regel, das Übrige sind nur Ausnahmen.“ 31Méthode de Lechetizky, voir Brée, 1913. 32„Nun gelangen wir zu Spielfreiheiten, die direct dem Gebiete des Virtuosenthums angehören. Die klingenden Pausen benützt der Virtuose auch zur Verstärkung des Anschlages. Der Grad der Tonstärke ist bei dem Legatospiele ein begrenzter, so lange man kein Pedal tritt. Das Wachsen der Tonstärke hängt, ausser dem Drucke des Armes, hauptsächlich noch von dem Heben der Finger ab. Je höher man den Finger hebt, desto stärker wird der Anschlag sein. Höher aber kann man den Finger nicht heben, als er lang ist; daher hat die Tonstärke des Fingerlegato theilweise ihre Grenze in der Länge der Finger. Reicht die Stärke des Fingerlegato nicht aus, dann bleibt nichts anderes übrig, als dass man das Legato überhaupt aufgibt. Man muss dann mit den Fingern staccatirenund die Bindung durch das Pedaltreten herstellen. Fortissimo-stellen spielt man aus dem Grunde selbst dann staccato, wenn in den Noten ausdrücklich Bindungsbögen angezeigt sind.“ 33„Da also das Pedal jeden angeschlagen Ton verschönert und verstärkt, so trete man das Pedal bei jeder einzelnen längeren Note, sowie bei jedem stillstehenden Accord. Jeden einzelnen Ton und jeden solchen Accord, dessen Dauer lang genug ist, um während derselben den Fuss auf das Pedal zu setzen und abzuziehen, nehme man mit Pedal, mag das Treten vom Componisten angezeigt sein oder nicht. In diesem Fall also bildet die Dauer der Note ein Pedalzeichen. So z. B. tritt man das Pedal bei der D-moll-Sonate von Beethoven bei dieser Stelle Man spielt also die Melodienoten mit dem Fusse mit, und nur bei den zu kurzen Noten lässt man den Finger allein spielen.“ 34„Die Antwort auf die Frage, wann man das Pedal treten dürfe, wäre sehr einfach, wenn man mit der gedruckten alten Schule sagen würde Man trete das Pedal überall, wo es angezeigt ist, und nirgends, wo das Zeichen fehlt. Diese Regel aber genügt nicht, erstens weil es Componisten gibt, welche es geradezu verschmähen, das Pedal anzuzeigen, da sie voraussetzen, dass der Spieler, welcher sich an ihre Compositionen wagen darf, ohnehin genug Intelligenz besitzen muss, um das Pedal richtig zu gebrauchen; zweitens genügt die Regel nicht, weil die Zeichen selbst von den besten Componisten nicht genug gewissenhaft gesetzt werden; drittens genügt sie nicht, weil sich das übliche Zeichen zur genauen Angabe des Pedalgebrauches überhaupt nicht gut eignet. Wo der Componist gar keine Zeichen angibt, da ist der Laie wohl vollkommen rathlos, aber doch ist der gänzliche Mangel des Zeichens nicht so gefährlich, wie eine total falsche Angabe für den Gebrauch; denn wo die Zeichen gänzlich fehlen, da fühlt sich doch der Spieler zu eigenem Nachdenken berufen, wo aber ein Zeichen besteht, da legt sich ihm die Verpflichtung auf, zu gehorchen. Es gehört viel Selbständigkeit von Seite des Spielers dazu, bis er es wagt, die Angabe eines Componisten mit Bewusstsein umzustossen.“ 35„Ein grosser Fehler der Componisten ist ferner der, dass sie die Pedal- und Vortragszeichen gewöhnlich nur am Schreibtisch niederschreiben, vielleicht, ohne sie auch nur ein einzigesmal am Claviere zu probiren. Gar oft rührt dies wohl davon her, dass sie der Componist in der Nacht notirt, also zu einer Zeit, wo das laute Musiciren unzulässig ist.“ 36„Doch nicht allein Moscheles hat sich so vergangen, fast alle Componisten setzen falsche Pedalzeichen. Wohin wir blicken, fast überall zeigen sich grobe und gröbste Fehler. Rubinstein gab mir eigens an, dass ich ja nicht vergessen solle anzuführen, dass die meisten Pedalzeichen in den Werken Chopin falsch gesetzt seien.“ 37„Chopin, dieser geniale, geschmackvolle, feinfühlende Componist und Virtuos möge Ihnen auch hier zum Muster dienen…. Aber untersuchen und beobachten Sie seine sorgfältige und delikate Bezeichnung in seinen Compositionen, so werden Sie sich über richtigen und schönen Gebrauch des Pedals vollständig unterrichten können.“ 38“By some musical writers of high rank I was most flatteringly alluded to as “one of the most distinguished” or even in some instances “the most distinguished” representative of the older school of piano playing. I began to meditate about the difference between the older and the new schools of pianism. […] From about 1833 until 1848, the very quintessence of piano playing seemed to be embodied in three names Chopin, Liszt, Thalberg. Thalberg was a wonderfully correct and brilliant player, but without great musical distinction. His most conspicuous trick consisted in declamating [ declaiming] a melody with the thumb and surrounding the theme with most brilliant scales, arpeggios, passages, etc. Even this device he took from Parish Alvars, the famous harpist, who deserves lasting memory, as even the great Richard seems to have used it, translating this musically effective scheme for grand orchestra in this Tannhäuser Ouverture. […] In the “Triumvirate” of Chopin, Liszt, and Thalberg, Chopin holds easily the place of Caesar Octavianus, Liszt the place of Antonius with many Cleopatras! and Thalberg of Lepidus. We could easily dismiss Thalberg from his exalted position, replacing his name with that of Anton Rubinstein, It is true that Rubinstein was lacking in finesse of execution and even to a certain extent of interpretation, and that his passages were often blurred beyond recognition, but the heroic vein of his style, his colossal climaxes, and in the first place his compositions gave him claim to true greatness. Moreover, he was to my knowledge the first pianist who introduced the syncopated pedal to his readings. This may sound incredible to the younger generation of pianists who learned the right use of pedals almost in their cradles, who were told almost when they began to study that one should not strike keys and pedal simultaneously. They were told to come down with the foot on the pedal at the very moment when they raise the hands from the keys in order to avoid blurs and to keep a continuous flow of the melodic line, keeping the sound ringing now with the hands, now with the pedal, without break. I can prove it by a letter which Liszt wrote to Louis Köhler, the well-known piano pedagogue and musical critic, in July 1875. When Köhler sent him a copy of his technical studies, where he introduced some exercises for the syncopated pedal, Liszt answers with the following lines I omit the beginning of the letter as not pertinent to our theme “Best thanks for your kindly letter and for sending your Opus 147 “Technische Künstler-Studien”. And although I am more disposed to turn away from than toward Methods and Pedagogics, still I have read this work of yours with interest. Theentrance of the pedal after the striking of the chords as indicated by you at the beginning of page three, and as consistently carried through by you almost to the utmost extreme, seems to me an ingenious idea, the application of which is greatly to be recommended to pianoforte players, teachers and composers - especially in slow tempi.” This letter proves beyond any doubt that Liszt, the supreme ruler over the piano, did not use the syncopated pedal, but not only this it proves that he did not even grasp the immense importance of the discovery when it was brought to him by Louis Köhler. Who invented the syncopated pedal? Mikuli, and consequently Chopin, did not know it. Köhler does not put forth any claim for the discovery, nor did Rubinstein. The great benefactor and inventor deserves to be immortalized. I consider the syncopated pedal to be one of the most important discoveries because it promotes music and makes true musical readings possible. It constitutes the high-water mark between a glorious past and a more glorious future. No more painstaking fingering for legato chords, no more dry playing without pedals and without overtones, in order to avoid blurs. The syncopated pedal signifies the emancipation from dry or blurred tone, the emancipation of wrist and arm from sticking to the keys; it constitutes true orchestral playing; in its unbroken cantilena, it is superior even to other musical instruments and to the exhaustible human voice. I call this discovery one of the most important in the history of piano playing. Alas, it was also so far the last one! […] After having stated the merits and the shortcomings of the methods of Chopin, Liszt, Thalberg, and Rubinstein, it seems very easy to answer the question What progress has been made by and what are the characteristics of the new school of piano playing; that is, the school of the younger generation of pianists? The answer must be the following There is no such thing in existence as a “new school of piano playing.” The mere fact that one has not studied with Liszt, that one has not heard the Chopin school, and that one has never been privileged to listen to Rubinstein is a colossal drawback and can never constitute in its helpless negativity any claim to distinction or greatness. Having missed the great Triumvirat Liszt-Chopin-Rubinstein, the pianists of the younger generation are bound to learn from those of us who had the great privilege to study directly or indirectly with these pianistic and musical giants. If they choose to turn away from us they will not harm us, but themselves.” Il est très intéressant de noter que Milchmeyer précise la manière d’utiliser le registre des étouffoirs, pratique qui ne correspond pas à la nôtre aujourd’hui. En effet, il dit qu’il faut étouffer la dernière note de l’accord pour pourvoir jouer la première note de l’accord suivant sans étouffoirs. Cette pratique diffère de la pratique moderne, que l’on nomme pédale syncopée ; les étouffoirs sont baissés au moment où la première note de la nouvelle harmonie est jouée puis ils sont immédiatement relevés pour laisser à nouveau les cordes vibrer. La pratique décrite par Milchmeyer sera encore utilisé Pour citer ce document Pierre Goy, L’art de la pédalisation peut-on jouer d’après les Urtexte ?», La Revue du Conservatoire [En ligne], Contenus, Le deuxième numéro, La revue du Conservatoire, Dossier notation et interprétation, mis à jour le 27/06/2013, URL Quelques mots à propos de Pierre Goy Pierre Goy étudie le piano avec Fausto Zadra, Edith Murano, Esther Yellin et Vlado Perlemuter, et participe à des cours d’interprétation notamment avec Jörg Demus et Nikita Magaloff. Passionné par les possibilités expressives des instruments anciens, il suit les séminaires de Paul Badura-Skoda et de Jesper Christensen. Pierre Goy cherche à rendre la musique de chaque époque avec l’instrument correspondant. Il a enregistré les Années de pèlerinage, Première année Suisse de Liszt cantando 9814 ; Chopin à Vienne lyr 247 ; Claviers mozartiens lyr 2251 Diapason d’or. À paraître en 2013, Chopin œuvres concertantes Concerto en mi mineur, Krakowiak, et Fantaisie, avec accompagnement de quatuor membres du Giardino Armonico. Il forme avec Nicole Hostettler un duo aussi bien à deux pianoforte, au clavecin et au pianoforte, ou à deux clavicordes. Ils ont enregistré J. G. Müthel cantando 2016, et Armand-Louis Couperin & les claviers expressifs de Pascal Taskin lyr 2262. En formation de musique de chambre il a pour partenaires entre autres des membres de l’Orchestre de la Suisse romande, des membres d’Il Giardino Armonico, le Quatuor Mosaïques, l’Ensemble baroque de Limoges. Il enseigne dans les hautes écoles de musique de Genève et Lausanne. Il transmet également ses connaissances des instruments anciens ainsi que les pratiques d’interprétation lors de masterclasses, notamment à l’Abbaye de Royaumont. Pierre Goy est l’instigateur des Rencontres internationales harmoniques de Lausanne qui rassemblent tous les deux ans depuis 2002 des facteurs d'instruments, des musiciens, des musicologues et des conservateurs de musée autour des instruments anciens.
Août23 2022. Attractivité Culture et Patrimoine. Institution charitoise aux allures de grande famille heureuse, le festival Blues en Loire a fêté ses 20 ans, du 15 au 20 août, en semant les concerts dans la ville et alentour. Plus de 5 000 spectateurs ont vibré au charme enivrant d’une musique qui, à l’instar du fleuve aux humeurs
L’harmonica est un instrument aux motifs, formes et sons fascinants, et même aux défis, qui permettra à tout musicien de rester au sommet de sa forme. Vous n’aurez pas encore tout à fait compris tout cela si vous commencez tout juste à explorer ce merveilleux outil. Au lieu de cela, vous vous demanderez quel harmonica est le meilleur pour un débutant, lequel sera le plus facile à apprendre ou lequel sonnera le mieux. Au cas où vous ne le sauriez pas, il existe deux types d’harmonicas diatonique jusqu’à dix trous et chromatique 12-16 trous. Bien que cela puisse compliquer davantage votre processus d’achat, le reste de ce guide vous expliquera chaque harmonica y compris son type et le genre de musique pour lequel il a été conçu. Dans notre revue des meilleurs harmonicas du marché, nous avons examiné une large sélection d’instruments et leurs caractéristiques importantes, en réduisant notre liste aux cinq meilleurs harmonicas pour un joueur débutant. Les caractéristiques les plus importantes qui ont été prises en compte pour chaque produit sont le type d’harmonica chromatique ou diatonique, la tonalité accordée de chaque instrument et la qualité des matériaux utilisés dans la conception de chaque modèle. En ce qui concerne la tonalité de départ, nous avons tenu compte des préférences de la plupart des joueurs de harpe. En outre, les meilleurs instruments étaient ceux qui utilisaient des matériaux qui non seulement se maintenaient bien ensemble, mais amélioraient également la qualité et la pureté du son. L’article suivant est le fruit de recherches approfondies, qui ont nécessité une étude sur la conception des harmonicas et des matériaux couramment utilisés dans leur fabrication, ainsi que les opinions et les critiques des musiciens qui ont utilisé, ou utilisent actuellement, les instruments énumérés ci-dessous. En outre, nous sommes allés à la source, pour interroger les fabricants sur chaque harmonica et sur le raisonnement qui sous-tend la conception et la tonalité de chaque instrument. Notre recherche est organisée ci-dessous sous forme d’un tableau énumérant chaque produit et d’un examen détaillé des avantages et des inconvénients de l’achat. Vous trouverez ci-dessous notre guide d’achat qui explique les caractéristiques à prendre en compte lors de l’achat d’un harmonica pour débutants, ainsi que les réponses aux questions fréquemment posées par d’autres musiciens. Nous espérons que ce guide unique en son genre vous aidera à devenir un grand harpiste, avec un harmonica unique, le meilleur pour vos humbles débuts. Conseils généraux sur l'achat d'une harpe pour débutants Si vous êtes débutant - la première fois que vous tenez une harpe, la première fois que vous soufflez dans une ne vous ruinez pas avec des harmonicas artisanaux et des dessins allemands. De plus, il peut être dans votre intérêt de ne pas commencer avec un harmonica chromatique. Le meilleur ami du débutant sera une harpe diatonique relativement bon marché, d'une part, pour sa gamme de sons et ses options plus limitées idéale pour le processus d'apprentissage, et d'autre part, pour sa structure, qui se prête à l'apprentissage des techniques essentielles de conduite des rythmes et des harmonies bloquées par la langue. Les débutants complets devraient considérer ces trois modèles ci-dessus le Fender Blues Deluxe 7-Pack particulièrement adapté aux débutants car il comporte 7 harpes, chacune avec une note différente, l'Anwenk C 10H 20R, et la Seydel 1847 Silver C. Ce sont toutes des harpes diatoniques d'excellente qualité, et les deux dernières sont même des modèles qui méritent d'être joués. Caractéristiques spécifiques à rechercher dans un harmonica idéal pour les débutants Les caractéristiques et les matériaux de leur conception feront ou déferont votre choix d'harmonica. Par exemple, les harmonicas fabriqués à la main sont généralement en bois avec des anches en laiton, et ces harpes ont tendance à offrir un meilleur contrôle des notes et de la circulation de l'air. En revanche, les harmonicas usinés qui sont souvent entièrement en métal ont tendance à produire des sons plus forts et plus résonnants ou vibrants, comme les sons des mélodies de jazz et de pop. Tapez Il existe trois types d'harmonicas diatonique, chromatique et trémolo. Le plus souvent, vous ne verrez que des harpes diatoniques et chromatiques car elles sont très courantes. Une harpe trémolo, en revanche, est distincte, car elle est conçue avec deux anches par note - une anche est légèrement pointue, l'autre légèrement plate, et ensemble elles créent la note complète. Ces harpes ont tendance à avoir un son ondulant ou gazouillant associé à la musique orientale certaines régions d'Europe et d'Asie, bien qu'elles soient parfois utilisées dans la musique folklorique ou classique. La seule harpe trémolo de cette liste est la Hohner 56-C/G 48-H à double face. Bien que les débutants puissent facilement jouer de ces types de harpes, elles sont généralement fabriquées sur mesure et plus chères que les harpes diatoniques ou chromatiques. Les harpes diatoniques ont un son de flexion qu'elles seules peuvent produire créé en tirant un souffle et en expirant une note. La flexion est l'une des techniques les plus faciles à apprendre avec une harpe diatonique et se prête à la plupart des chants. Les genres de musique joués principalement à l'harmonica diatonique sont le blues, le rock, le country, le folk et le classique. La harpe diatonique est idéale pour les débutants en raison de son large éventail et de sa diversité. L'une des meilleures options pour un nouveau joueur de diatonique est le Do d'argent Seydel 1847. Les harmonicas chromatiques ont généralement un bouton sur le côté qui vous permet de jouer la gamme majeure normale et aussi les notes de demi-pas entre les deux. Avec une harpe chromatique, vous pouvez pratiquement jouer n'importe quelle gamme dans n'importe quelle tonalité, et en passant d'une option à l'autre, vous obtiendrez le son bluesy que la plupart des harpistes désirent. Ces harpes ont également tendance à avoir plus d'anches et plus de trous, ce qui permet d'obtenir une gamme plus large pour apprendre des morceaux plus compliqués. Le Hohner Marine Band C est un modèle peu coûteux qui a l'air super et sonne encore mieux, particulièrement adapté à la musique blues. Clé Un ensemble d'harmonicas dans les tonalités de la, si b, do, ré, fa et sol conviendra à la majorité des situations de jeu. Cependant, la plupart des harpistes débutants et intermédiaires ont tendance à s'en tenir à la tonalité de do, ou à utiliser des harpes chromatiques/trémolos pour passer rapidement d'une tonalité à l'autre. La tonalité que vous utilisez dépend généralement du genre de musique que vous jouez. Par exemple, le morceau de blues typique se situe dans la tonalité de Mi, La, Sol, Do ou Ré. Si vous avez un harmonica qui commence dans la tonalité de Do et qui est assez long pour jouer toutes ces autres tonalités, vous serez votre meilleur ami - si vous jouez du blues et que vous n'avez pas peur des longues harpes chromatiques. Cependant, si votre préférence est différente ou si vous ne l'avez pas encore apprise, commencez par les harpes diatoniques. Nombre de trous et de roseaux Les anches sont généralement fabriquées en laiton. Cependant, on trouve des harpes avec des anches en acier, en aluminium et en plastique. Lorsque l'air passe à travers le couvercle de l'anche, chaque anche de fines bandes qui sont plus ou moins longues selon la note vibre et crée un son notes. Selon le nombre de trous que comporte une harpe, vous pouvez faire vibrer plus d'anches en général, il y a plus d'anches par nouveau trou et jouer plus de notes. Cependant, vous pouvez également appuyer avec vos doigts et vos lèvres pour supprimer le son et contrôler votre musique. Matériel L'un des seuls modèles entièrement métalliques de cette liste est le Silver C Seydel 1847. Grâce à ses matériaux entièrement métalliques, la harpe émet un vibrato bourdonnement métallique, ce qui est plus courant dans les morceaux de jazz et le blues du sud. Ce n'est là qu'un exemple de l'effet majeur que peuvent avoir les matériaux sur le son. Un harmonica fabriqué à la main à partir de composants en bois, comme le bois d'érable Hohner 56-C/G 48-H, possède une qualité sonore plus douce pour la musique folk, pop et country. Il est plus facile d'expliquer cela en disant que les modèles en bois atténuent les sons et vous donnent plus de contrôle, alors que les modèles en métal sont plus forts, mais avec moins de contrôle. Facilité d'utilisation Les petits harmonicas ne sont pas nécessairement "plus faciles à utiliser", mais ils sont plus faciles à transporter, à tenir et à apprendre. Ces caractéristiques peuvent les rendre plus faciles à utiliser pour un enfant ou un adolescent. En outre, il est beaucoup plus simple de transporter l'harmonica dans un étui lorsque vous allez à un entraînement ou à un spectacle ailleurs. Les étuis protègent également vos harmonicas, alors qu'en les gardant dans vos poches, vous risquez de les abîmer avec des peluches, de la sueur, ou même simplement en cognant votre poche contre quelque chose. Pour les débutants qui veulent des petites harpes, un grand choix et un étui de transport, vous devriez envisager de vous procurer le Fender Blues Deluxe 7-Pack, d'un rapport qualité-prix exceptionnel. Caractéristiques supplémentaires Les caractéristiques finales qui pourraient vous aider à choisir entre deux ou plusieurs modèles pourraient être Si sa conception à la main ou non Si les fabricants le font dans d'autres notes Si vous pouvez y jouer avec des objets tranchants ou plats Si des éléments métalliques tranchants vous arrachent la barbe Notre verdict En conclusion de ce guide, nous aimerions indiquer les trois meilleurs candidats pour tout débutant. Examinez attentivement ces harpes fantastiques et les raisons pour lesquelles nous pensons qu'elles sont les meilleures Seydel 1847 C. Cette harpe est diatonique et dans la tonalité de C, qui est la meilleure pour commencer. En outre, elle convient à tous les styles de musique et présente un design allemand très métallique. Bien qu'elle soit un peu chère, elle est très durable et de bonne qualité, de sorte que vous n'aurez pas besoin de la mettre à niveau avant longtemps. Hohner Marine Band C. Avec son beau design allemand fait à la main et son corps en poirier élégant, cette harpe chromatique devrait être beaucoup plus chère qu'elle ne l'est. Cependant, c'est le prix parfait pour un débutant qui ne veut pas casser la banque, et elle se prête à l'art historique de la musique blues au bord de la rivière. Anwenk C 10H 20R. Cette harpe diatonique se présente dans la tonalité traditionnelle du do et est fabriquée avec des éléments en bois pour un meilleur contrôle. Son prix est le meilleur disponible sur le marché, et bien qu'elle ne soit pas adaptée aux concerts, elle est idéale pour la pratique personnelle et les spectacles de rue.
Providedto YouTube by Believe SAS Ce n’est qu’un au revoir · Maurice Dadier Les stars de l’accordéon, vol. 10 ℗ 2017 La Gagneraie Released on: 2017-01-06 Author: DR Composer: DR Auto-generated by YouTube.
LOST HIGHWAY 2021 MILTEAU / CARLTON MOODY / MANU GALVIN / JEAN-YVES LOZAC'H / GILLES MICHEL / CHRISTOPHE DESCHAMPS I’m a rollin’ stone all alone and lost … »* Est-ce la musique qui fait les rencontres ou bien l’inverse ? Évoquer l’ombre de Hank Williams nous a rassemblés pour un détour par ce Lost enregistrement tout serein qu’il fut, est la poursuite d’un rêve agité. Le rêve d’un siècle de musiques jazz, rock, soul … et d’autres moins populaires mais tout aussi passionnantes blues, folk, country, qui font le bonheur des curieux d’humanité, des chercheurs d’histoires singulières, des regardeurs d’horizon … Adolescent, l’harmonica fût ma ligne directe avec l’Amérique, celle de tous les malentendus et de tous les possibles. À travers la musique, j’y ai découvert un monde d’injustices et de violence, de passion et de cultures multiformes. Mais surtout un monde de musique vivante tel que nous en avions perdu l’usage. Se réunir et jouer, juste pour dompter la solitude, avant de reprendre une route qui ne s’arrête qu’avec l’ Milteau *Lost Highway est une chanson de Leon Payne popularisée par Hank Williams en 1949 English Version They say music facilitates encounters, but it might be the other way around…This collective project entitled Lost Highway is a nod to the overpowering shadow of Hank they’ve come to life in a serene atmosphere, these recordings are the extension of a troubled dream. The musical dream of a golden century that encompasses jazz, rock and soul, as well as less popular, though just as thrilling idioms blues, folk and country sounds. Styles that meet the needs of lovers of singular narratives and open a teenager, the harmonica was my initial connection to America, a land of confusion where nothing is impossible. American music told me of a world of violence and inequity, of passion and cultural diversity. Above all, American music was endowed with a spirit and energy that had gotten lost over here. Getting together and playing, for the sake of taming solitude before hitting the road until oblivion sets in…JJ Milteau Lost Highway” is a Leon Payne song made famous by Hank Williams in 1949 Presse Milteau relance les chansons de Carlton Moody avec un cœur immense autant qu’impeccable mise en place, groove, énergie. » LE MONDE Une immersion dans une country music dépouillée, profonde et authentique. »AFP JJ Milteau et son harmonica donnent une fois encore l’occasion de savourer combien au-delà d’un langage parfaitement assimilé, ils savent renouveler et rendre incroyablement vivante l’esthétique du blues, de son ambiance, de ses traditions et de ses fulgurances »CLASSICA Mélodieux… enlevé… enjoué »JAZZ MANIA Jean-Jacques Milteau rend hommage à ces gueules noires en bleu de travail qui illuminent l’asphalte américain »JAZZ NEWS 10 somptueuses interprétations de splendides titres de Country Music… Les reprises sont superbes, l’interprétation magnifique et le chant impeccable.» PARIS-MOVE Mélange de classe et de spontanéité, on ne pourra que se régaler à l’écoute de ce Lost Highway » aux couleurs Country et Americana. »ZICAZIC L’occasion pour JJ Milteau de confirmer une fascination toujours intacte pour les musiques du sud des Etats-Unis »TSF JAZZ JJ Milteau n’est pas qu’un grand virtuose de l’harmonica, il est aussi créatif avec une sensibilité à fleur de peau, ce qui en fait un grand musicien. Ajoutez la voix de Carlton Moody et il n’en faut pas moins pour faire un superbe disque. »BLUES MAGAZINE L’harmonica de Jean-Jacques, superbe de bout en bout »SOUL BAG Une belle invitation à prendre la route »LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN Après avoir fait voyager ses harmonicas dans toute la musique américaine de ces dernières cents années, JJ Milteau revient aux racines et nous emmène sur les highways étasuniens. Il s’entoure d’une belle bande de musiciens, pour que commence l’escapade. » …un pur bonheur »L’ALSACE Ça swingue et soule, ça bluese et ça bouge, c’est chaud et c’est costaud, c’est du Milteau ! » 10 titres rutilants ! »Paris Jazz Club Au croisement du country, du blues, du folk et du bluegrass… une musique très expressive et peu bavarde. La Classe…»BATTEUR MAGAZINE CROSSBORDER BLUES 2018 HARRISSON KENNEDY / MILTEAU / VINCENT SEGAL Quand trois des plus grands artistes de blues de la scène internationale actuelle s’unissent pour créer une série d’explorations originales et jubilatoires en s’appuyant sur l’univers acoustique, cela promet un résultat à couper le souffle ! Respectueux du passé sans jamais sombrer dans la nostalgie, soucieux de tradition tout en abordant des thèmes actuels, curieux des mariages sonores inédits, ces trois bluesmen possèdent une formidable capacité d’invention et d’innovation que l’on nomme…… la la voix d’Harrison Kennedy, les harmonicas imaginatifs de Jean-Jacques Milteau et le violoncelle lyrique de Vincent Segal réunis ici pour la première fois, ce sera l’occasion pour ce trio de magnifier l’universalité véhiculé par le blues. Lire la suite... N’en déplaise à Donald Trump, aux empereurs chinois voire à Edouard Maginot, une frontière n’est pas un mur, bien au contraire. Son appréciation varie certes en fonction des époques et du côté d’où on la regarde espoir ou crainte, protection ou perspective, la frontière est juste indispensable à l’imaginaire de l’être humain depuis la nuit des qu’il en soit, une frontière délimite un territoire et la question du territoire va se poser de manière de plus en plus complexe face à la dématérialisation de la vie pourtant, quelle que soit sa forme, le territoire est indissociable de l’humain. Il aura toujours besoin de s’asseoir quelque part et de regarder l’horizon, par delà la frontière. » Milteau English Version Music knows no borders!! It is life’s gift to humanity, indeed it’s a grateful pleasure to feel and share music’s spirit with this release!»Harrison Kennedy Donald Trump, the emperors of China, or even Édouard Maginot might not agree, but borders are not walls. They’re anything but, in fact. Borders have served various purposes at different times and in different places a synonym of hope for some and fear for others, a symbol of protection or a representation of expanded horizons, borders is an integral part of human imagination since times their function, borders bound territories, and territories will soon become a complex issue with the ever-growing dematerialization of the social under one form or another, territories are undistinguishable from humans. Man will always need a place to sit in order to watch the horizon, on the other side of the border. »Jean-Jacques Milteau Music is what protects me from so many things, it is my magic house, much like the houses of sculptor Étienne-Martin. Whenever I listen or play, I feel good, just like when I sleep, all my doors are open. This house is made of water and steam. With JJ and Harrison, everything is open the ears, but also the skin, feet, lungs, the whole body… You think of nothing, only of the borders children create as they play, you are free to twist, cut, jump over space, even swallow it like a piece of candy. »Vincent Segal Looking back on my work as a producer over the past twenty-five years, I realize there are those I’ve taken great pleasure to be with in the studio, and those with whom I’ve always dreamed of sharing artistic Milteau and Harrison Kennedy belong in the first category. Our collaborations have shown me that their humane ways are a modest disguise for the powerful poetic sense that reveals their true experience with Vincent Segal is of a different sort. Vincent is well-known for his multi-faceted career, but his love of the blues is not as largely documented. Initiated to the emotional power of the genre by his father at an early age, Vincent burned up the blues circuit with his brother, from the Grande Parade du Jazz in Nice to the annual appearance of the Chicago Blues Festival caravan in their hometown, I mentioned the possibility of a blues project, Vincent would seem reluctant, invariably telling me, rightfully so, that he was not a idea behind this trio resulted from that observation. I’ve always felt it was possible for non African-American artists to tread the blues path with sincerity as long as they considered their musical journey not as blues per se, but as a conversation with the blues. CrossBorder Blues, built on the most stable of musical forms, the triangle, is the outcome of the fruitful encounter of three individuals, three generations, three present album is the fruit of this creolization process, an expression of the virtuous interbreeding long advocated by writer Édouard Glissant when he claimed that one could enrich one’s experience with the culture of others without losing oneself. You will find here original compositions as well as personal renderings of established standards, but every single one of these songs is preoccupied with the very raison d’être of the blues the cathartic need to tell about the flaws and turpitudes of the world, in order to overcome this album, Harrison’s voice, JJ’s breath and Vincent’s vibrations compose a painting that defies all styles, genres et traditions. I found a name for this timeless and limitless music, only bound by the wishes and needs of its creators CrossBorder Blues. »Sebastian Danchin Presse Douze titres magistraux de complicité, de créativité, d’émotion »Libération Une musique qui chante la fureur et la sueur, la douleur et l’aspiration au bonheur »L’Humanité Un harmonica vibrant, un violoncelle ici palpitant, là poignant et partout des cordes sensibles, qu’elles soient vocales ou instrumentales »Midi-Libre Le plaisir est palpable…un magnifique mariage musical… »L’express Une collaboration bluffante, pour faire vivre la musique du diable »Télérama Avec de tels musiciens, tout vaut d’être tenté… »Jazz Un blues intimiste qui ne manque ni de fulgurances, ni de coups de blues et de colère »Soul Bag Une atmosphère originale, un mariage sonore inédit à travers la musique du Diable, dans un univers acoustique et intime »Blues magazine Un opus alliant tradition et modernité, invention et innovation… » Le quotidien du médecin Un climat envoutant…invention… Lyrisme… poésie…Un coup de cœur » ABS Magazine Innovateur, magique, surprenant »Arcadia negra Intonations profondes et liberté de phrasé de Kennedy… maestria et feeling de Segal… lignes en contrepoints de Milteau qui magnifient le chant… authentique et émouvant »Jazz à Babord Âme et talent…dans une parfaite harmonie »Le cri du coyote La voix chaude et la guitare charmeuse d’Harrison, le souffle de Jean-Jacques Milteau et les frottements de Vincent Segal magnifient le tout… »Zic à zic Un projet qui rappelle d’universalité du blues, dans une forme acoustique délibérément apurée »Son du monde MIGRATION BLUES 2017 ERIC BIBB avec MICHAEL JEROME BROWNE & MILTEAU Après le succès de Lead Belly’s Gold, Eric Bibb et s’associent au multi instrumentiste canadien Michael Jerome Browne pour produire Migration Blues. L’album, sobre mais dense, traite des déplacements forcés depuis l’exil des noirs américains jusqu’aux réfugiés qui périssent en mer de nos jours. Les critiques sont dithyrambiques … Nous avons reçu le blues en héritage. Ça ne signifie pas qu’il faut le muséifier. La plupart des grands bluesmen furent des innovateurs en leur temps. Beaucoup étaient des migrants. Émigrer signifie prendre son futur à bras le corps. C’est une des leçons du blues, transcender le fatalisme et rendre le pessimisme positif »JJ Milteau English version … Milteau is a unique harp player. He doesn’t stick to what you might expect a blues player to do, but instead finds original and interesting ways to accompany Bibb. He doesn’t draw attention to himself, which makes him indispensable. His ability to serve the song, to know when to come in and when to bow out, is the sign of a seasoned pro with an innate sense of what is needed. »THE FLAME STILL BURNS Eric Bibb is on a roll… and Migration Blues may be his masterpiece… Minimalist harmonica player, JJ Milteau… prefers tastefully understated, languid nuances… This album is as close to perfect as it gets, starting with CD sleeve’s su- perb design… Anyone who knows Eric Bibb’s recent work, especially with Browne and Milteau, knows that this ensemble is musically refined and elegant. Bibb on his own is remarkable… Milteau adds light dabs of color accentuation here and there, just where needed. Musically things are quintessential. Every note counts. »LIVING BLUES“Despite the seriousness of the topics, Bibb’s voice and music make it all very listenable. Milteau’s Harmonica is an important component to the sound on many of the songs as it provides a nice counterpoint to Bibb’s guitar work.”CASHBOX MUSIC REVIEWS Mr. Bibb’s current offering is primarily a trio affair, ably assisted by guitarist Michael Jerome Browne and harmonica player JJ Milteau. The threesome’s chemistry generates a constant incandescence, adding just the proper amount of heat underneath Bibb’s tales of folks on the move. »ROOTS MUSIC REPORT Bibb’s warm voice and his guitar is exclusively backed for most of the record by only Michael Jerome Browne guitars, banjos, mandolin and the harmonica talents of JJ Milteau, who recently made a live record with Bibb. As Milteau and Browne also pitched in on the production and songwriting, it’s virtually a full-blown collaboration among the three. »SOMETHING ELSE Michael Jerome Browne and JJ Milteau bring their considerable talents to the fore and provide layers of emotion to the compositions with intuitive and subtle turns. Together they buoy and challenge Bibb in his effort to tackle a complex issue in song. While this album is birthed out of Bibb’s singular vision, it is also one of his most collaborative works to date. Three of the fifteen tracks find Bibb sharing writing credits with Browne and Milteau. There are covers of two songs by Browne, and one track, a delightfully giddy Cajun number, written by Browne and Milteau. The liner notes give producer credits to all three men. Sitting in the lounge of the General Lewis Inn after his recent West Virginia gig, Bibb expressed his excitement for this project. “I’ve recorded with JJ before, but I’ve never done a whole album with Michael, and I was glad we got to do this. It was time.” … The Cajun number, “La Vie C’est Comme un Oignon,” is penned by Milteau and Browne. Browne, an American who has lived most of his life in Canada, and Milteau, who is French, celebrate the cultural gifts that the Acadians brought to America and the world. Expelled from Nova Scotia by the British in the mid-1700s, many migrated to Louisiana, enriching their new homeland in the process. This exuberant tune shows the resolve of a people and way of life in the midst of forced change. The Band classic, “Acadian Driftwood” speaks of the same event. All I know is Browne and Milteau seem to be having a hell of a good time … »THE FLAME STILL BURNS Presse A propos de Migration Blues »… »Le binôme Bibb et Milteau signe un nouvel album virtuose, lyrique, profond, généreux. De fait, l’orphelin syrien, l’ancien esclave noir américain de Clarksdale, et le Bluesman lambda aspireraient au même aboutissement la liberté. »LIBÉRATION Ça va jazzer » La sobriété chantante de la voix d’Eric ne gâte rien. Mais ses deux compères ont aussi leur part de responsabilité Jerome Brown fait ici sonner un banjo, là un violon, là une deuxième guitare sans jamais faire le malin ; et notre Jean-Jacques Milteau national confirme, avec la délicatesse virtuose dont il est capable, qu’un harmonica bien employé peut sourire et pleurer en même temps. »LE NOUVEL OBSERVATEUR Eric et ses partenaires livrent un album minutieux, délicat et mélodique, entre folk, blues et country. Mettant l’émotion en avant, les musiciens jouent sur la retenue, à l’image de l’harmoniciste JJ Milteau, discret, jamais envahissant mais aux interventions toujours justes. » LOST IN ANALOG 2016 Luc, Christophe, Manu, Gilles et moi nous connaissons depuis trente ans. Christophe, qui est un cuisinier accompli, nous a convié à dîner et nous en avons profité pour enregistrer chez lui quelques titres que nous aimons. Une seule prise, no overdubs, beaucoup de souvenirs…Nous avons choisi d’être musiciens pour partager une passion. Nous avons eu la chance de jouer dans le monde entier et nous accompagnons les artistes les plus populaires. Lorsque le numérique est arrivé, nous l’avons adopté avec enthousiasme, parce qu’il nous permettait de nous affranchir des lourdeurs de la production traditionnelle. De mieux partager puis la finance s’en est mêlée. Le travail des artistes a généré des profits considérables pour des entités qui n’avaient ni goût, ni considération envers le lien intime qui existe entre nous et avec le public. On a dévalorisé notre travail comme on dévalorise celui de tous ceux qui produisent et ne spéculent nous luttons pour ne pas devenir Lost In Analog…Cet album n’est dupliqué qu’à 250 le diffusez pas, partagez le !JJ Milteau LEAD BELLY'S GOLD 2015 ERIC BIBB / MILTEAU À travers cet hommage à Lead Belly, l’harmoniciste prolifique Jean-Jacques Milteau et le chanteur de blues Eric Bibb ne se contentent pas de célébrer le formidable héritage d’un géant de la musique populaire. Tout en construisant un pont entre le Nouveau Monde et le Vieux Continent, ils entendent souligner l’universalité et l’intemporalité du message de Lead Belly. et Eric, en enrichissant le répertoire de leur héros d’une poignée de compositions personnelles, s’inscrivent dans la droite ligne de son action poétique et militante lorsqu’ils abordent des problèmes quotidiens avec une fraîcheur et une candeur de façade propices à la diffusion d’un message de paix, d’espoir, de tolérance et de non-violence. Avec pour résultat un album, marqué par une entente musicale rare, qui restera l’un des plus originaux de leurs carrières respectives. Lire la suite... Liberté, Dignité, FraternitéLa devise de la République Française, qu’il visita quelques mois avant sa mort, aurait pu être revendiquée ainsi par Lead Belly. Faute d’une illusoire égalité entre un homme pauvre, noir et peu instruit et l’entourage qui va évoluer autour de son talent au fil des années, il luttera toute sa vie pour une reconnaissance de sa dignité en tant qu’être humain et surtout en tant qu’ liberté fut certainement la première aspiration du jeune Lead Belly promis au dur labeur et aux lourdes contraintes inhérentes à sa condition au début du XXeme siècle dans le Sud des États Unis. Les rixes qui aboutirent au meurtre et qui le conduisirent en prison à plusieurs reprises, avaient probablement pour origine une atteinte à sa dignité. Enfin, son talent était tel qu’il a généré tout au long de sa vie une réelle fraternité autour de lui, depuis la protection de la famille Lomax jusqu’aux collaborations avec Pete Seeger et l’ensemble du mouvement libéral des années 40 aux États Unis en passant par une véritable empathie, réciproque, avec les enfants, pour lesquels il adorait cette trilogie, la dignité ressort comme la préoccupation constante de Lead Belly. Être considéré comme un artiste avant tout, sans mettre en avant sa couleur de peau ou son passé carcéral. Son répertoire est celui d’un conteur soucieux certes, de distraire, mais aussi de témoigner. Les sentiments, la souffrance, la religion, la vie sociale, les faits divers … il semble qu’aucun domaine n’ait échappé à ses chroniques musicales. Comme le révèlent quelques unes de ses prestations live enregistrées, il aimait commenter les chansons qu’il interprétait, à la manière d’un c’est l’interprète qui séduit avant tout par sa puissance et sa conviction. Difficile de rester insensible à cette voix et cette guitare qui semblent venir de très loin tout en sonnant incroyablement familières. C’est l’apanage des grands artistes de devenir intemporels tout en témoignant de leur sur ce projet avec Eric a été un vrai bonheur. Chaque chanson s’est jouée naturellement et spontanément. La plupart des titres sont interprétés live avec ou sans public pour conserver cette fraîcheur. Mille mercis à Philippe Langlois pour cette proposition de collaboration et au plaisir de se retrouver sur Milteau & Eric Bibb, hommage à Lead BellyLorsqu’il fut découvert en 1933 dans la tristement célèbre ferme pénitentiaire d’Angola, en Louisiane, Lead Belly ne se doutait pas que sa musique allait bouleverser le cours de son destin tout en faisant entrer dans l’Histoire les artisans de son succès, les ethnomusicologues John et Alan Lomax. Ce jour-là, Lead Belly n’aurait jamais pu imaginer que cette découverte ferait de lui le chanteur folk afro-américain le plus célèbre de tous les temps. Au passage, il aura converti à la vérité du blues des millions de fans, bien au-delà des frontières de sa propre communauté, tandis que des successeurs aussi hétéroclites que Frank Sinatra, Nirvana, les Beach Boys, les Red Hot Chili Peppers, Tom Waits ou Bob Dylan s’emparaient de son répertoire. Lead Belly — Huddie Ledbetter pour l’état civil — doit ce rôle hors du commun à sa capacité innée d’ériger des passerelles entre les époques, les mondes et les cultures. Né dans le Sud Profond à la fin des années 1880, il dessine un lien vivant entre l’abolition de l’esclavage et l’essor du système de métayage inique qui aura continué d’asservir les Afro-Américains dans les plantations sudistes tout au long de la première moitié du XXe siècle ; entre les faux espoirs nés de la déclaration d’Émancipation et le découragement engendré par la ségrégation ; entre l’ère des colporteurs de chansons et la montée en puissance des troubadours du blues, à l’époque où il effectuait son apprentissage comme musicien de rue. Au final, Lead Belly aura lancé quasiment à lui seul la vague folk du New York intellectuel de l’après-guerre, avant d’initier l’Europe au blues et de déclencher le mouvement de revival qui permettra aux Beatles et autres Rolling Stones de jeter les bases du rock. On ne le sait pas assez, mais Lead Belly a été le tout premier musicien de blues rural à se produire en Europe dès 1949, peu avant sa mort à l’âge de 61 ans. À travers cet hommage à Lead Belly, le chanteur de blues Eric Bibb et l’harmoniciste prolifique Jean-Jacques Milteau ne se contentent pas de célébrer le formidable héritage d’un géant de la musique populaire. Tout en construisant un pont entre le Nouveau Monde et le Vieux Continent, ils entendent souligner l’universalité et l’intemporalité du message de Lead Belly. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cet album s’ouvre sur Grey Goose, une analyse poétique de l’ostracisme social qui conserve tout son sens aujourd’hui, à l’heure où les migrants venus d’Afrique et du Moyen-Orient traversent la Méditerranée par milliers sur des radeaux de fortune. Il en est de même d’un chant de prisonnier tel que Midnight Special, toujours aussi poignant à une époque où les Afro-Américains constituent 40% de la population carcérale des États-Unis alors qu’ils représentent moins de 13% de la société américaine, ou encore de The Titanic dont les références ouvertes au racisme conservent toute leur pertinence glaçante après la tuerie de Charleston ou la bavure policière de Ferguson. Mais c’est peut-être The Bourgeois Blues qui reste la plus actuelle des compositions de Lead Belly. Dénonciation virulente du système de caste qui régissait les rapports entre Noirs et Blancs au sein de la capitale américaine lorsque le chanteur l’enregistrait en 1938, ce texte d’une modernité frappante apporte la preuve que la présence d’un président noir à la Maison-Blanche n’a pas suffi à modifier les mentalités dans un monde de discrimination toujours prompt à opprimer les plus démunis et les sans voix. Eric et en enrichissant le répertoire de leur héros d’une poignée de compositions personnelles, s’inscrivent dans la droite ligne de son action poétique et militante lorsqu’ils abordent des problèmes quotidiens avec une fraîcheur et une candeur de façade propices à la diffusion d’un message de paix, d’espoir, de tolérance et de non-violence. Avec pour résultat un album, marqué par une entente musicale rare, qui restera l’un des plus originaux de leurs carrières Danchin English Version Liberty, Dignity, Fraternity…Lead Belly could have improved the slogan of France—a country he visited shortly before his death—in such a way. For lack of true equality between the poor, illiterate Black individual that he was and the fluctuating entourage drawn by his talent over the years, he fought his whole life for dignity as a human being and, even more so, as an artist. Liberty probably was young Huddie Ledbetter’s original aspiration, as he toiled in the segregated South of the turn of the 20th Century. No doubt, the murderous fights that led to his incarceration on several occasions were the result of his injured dignity. Endowed with an uncommon talent, he generated around his person a sense of fraternity that awarded him the protective help of the Lomaxes, avored artistic collaborations with Pete Seeger and other liberals in the 1940’s, aroused the empathy of the young audiences he loved to stands out in this humanistic trilogy as Lead Belly’s number one goal the dignity of being considered an artist first and foremost, regardless of the color of his skin or his judicial past. His repertoire reflects his gift as a storyteller and entertainer; it also reveals his need to testify. The depth of human feelings and sufferings, religion, social life, anecdotes… it seems his musical chronicles encompassed all topics. As is clear when listening to his live recordings, Lead Belly was wont to comment the tunes he sang, much like a journalist. Yet his main claim to fame is linked to his personal power and conviction as an interpreter. No one is left unscathed by Lead Belly’s voice, by the sound of his guitar, both distant and familiar. Only great artists showcase such timelessness while chronicling their with Eric on this project has been a real treat. Each and every song came to us in a natural and spontaneous way. The majority of titles present on this album were recorded live, with or without an audience, in order to preserve this freshness. A thousand thanks to Philippe Langlois for providing the original idea and bringing us together, I’m looking forward to more stage performances around this Milteau Presse L’HUMANITÉ Sans artifice ni fard, Bibb et Milteau, en prodigieux orpailleurs, mettent au jour l’or de Lead Belly » »LE MONDE …la joie de jouer et d’aller au plus profond sans le montrer…Un album précieux »LE COURRIER DE L’OUEST Un opus solaire, vrai et sincère où l’amitié et la musique se rejoignent, pour ne garder que l’essentiel, le feeling à l’état pur »SOUL BAG … les deux leaders évoluent avec classe et grâce … plein de trouvailles rythmiques et une joie de jouer évidente »GUITAR PART …une orchestration dépouillée, respectueuse, profonde et envoûtante »Les DNA …une belle complicité de folk et de blues… un remake attachant très soul et charnel »RFI l’Épopée des musiques noires » …un saisissant témoignage de la force expressive d’une époque et d’un créateur unique dont l’héritage musical intemporel est enfin magnifié »CULTUREBOX Les deux hommes s’approprient les chansons de Lead Belly, dans un mélange de force et d’humilité…Un album très réussi, respectueux, humainement et musicalement »A NOUS PARIS …une relecture gospellisante de Lead Belly »LYLO …un voyage dans le temps pour démontrer l’universalité du message d’un révolté »RFI La bande passante » … un projet qui souligne l’universalité et l’intemporalité du Blues »AFP Un disque live d’une belle fraicheur » L’OR » D'APRÈS LE ROMAN DE BLAISE CENDRARS 2015 Enregistrement du spectacle Xavier Simonin, voixJJ Milteau, harmonica BLOWIN' IN THE PAST 2012 Le Chant du Monde a eu l’idée saugrenue de ressortir les enregistrements que j’avais commis pour eux entre 1973 et 1983 soit 4 LP quand même ! Je ne me prononce pas sur la qualité musicale mais ça rappelle beaucoup de souvenirs plutôt bons et de rencontres enrichissantes. Pour agrémenter la proposition je me suis permis d’y joindre un CD de 27 harmonicistes qui ont bâti l’histoire de notre modeste et merveilleux instrument tout au long du XXe siècle. Il y en a peut-être qui vous avaient échappés ? »JJ Milteau English version Le Chant du Monde decided to reissue the recordings I made for them between 1973 and 1983. 4 LPs ! I won’t comment the musical quality but it reminded me a lot of souvenirs, good ones and great encounters too. To make things more tasty I added one CD with 27 harp players who build the history of our modest and wonderful instrument all along the XX century. Maybe you missed some of them ?»JJ Milteau CONSIDERATION 2011 MANU GALVIN / MILTEAU / M. ROBINSON / R. SMYTH - "GMRS" “Keep that music simple…” Dr. John“La musique noire a été la plus grande claque culturelle des cent dernières années non seulement une nouvelle lecture des timbres, des rythmes et des harmonies mais plus largement une nouvelle manière de considérer l’expression et la relation à l’autre. Toute relation constructive est fondée sur la considération. Ce que réclamaient en d’autres termes Otis et surtout Aretha C’est généralement ce qui manque le plus dans une société qui ne va pas bien” Milteau… Lire la suite... La Musique Rock n’ Roll sans attitude ?Michael Robinson est né à Chicago, la cité du Blues avant d’émigrer sur la côte ouest et de travailler pour Quincy Jones, Ron Smyth a chanté à l’église avec sa mère avant sa période reggae, Manu Galvin a appris la guitare sur Brassens et les Beatles avant de découvrir Muddy Waters et King, Jean-Jacques Milteau avait depuis longtemps envie de leur proposer un son le plus naturel possible. Quelques balances, backstage, emails, chambres d’hôtel et beaucoup de bon temps plus tard voici Consideration », un sentiment qu’ils partagent et un album qui leur PALATA SINGERS, CARMEN MARIA VEGA, EMEL MATHLOUTHI English Version CONSIDERATION, ROCK N’ ROLL WITHOUT AN ATTITUDE“Black music triggered the most important cultural upheaval of the past hundred years. It’s provided us with a whole new grammar of sounds, rhythms and harmonies, as well as a different way of considering others. No human relationship can bear fruits unless it is based on consideration. Otis and Aretha didn’t tell us anything else when they asked for Lack of consideration is probably the greatest ill of our broken society.” MilteauMike was born in Chicago, the world capital of the blues, before flying off to California where he worked with Quincy Jones; Ron was brought up in the church where he used to sing with his mother, then moved on to reggae music, and Manu learned to play the guitar listening to French bard Georges Brassens and the hits of the Beatles before he heard Muddy Waters and decided to bring them together with a simple idea play naturally. A few sound checks, backstage rehearsals, emails and hotel rooms later, they came up with this Consideration, an album that reflects the musical and human ideals they have in said about Consideration » L’EXPRESS The French harmonica player, one the leading masters of his instrument in the blues world, has just released a new album, the superlative “Consideration.”TELERAMA This remarkable tribute to soul and blues is a bottomless well of feeling »BLUES MAGAZINE A perfectly balanced album that brings music to new heights. Truly superb! »JAZZ MAGAZINE The attention given to subtle atmospheres and rich vocal harmonies makes for a different kind of intimate soul-folk »LE MOUV’ With its superior vocals, this humble, transparent and meticulous set is a global album »JAZZ NEWS The blues has seldom sounded as palpable, with the added pleasure of music sharing and the artlessness of rolling good times »BCR La Revue A maelstrom of feeling that will make your head spin »TRAD MAGAZINE Cutting edge solos, mesmerizing riffs, old-time blues recreations, intelligent covers, finely crafted harmonies and a huge dose of feeling are the main ingredients of a great album »ZICAZIC JJ Milteau and his cohorts spare no effect, giving free reign to their natural talent. A rich melting pot of styles, sounds, and generosity »BASSISTE MAGAZINE The rootsiest of roots albums »LION’s Club Magazine This convincing exploration of the roots of jazz lives up to its title, offering the listener a solid dose of respect and honesty » Presse A propos de Consideration »L’EXPRESS » L’harmoniciste français, l’un des meilleurs au monde, sort un nouvel album de blues, le magnifique Consideration TELERAMA Un bel hommage à la soul et au blues… gorgé de feeling »BLUES MAGAZINE Un exemple d’équilibre, où la musique ressort magnifiquement grandie… C’est superbe ! »JAZZ MAGAZINE …l’attention apportée aux ambiances en demi-teintes et aux harmonies vocales, tirent l’album vers une sorte de soul-folk intimiste… »LE MOUV’ Humilité, clarté, précision, voix sublimes…un album totalement international »JAZZ NEWS … le blues comme une évidence, la joie du partage et la spontanéité des bons temps qui roulent… »BCR La Revue Un déluge de feeling à donner le vertige… »TRAD MAGAZINE …chorus saignant, riff hypnotique, vieux blues à l’ancienne, reprises bien senties, harmonies vocales aux petits oignons et un gros feeling épicent la galette »LA TERRASSE un hymne à la simplicité et la vérité d’une musique essentielle… le blues »ZICAZIC Milteau et consorts ne ménagent aucun effet de style et laissent le talent faire son œuvre. Un florilège d’une formidable richesse et d’une infinie générosité »Journal du LION’s Club Un retour convainquant aux racines du jazz qui justifie son titre, tant il fait preuve de respect et de sincérité »ABS Magazine un album réussi de bout en bout »BASSISTE MAGAZINE Un album très nature HARMONICAS 2010 40 TITRES AVEC LES TONALITÉS Tout musicien, à une période de sa vie, ambitionne d’emmener son instrument sur des routes plus ou moins inédites. Avant de trouver le bonheur de faire dialoguer le petit instrument avec les voix de Soul Conversation, j’ai, moi aussi, exploré quelques pistes instrumentales. Toutes sont issues d’impressions souvent fugaces, de rencontres, de lieux “Blue Hop” est né à Marseille, “Yaoussa” à la frontière nigériane, “Rue Doisneau” à Avignon, “The Sailor and the Maid” dans un bar breton, “Jurong Bird Park” à Singapour, “Bordighera” à Gênes, ou bien Livourne, “Soft Rain” à Montréal, “Au Bellevue” à Corbeil Essonne… Lire la suite... Beaucoup d’hommes et de femmes, sans le savoir, ont guidé mon souffle et particulièrement les fantastiques musiciens que j’ai eu le bonheur de croiser Manu Galvin, Olivier Ker Ourio, Manu Katché, Didier Lockwood, Carole Fredericks, Jean-Yves D’Angelo … tous ceux qui ont contribué à ces fil des dédicaces, de Hong Kong à Sao Paulo, de Calcutta à Osaka ou La Roche sur Yon, j’ai découvert que ces albums avaient intéressé plus de monde que je ne le pensais, bien qu’il fut pendant longtemps impossible de se les dédie donc chaleureusement cette réédition à tous les harmonicistes qui m’ont fait l’honneur et le plaisir de s’inspirer, entre autres, de mon Milteau English Version The harp is a musical pen …I was a teenager by the time I became aware that the harmonica had the power to fight injustice and defend freedom. When I first heard Bob Dylan, Woody Guthrie or Sonny Terry, I realized that the expression of the inner self depended more on the depth of emotions than on the size of the instrument itself. Later on, I discovered Sonny Boy Williamson’s sensibility, Little Walter’s flamboyance, Stevie Wonder’s inventiveness…As far as I’m concerned, the harp is a musical pen, and a cheap one at that. Easy to carry, it will help you sketch out your feelings and impressions in your own inimitable way as you drive down the road of life, expressing and sharing with others emotions as varied and colorful as the pathways of Milteau SOUL CONVERSATION 2008 Milteau parle de son harmonica comme d’une clé … Cette clé » aura ouvert quelques portes à l’ex-gamin de la zone, né au mitan du XXe siècle aux confins de la Porte d’Italie. Un amour précoce pour le blues et les musiques noires, va le conduire à inviter sur ses enregistrements quelques voix emblématiques du genre, Gil Scott Heron et Terry Callier, ainsi que Little Milton, N’Dambi ou Mighty Sam McClain. Il contribue à faire apprécier en France le barde nu blues » Mighty Mo Rodgers et la charismatique Demi Evans. Il nous présente ses deux nouveaux complices, Michael Robinson et Ron Smyth, dans une Soul Conversation à plusieurs voix. Lire la suite J’ai toujours aimé les voix. Dans le blues, l’harmonica est un véritable interlocuteur du chanteur. Plus que pour briller, l’instrument est là pour dialoguer, illustrer, conforter, titiller, relayer, créer un décor propice à l’expression du chant. Une approche qui dispense de la virtuosité et des Conversation est une relecture des premières musiques que j’ai écoutées Blues, Soul, Rock, Folk … Elles chantaient l’espoir de lendemains meilleurs. Pour la première fois, la jeunesse du monde entier utilisait un langage commun pour exprimer un désir d’ouverture et de tolérance. On s’éloignait de la grande boucherie mondiale, on sortait de la colonisation et la société occidentale semblait assez riche pour venir en aide aux plus démunis, où qu’ils se trouvent Have Pity On Those Whose Chances Grow Thinner , For There Is No Hiding Place Against The Kingdoms ThroneCurtis Mayfield People Get Ready ».Force est de constater qu’on a dû rater un embranchement depuis, mais … The Darkest Hour Is Always Just Before The Dawn David Crosby Long Time Gone »Soul Conversation s’offre un petit balayage d’horizon, une sorte de recherche de cap … Is This The Way ? » Les questions m’ont toujours parues plus essentielles que les réponses … » Milteau English Version “I’ve always loved voices, and in blues music, it is the role of the harmonica to converse with the singer. The harp isn’t supposed to stand out, it’s there to discuss, emphasize, comfort, tickle and translate, creating a musical setting fit for the singer to express himself. An approach that rules out any attempt at showing off. This Soul Conversation is a way for me to rephrase the various musical genres that first hit my imagination blues, soul, rock, folk… Songs that wished for brighter tomorrows. It was the first time young people from various parts of the planet used the same language to express they craving for tolerance and broad-mindedness. Shying away from the slaughter of the war and the iniquity of colonization, the Western world seemed intent on solving the problems of those who lacked in everything, wherever they were. Have pity on those whose chances grow thinner For there’s no hiding place against the kingdom’s throne »Curtis Mayfield, “People Get Ready”One has to say, we must have lost our bearings somewhere along the way. The darkest hour is always just before dawn »David Crosby, “Long Time Gone”Soul Conversation is a modest survey, a step in the right direction. “Is This the Way ?” I’ve always thought questions were more essential than answers…” MilteauThey said about Soul conversation » LE FIGARO “Music in its purest form… A funk soul gem highlighted by the presence of two superlative vocalists… Simple and brilliant…”JAZZ MAGAZINE “…The charm of authentic soul music at its melodic and feverish best”LE MONDE “A rock-solid album traveling the blues and soul highway”L’EXPRESS “JJ Milteau is the unrivaled master of the harmonica”JAZZMAN “The ultimate blues recording”LE NOUVEL OBS “This album showcases fine revampings of blues, soul and rock standards”AVANTAGES “The leading French harmonica player gives us his very best on this blues-soul offering”A NOUS PARIS “Listening to this sensuous blues album, you can almost feel the humid air of the Delta caressing your skin”20 MINUTES “A great vintage that will only get better with each passing year”BLUES AGAIN “Brimming with talent and generosity, the latest recording of this ace player is another major milestone in a superlative career”PARISCOPE “This well-oiled Soul Conversation is a marvel of consistency and virtuosity”LA DÉPÊCHE DU MIDI “A true gem, first-rate recordings by mesmerizing artists anxious to share their art with others. A must”ABS MAGAZINE “This outstanding project is the result of exceptional teamwork and craftsmanship, placed under the unifying powers of JJ Milteau”MUSIC STORY “Today’s blues at its very best, perfectly served by the generosity of a truly inventive, lyrical player. Soul Conversation’ is the work of a well-matured artist” Presse A propos de Soul conversation »LE FIGARO …une merveille de musique pure… un bijou de soul funky avec deux vocalistes remarquables … à la fois sobre et brillant »JAZZ MAGAZINE » …Le charme d’une authentique soul music, mélodieuse et fiévreuse »LE MONDE Du solide qui tient la grande route de la soul et du blues »L’EXPRESS Milteau, grand maître de l’harmonica »JAZZMAN Un disque très abouti »LE NOUVEL OBS Quelques reprises délectables de standards du rock, du blues ou de la soul »AVANTAGES Le plus célèbre harmoniciste français nous offre un de ses meilleurs albums, parfait mélange de blues moderne et de soul »A NOUS PARIS On sent la moiteur du blues couler sur la peau… pur et sensuel »20 MINUTES … Pas de doute, un grand cru, qui se bonifiera avec les années »BLUES AGAIN Pétrie de talent et de générosité, la dernière œuvre du virtuose ajoute une pierre à un parcours exceptionnel »PARISCOPE Sur Soul Conversation, l’ensemble fonctionne au poil, rivalisant d’homogénéité et de virtuosité »LA DÉPÊCHE DU MIDI On tombe sous le charme d’un disque d’artistes authentiques, envoûtants… enregistré et servi pour le plaisir du partage. Un indispensable »ABS MAGAZINE il faut une vraie connivence entre les musiciens et l’indéfectible envie de défendre un projet commun pour un tel résultat. L’esprit de partage règne ici en maître, Milteau jouant le lien, le passeur, si primordial en musique »MUSIC STORY … Un blues authentique et vivant, et un instrument inventif et lyrique… Soul Conversation est l’album d’une maturité non affadie … » LIVE HOT N'BLUE 2007 Sur la route avec Jr BOY JONES, Felton CREWS & Demi EVANS À l’aube du nouveau millénaire, Jean-Jacques Milteau célébrait son arrivée chez Universal Jazz avec le recueil Memphis », enregistré dans la capitale de la soul musique sudiste, et récompensé depuis par une Victoire de la Musique. Cinq ans plus tard, l’harmoniciste décidait de se lancer dans une aventure plus volontiers tournée vers le blues électrique et parcourait la France à la tête d’une formation aussi explosive que contrastée pour donner la réplique aux pivots de son orchestre habituel — le guitariste Manu Galvin, l’organiste Benoît Sourisse et la chanteuse Demi Evans — faisait appel à une rythmique noir-américaine plébiscitée de longue date sur le circuit du blues aux États-Unis. Constituée autour du bassiste Felton Crews un ancien de la bande à Miles Davis qui a prouvé son attachement au blues en travaillant avec Junior Wells et Otis Rush, l’orchestre de la tournée comprenait également le batteur Mark Mack accompagnateur de James Cotton, ainsi que le guitariste et chanteur Andrew Junior Boy » Jones, un Texan qui a fait ses classes auprès du grand Freddie King. Cette tournée, largement plébiscitée par le public en 2005, trouve aujourd’hui un prolongement attendu grâce à ce Live Hot n Blue » qui traduit fidèlement les accents blues d’une rencontre féconde en rebondissements musicaux. English Version JJM On Tour with Junior Boy Jones, Felton Crews & Demi Milteau celebrated his arrival at Universal Jazz at the turn of the new millennium with his widely acclaimed Memphis album, recorded in the undisputed capital city of southern soul. Upon its release, this superlative set was awarded a Victoire de la Musique —the French equivalent of a Grammy. Five years and two albums later, Milteau decided to revisit his bluesiest roots, touring France at the helm of an explosive outfit assembled especially for the occasion. In addition to the mainstays of his regular band — guitarist Manu Galvin, organist Benoît Sourisse and vocalist Demi Evans —, enrolled an ace African-American rhythm unit with a top reputation on the US blues circuit. Built around bassist extraordinaire Felton Crews a former Miles Davis alumnus who gained his blues credentials with Junior Wells and Otis Rush, the Live Hot n’ Blue band was propelled by the funky drumming of Mark Mack known for his work with James Cotton and enlightened by the fiery guitar and vocals of Andrew Junior Boy » Jones, a Texan who learned his chops with the great Freddie Hot n’ Blue offers fans the finest and bluesiest moments of this memorable 2005 Tour, as JJ and his star outfit give their best in front of capacity crowds enthralled by their said about Live, Hot n’Blue » JAZZMAN The impeccable playing of this harp master is perfectly balanced as always, with plenty of fire, delicacy and excitement to boot… »JAZZ HOT A superior showman… this live recording is culled from a set of superb concerts in which Milteau displays fire, intelligence, virtuosity and sheer elegance. Lively, deep and refined music that will appeal to all »L’EXPRESS A live set exuding amazing stage energy »20 MINUTES … lively and warm »VIRGIN HEBDO A must !SOUL BAG and his dream team present an ideal show. Swing and emotion, superior harp playing, fine singing and real gutbucket blues… »BLUES MAGAZINE An exceptional live set where blues and soul create the perfect mix »BCR naturally adds serenity to modesty, virtuosity to humility, never once losing touch with the blues »BLUESBOARDER The blues falls down like hail on mesmerized audiences, making us regret we weren’t there. Playing a lowdown harmonica with typical zest, is lifted up to higher planes by a swinging band. We want more ! » Presse A propos de Live, Hot n’Blue »JAZZMAN Un jeu toujours construit, équilibré, totalement maîtrisé, d’un goût très sûr, mais aussi chaleureux, expressif, sensible et dynamisant… »JAZZ HOT Un showman d’une qualité supérieure… concerts superbes d’intelligence, de chaleur humaine, de virtuosité et d’une élégante simplicité. C’est vivant, léger et profond, raffiné et populaire »L’EXPRESS Un album de tournée qui possède l’énergie des soirs de concert »20 MINUTES … plein de vie et de chaleur »VIRGIN HEBDO Incontournable ! »SOUL BAG et ses acolytes déroulent le spectacle idéal. Du swing, de l’émotion, de l’harmonica au top, du chant prenant, du blues qui arrache… »BLUES MAGAZINE Un live de haute volée… qui mélange les genres avec un égal bonheur »BCR conjugue aisance naturelle et pudeur, virtuosité retenue et humilité… avec toujours ce bon vieux blues en ligne de mire »BLUESBOARDER Le blues se déverse à grosses gouttes sur une audience qu’on se surprend à envier… Un canaille, soutenu à la perfection par des complices au swing décidément impeccable. We want more ! » FRAGILE 2006 MILTEAU avec Michelle SHOCKED & Demi EVANS Mes musiques préférées, celles qui ont balayé la seconde moitié du XXe siècle, le Blues, la Soul et le Rock n’ Roll, sont nées d’une fragilité que je considère désormais comme précieuse. Je n’avais jamais envisagé que, du fond des âges, la conscience intuitive de cette fragilité nous a permis de survivre et surtout de créer. Pourtant, la civilisation qui devrait être le refus de la loi du plus fort a, dans le fond, une hantise de la fragilité à laquelle elle tente de répondre par des bobards et des intégrismes de toutes au premier chef, l’harmonica est le parangon de la fragilité ses minuscules lamelles sont animées par un souffle généralement ému, lui-même puisé dans un air de plus en plus pollué !Les musiciens et chanteuses affectueusement invitées sur ce projet, démontrent dans leur parcours et leur expression que fragilité ne doit pas se confondre avec faiblesse. On construit finalement plus sur la passion que sur le béton et tout ce que nous aimons en demeure Milteau English Version Elvis was incredibly insecure… in many ways, he reminded me of the Black artists I had worked with… Sam PhillipsThat statement by Elvis Presley’s producer made me realize that my favorite music, all the Blues, Soul and Rock ’n’ Roll that swept over the second half of the 20th century, was born out of a fragility I have come to treasure. Since the beginning of time, it was the intuitive awareness of this fragility that allowed us to survive, and create. Yet our so-called civilization, although it supposedly rejects the law of the mighty, refuses to accept this fragility, and responds to it with all kinds of lies and fundamentalist credos. The harmonica is the epitome of fragility ; its tiny metal reeds vibrating under the breath of our emotions in increasingly polluted air… All the musicians and vocalists invited on this project confirm with their flair and experience that fragility should not be confused with weakness. When all is said and done, you simply build more on passion than on concrete, and everything we care for is irrevocably MilteauWhat they wrote about Fragile » LE NOUVEL OBSERVATEUR From the first few notes, you are there. In the heart of the blues. JJ blows and grooves with a lazy feeling that speaks for itself… This man is the Ben Webster of the Mississippi saxophone… We owe him big R-E-S-P-E-C-T. »LA DÉPÊCHE There’s more than just blues here, more than the incredibly lustful breath coming out of the harp. This is pure art, you’ll wear out your CD listening to it. »SOUL BAG It’s hard to choose between the haunting instrumentals and the superb vocal tracks on this one. This album confirms that JJ Milteau has his own sound. »LA CROIX These tracks are preciously fragile. They’re as brittle as the life Milteau breathes into his harmonica, as strong as the passion that inspired them. An album you won’t ever get tired of. »FRANCE SOIR Milteau blows with his heart. »BCR La Revue Blues, Country Rock/Roll Milteau has a surprisingly sober way of transporting us to an unsuspected world of groove and feeling. »What they wrote about the SHOW…LE MONDE A brilliant show, bluesy with a touch of rock, bright, sober and groovy. »LE FIGARO Incredibly soulful when he tackles slow blues, breathtaking when he performs uptempo numbers, JJ has an unrelenting way of playing out his soul. The man’s music is nothing but grace and harmony. »L’HUMANITÉ Milteau plays a blues that’s forceful and fiery, thrilling and purposeful. » Presse A propos de Fragile »LE NOUVEL OBSERVATEUR Dès les premières notes, on y est. Au cœur du bleu. Souffle, feeling, ce groove de lézard, ça ne trompe pas… Ce type est le Ben Webster du ruine babine »… Respect. »LA DÉPÊCHE DU MIDI Plus que du blues, plus qu’un souffle époustouflant de sensualité, du grand art à écouter en boucle »SOUL BAG Difficile de choisir entre les instrumentaux envoûtants et les titres magnifiquement chantés. Il y a un son Milteau et ce disque le confirme »LA CROIX Une ’’précieuse fragilité’’, aussi délicate que le souffle de son harmonica et forte à la fois de la passion qui l’inspire. Un disque à écouter en boucle »FRANCE SOIR Milteau souffle au cœur »BCR La Revue Blues, Country Rock/Roll Milteau nous transporte avec une étonnante sobriété vers des sphères gorgées de groove et de feeling » BLUE 3RD 2003 MILTEAU avec Gil Scott Heron, Terry Callier, N’Dambi & Howard Johnson Quand j’ai entendu Gil Scott-Heron pour la première fois, j’ai réalisé que le blues n’était que le petit-déjeuner… Au-delà de la véhémence de ses textes et de la puissance de sa conviction, sa voix possède ce grain mystérieux et ces inflexions qui m’ont inspiré dans la réalisation de ce projet dédié aux énigmatiques notes bleues » Jean-Jacques Milteau Lire la suite... Après Memphis », dont la réussite artistique a été consacrée par une Victoire de la Musique entre autres récompenses, Milteau poursuit son voyage exploratoire. L’esprit du blues qui lui est cher reste l’un des éléments fondateurs de sa musique, même s’il est trop réducteur pour résumer à lui seul la démarche créative d’un artiste ouvert sur le monde, curieux de la diversité fois, Jean-Jacques s’éloigne des racines de la musique noire pour pénétrer plus avant dans l’univers d’une soul qu’il n’avait fait qu’effleurer lors de son périple dans le Tennessee. Une soul, entre ballade et jazz, pour laquelle la voix se fait instrument, au même titre que le tuba de Howard Johnson… J’aimerais que mon harmonica puisse sonner comme les voix qui me touchent, précise Jean-Jacques, Je voudrais le faire dialoguer avec les instruments qui ont du grain, l’orgue, le tuba ou le baryton. » Le dialogue, instrumental ou vocal lorsqu’il s’engage avec le barde charismatique Gil Scott-Heron, le poète Terry Callier et la princesse Nu Soul N’Dambi, devient alors la ligne conductrice de l’harmoniciste qui démontre à quel point son instrument s’identifie au souffle dont il est l’émanation et l’esprit. English Version In the wake of his Memphis set, whose artistic success was crowned by various distinctions, among them a “Victoire de la Musique” the French equivalent of a Grammy, Milteau has continued his musical exploration. The spirit of the blues he’s so fond of remains one of the foundations of his music, even if this style, on its own, is too restrictive to describe the creative approach of an artist open to the world and inquisitive about human time, Jean-Jacques has moved away from the roots of Black music to go deeper into the universe of a soul that he’d merely touched on during his travels to Tennessee. A jazzy ballad-type soul for which his instrument takes the place of the human voice, in the same way as Howard Johnson’s tuba… “I’d like my harmonica to sound like the voices that touch me,” explains “I’m looking for a fruitfult dialogue with grainy instruments like the organ, the tuba, the baritone sax.” This very notion of dialogue, instrumental or vocal when it’s engaged with charismatic bard Gil Scott-Heron, poet Terry Callier and Neo Soul princess N’Dambi, becomes the main thread of the harmonica player, who demonstrates how far his instrument can identify itself with the breath of which it is the emanation and said about Blue 3rd » JAZZMAN This new record finds Milteau as inspired and convincing as ever… Great songs, fine melodies in a whirlwind of sounds and sensations”FRANCE SOIR Milteau, a great among the greats, dedicates his luminous playing and modest personality to the making of an intimate, harmonically blue album »OUEST FRANCE Milteau’s masterful harp guides us through an emotional album ripe with blues and jazz fragrances, as timeless ballads and brilliant instrumentals vie for the listener’s attention »L’EXPRESS Blue 3rd is JJ Milteau’s best album so far. A formidable mixture of rhythms, sounds and styles, wonderfully served by JJ’s tasteful harp playing. »LE MONDE JJ’s version of Home is where the hatred is », complete with Gil Scott-Heron’s overwhelming vocals, is a true masterpiece of the new millennium, no less »METRO A glorious record …An intoxating dialogue between vocal and instrumental sounds… Milteau’s best album so far »JAZZ MAGAZINE The bluest of French harmonica players pays a vibrant tribute to Afro-American music as a whole. Intimate feelings and inspired compositions. An overwhelming success »SOUL BAG Warm, swinging, intimate music. A highly personal, fascinating album »BLUES MAGAZINE Drawing freely from his blues roots, JJ recorded a euphonic set ripe with tuneful instrumentals. Gorgeous melodies and fine songs enhanced by a poetic setting not unworthy of the blaxploitation movies of old »BLUES & CO Milteau is the Albert Einstein of the blues… The king of groove has never been in finer form, musically and spiritually. Blue 3rd is a superlative collection of soulful blues pearls, tastefully played by an unequalled master of the harmonica. Enjoy ! » Presse A propos de Blue 3rd »JAZZMAN Milteau inspiré, persuasif …des titres de haute volée… un bijou de mélodie… une palette variée d’images et de sensations »FRANCE SOIR Un grand parmi les grands, Milteau, musicien lumineux et aussi talentueux que modeste réussi un album très intimiste…Harmonicalement blues »OUEST FRANCE Un disque chargé de feeling à cœur, aux arômes subtils et puissants à la fois, dont l’harmonica du maître d’œuvre est le fil rouge… Un arc-en-ciel où alternent instrumentaux lumineux et chansons craquantes… Funambule entre blues et jazz, une superbe et intemporelle balade »L’EXPRESS Blue 3rd est le meilleur album de Milteau, qui réussit à marier les rythmes, les musiques, les voix, le tout emballé par son harmonica, qui n’a jamais si bien trouvé sa place »LE MONDE Home is where the hatred is, un titre extraordinaire, un des premiers chef-d’œuvres du XXIe siècle »METRO Un disque sublime…Une enivrante discussion entre les voix et les instruments… Sans conteste son meilleur album »JAZZ MAGAZINE Le plus bleu des harmonicistes français rend hommage à l’esprit soul de notre musique noire préférée, celle qui se soucie plus du feeling que des étiquettes… Compositions inspirées…Que du bonheur »SOUL BAG La musique est dansante au possible, tout en restant intimiste et chaleureuse… Un disque personnel et attachant »BLUES MAGAZINE Mieux qu’un disque de genre, a gravé un album de mélodies où les instrumentaux glissent comme des chansons…Un son voluptueux… JJM donne à cette pluvieuse rêverie le confort familier, poétique d’un polar des années 70 »BLUES & CO Albert Einstein du blues…Le Docteur ès groove Milteau n’a jamais été aussi loin musicalement et son imaginaire n’avait jamais atteint un tel paroxysme… Blue 3rd regorge de pépites et de petits joyaux bluesy, dans lesquels excelle un sensoriel funambule du ruine babines…Place au festin ! » » MEMPHIS 2001 MILTEAU avec Little Milton, Mighty Sam McClain & Mo Rodgers Memphis, dit-on, serait la ville la plus citée dans les textes des chanteurs américains. La qualité de l’air doit au moins y être spéciale puisque les harmonicistes les plus inspirés s’y sont croisés Will Shade, créateur du Memphis Jug Band et patriarche de l’instrument, Rice Miller alias Sonny Boy Williamson II, le plus expressif de tous, James Cotton, le porteur du flambeau, Walter Horton et son style tout en finesse, les hommes orchestres Dr. Ross et Joe Hill Louis, les crooners » Junior Parker et Junior Wells, Charlie Musselwhite, l’Indien survivant, sans oublier Little Walter dont on raconte qu’il a dormi sur une table de billard lors de son premier séjour à pour moi, c’est avant tout un son le feulement de l’orgue Hammond, le groove velouté du piano Wurlitzer, le staccato brûlant de la guitare, et surtout les voix. Des voix soul gorgées de gospel. Des voix venues de si loin qu’elles font frissonner et monter les larmes quand elles jaillissent chaque fin de semaine d’un juke joint sur McLemore, d’une église sur Union ou d’un club sur Beale Street. Le petit harmonica Marine Band m’a, une fois de plus, servi de sésame pour aller à la rencontre de ces voix, de cette musique, de ces personnages pour lesquels j’éprouve, depuis si longtemps, admiration et tendresse. Qu’ils soient remerciés pour leur talent et leur émouvante Milteau English Version JJM, Little Milton, Mighty Sam McClain & Mo Rodgers Studio RoyalThey say Memphis is the most widely quoted city in American songs. The air you breathe in Memphis must have some special quality, judging from the number of harmonica players who blew some of their most inspired solos there Will Shade, founder of the Memphis Jug Band, one of the fathers of the blues harp ; Rice Miller, better known as Sonny Boy Williamson 2, the most expressive of all ; James Cotton, who still carries the torch today ; Walter Horton, a keen and subtle master ; one-man bands Dr. Ross and Joe Hill Louis ; blues wailers Junior Parker and Junior Wells ; Charlie Musselwhite, the last of the Mohicans ; Little Walter, of course, who spent his first night in Memphis sleeping on a pool table, or so goes the legend. For me, Memphis is a sound. The roar of the powerful Hammond B3, the silk-smooth groove of the Wurlitzer, the scorching hot guitar staccato and, most of all, the magic of voices. Gospel-drenched soul voices, coming from so far away that they make you shiver and weep as they come oozing out of a juke joint on East McLemore, of a church on Union, of a club on Beale. Once again, the tiny Marine Band harp opened doors for me, giving me access to the Memphis sound, providing me with an introduction to singers and musicians I’ve admired and loved all my life. This album will remind them how grateful I feel for sharing with me their talent and MilteauThey said about Memphis » “Victoire de la Musique” for Best Blues Album “Choc de l’année” Jazzman magazine “Indispensable” Jazz HotSOUL BAG A superlative soul-blues offering, both traditional and bold »VIRGIN MEGAPRESSE A groovy set not to be missed »JAZZ HOT A thrilling album by a masterful player »LE FIGARO A superb voyage in blues and soul land »L’EXPRESS A well-balanced repertoire encompassing classics and new compositions with much cleverness, and the blessing of top US players »LIBÉRATION Today’s blues at its best »L’HUMANITÉ A preciously warm record »LE MONDE Milteau’s finest and most rewarding recording so far » Presse A propos de Memphis » Victoire de la Musique, Meilleur Album Blues – Choc Jazzman, de l’année – Indispensable, Jazz HotSOUL BAG Un disque de soul blues, à la fois respectueux de la tradition, moderne et audacieux »VIRGIN MEGAPRESSE Un album formidablement groovy »…Un régal total »JAZZ HOT Un CD passionnant »LE FIGARO Un superbe album blues et soul »L’EXPRESS Entre standards et créations, un casting magnifique »LIBÉRATION Un blues ancré dans l’actualité »L’HUMANITÉ Un album précieux »LE MONDE Son album le plus abouti » MANQUE PAS D'AIR 2000 Prix Coup de coeur disques pour enfants 2001 » de l'Académie Charles Cros Un disque de Jean-Jacques Milteau, réalisé par Musique & Santé pour découvrir les plaisirs de l’harmonica mais aussi l’utiliser comme allié pédagogique pour une meilleure prise de conscience du souffle. Particulièrement utile pour les enfants atteints de maladie respiratoire asthme, mucoviscidose… BASTILLE BLUES 1999 JJM Instrumental Bastille Blues » est un rendez vous des musiciens les plus demandés de la scène française au tournant du siècle. L’harmonica y est justement célébré par un duo avec Olivier Ker Ourio et une initiation à l’instrument intitulée À vous de jouer ». BLUES LIVE 1998 Enregistré à Paris à l’Utopia Jazz Club, au Zénith et au Petit Journal Montparnasse - 8 titres inédits - double CD Blues Live » reflète la grande époque du Café Concert Utopia dans le 14e arrondissement de Paris, lieu de rencontre adulé des amateurs de musique live. Même si quelques titres ont été enregistrés ailleurs, c’est essentiellement l’esprit du Club qui anime ce double album. MERCI D'ÊTRE VENUS 1996 100ème anniversaire du Marine Band Les préparatifs d’un anniversaire sont souvent fébriles, surtout celui d’un ami cher, surtout le centième…Pour célébrer dignement l’événement, j’avais invité quelques prestigieux convives et là, au moment d’allumer les bougies, je me suis demandé vont ils vraiment venir » ?Et puis ils sont arrivés, l’un après l’autre, dans le petit studio ; gentils, attentionnés, disponibles, humains en somme…FRANCIS C. qui change tout dedans et tout autour,MAXIME L. l’œil pétillant comme ses billes de verre,CHARLES A. qui nous a parlé du bonheur,DIDIER L. son violon et leurs âmes,FLORENT P. fidèle par dessus des montagnes et au delà des plaines,EDDY M. la banane et les bottes bien léchées,RICHARD B. sa belle gonzesse, sa belle gueule et sa nuit,JEAN-YVES D. leader de talent et pourfendeur du doute,MICHEL J. et ses fourmis qui donnent le frisson,CLAUDE N. Don Juan chevauchant le tempo,MANUEL G. tout de feeling, d’humour et de tendresse,PATRICK V. en nounou raconteur de blues,Ce fût une bien belle fête ; alors on s’est dit qu’on remettrait ça dans cent ans…Je suis déjà impatient. JJ Milteau ROUTES 1995 Souvenirs de voyages Un carnet de route dédié à mon plus fidèle compagnon de voyages, réels ou imaginés, le petit harmonica Marine Band, le Souffle du Blue »JJ Milteau EXPLORER 1991 Victoire de la Musique 1992 Le reflet d’une époque un peu folle, où même un album d’harmonica pouvait être couronné d’une Victoire de la Musique ! To Paul Butterfields, respecfully… »JJ Milteau BLUES HARP 1989 Recueil d’anciens enregistrements Une compilation des premiers enregistrements de Milteau pour le Chant du Monde entre 1973 et 1983. Un jeu fougueux, aux confins du blues, du rock et de la musique country, qui a inspiré nombre de ses jeunes émules. À noter, le très sensible Tommy avec Pierre Fanen à la guitare, AA Booghee enregistré à Nashville et Blues Harp qui module cinq fois sur le même harmonica. English version Blues Harp – 1989 Older Harmonica WorkThis album is a compilation of the best recordings made by JJ for the Chant du Monde label between 1973 and 1983. His fiery blues-harp playing, heavily tinged with rock and country strains, has influenced a host of younger players since. Of special note, JJ’s superb “Tommy” with Pierre Fanen on guitar, the superlative “ Booghee” recorded in Nashville, as well as the album’s title cut, “Blues Harp,” a technical tour de force in which JJ solos in five different keys without changing harp. BON TEMPS ROULER 2006 La Playlist idéale de JJ Milteau Blues, Soul, Rhythm & Blues JJ Milteau anime depuis plusieurs années sur TSF Jazz l’émission Bon Temps Rouler » consacrée au Blues et à la Soul, des racines aux branches. Ce CD rassemble quelques-uns des artistes et des titres les plus représentatifs d’une programmation originale et éclectique, soigneusement remasterisés A l’instar de la peinture italienne, de la littérature française, ou de la cuisine chinoise, le Blues fait partie du patrimoine universel de l’humanité. Il nous a enseigné de nouveaux vocabulaires et de nouveaux sons. Il a engrossé bien d’autres modes d’expression, donnant naissance à une foule de petits bâtards, du Jazz au Rock, de la Soul au Rap, du R n’B aux road movies. Enfin, il nous a offert une vision particulière et originale du monde qui nous entoure ; n’est-ce pas là une définition de l’art, tout simplement ?Cet album n’a pas été conçu comme un Best of » ; une telle entreprise relèverait de la chimère. Plus simplement, il poursuit sur un autre support l’ambition de mon émission sur TSF Jazz donner du Bon Temps, et aussi l’envie d’en savoir plus sur ces musiques et ces musiciens qui ont pacifiquement bouleversé la culture du XXe siècle. » Milteau BON TEMPS ROULER 2008 Spécial Alligator Records Hommage mérité au dernier des grands labels de blues américain, modèle de passion et de pugnacité indispensables à faire vivre la musique… J’aimais bien l’image sudiste de l’alligator, et le fait qu’en argot noir-américain, un alligator est un type cool. Je cherchais aussi un mot commençant par la lettre A, pour être sûr que mes factures atterrissent en haut de la pile chez mes créanciers. »Une pincée d’imaginaire et une pincée de réalisme… c’est en concoctant ce cocktail un brin contradictoire que Bruce Iglauer donnait naissance en 1971 au label qui personnifie aujourd’hui la survie du blues à Chicago, Alligator Records.… Lire la suite... À 24 ans, cet habitué des clubs du ghetto vient de découvrir Hound Dog Taylor, un maître de la slide ce tube métallique que l’on glisse sur le manche de la guitare pour obtenir des glissandos lyriques qui écume à la semaine les bars du South Side. À l’aide des 2500 dollars hérités peu auparavant d’un grand-père disparu, le jeune Iglauer enregistre le vieux bluesman et part à la conquête de l’Amérique, des piles de 33-tours plein le coffre de sa voiture décrépite, démarchant distributeurs et animateurs de radio. Mon intention était de vendre l’album de Hound Dog à des gens comme moi, précise Iglauer. C’est à dire à un public étudiant qui avait découvert le blues dans les années soixante grâce aux Rolling Stones ou à John Mayall. »Près de quatre décennies plus tard, avec un catalogue riche de plusieurs centaines de références, la marque aux dents longues a élargi sa cible en sachant se faire apprécier des amateurs de blues du monde entier. Dans l’intervalle, le parcours n’aura pas été de tout début des années 1970, le blues n’a plus le vent en poupe dans les ghettos américains alors que souffle le vent militant de la révolution soul. Imperturbable, Iglauer installe chez lui sa micro entreprise les bureaux dans la chambre d’amis et le stock à la cave. Le soir, lorsqu’il ne suit pas Hound Dog en tournée On en voyait des vertes et des pas mûres, sur la route. Je me souviens d’un jour où un organisateur de concert a sorti son couteau quand je suis venu chercher le cachet des musiciens. », Iglauer écume les tavernes du South Side à la recherche de nouveaux artistes. Successivement, il sort de l’oubli l’harmoniciste Big Walter Horton, révèle les guitaristes Son Seals et Fenton Robinson, donne son élan à la carrière de Koko que l’arrivée du disco semble donner le coup de grâce au blues à la fin de la décennie, Alligator recrute l’une des légendes de la tradition texane, Albert Collins. Parallèlement, Iglauer documente le quotidien des clubs de la Windy City grâce à une anthologie audacieuse, Living Chicago Blues », avant d’ouvrir l’horizon de sa compagnie en recrutant Johnny Winter. Bien lui en prend le premier recueil Alligator du blues-rocker passe la barre des 100 000 exemplaires vendus et le petit Poucet du blues entre en fanfare dans la cour des grands. En l’espace de quelques mois, Iglauer se retrouve à la tête d’une PME de 25 employés et son catalogue de blues traditionnel part à la rencontre du grand public, porté par le succès commercial de Winter, Roy Buchanan et autres Delbert renouveau planétaire du blues qui accompagne la fin du siècle achève de donner à Alligator la dimension internationale qu’on lui connaît désormais. Face à une demande croissante, Iglauer a pu développer sa production et tout ce qui compte dans le milieu du blues aura effectué un stage plus ou moins long au sein de son écurie. Aujourd’hui, dans un monde du disque en pleine métamorphose, Alligator poursuit sa route en évitant savamment les écueils, et tout donne à penser que la musique première de l’Amérique noire vivra encore longtemps grâce à l’opiniâtreté de cette major du blues. On le sait, l’alligator est un animal qui vit vieux. Jean-Jacques Milteau & Sebastian Danchin INSPIRATION 2002 & 2005 22 Great Harmonica Performances » 200222 Rare Harmonica Performances » 2005 Plus que les termes d’hommage ou d’admiration, celui de tendresse me vient naturellement en pensant aux harmonicistes présents sur ces recueils. Musiciens ou vagabonds, génies ou artisans, leur souffle a bercé mon imaginaire. Adolescent, le petit instrument m’est apparu comme un modeste glaive contre l’injustice entre les lèvres de Bob Dylan, Woody Guthrie ou Sonny Terry. Une manière d’affirmer que l’intensité de l’émotion n’est pas tributaire des moyens employés, mais de la sincérité partagée. Puis j’ai découvert l’hypersensibilité de Sonny Boy Williamson, l’inventivité jaillissante de Little Walter, l’incroyable musicalité de Stevie Wonder…Les années passant, je persiste à croire que, davantage que la virtuosité, les qualités essentielles d’un harmoniciste restent sa naïveté et son idéalisme. Il n’existe peut-être pas d’harmonica heroes, mais tous ceux qui figurent sur ces CDs ont apporté à des milliers de gens bien plus que ne le laisse supposer la modestie de l’instrument. Inspiration » est dédié à tous les musiciens que je n’ai pas pu, faute de place ou d’autorisation, inclure ici et plus largement à tous ceux qui ont affectueusement réchauffé un harmonica de leur souffle, au creux de leurs mains, un soir de solitude … Milteau Lire la suite C’est un acte de tendresse et de gratitude que celui de Milteau rassemblant dans Inspiration 22 enregistrements d’harmonica rares ou historiques, de 1928 à nos jours ». Ici, le plus célèbre harmoniciste français a réuni ses confrères les plus éminents, et ceux qui lui ont apporté ce qu’affiche le titre de la collection. Aussi, le profane ne s’étonnera pas de relever dans la sélection quelques-uns des grands maîtres du blues, le registre favori de Milteau. James Cotton, Sonny Terry, Little Walter, Sonny Boy Williamson… illustrent, chacun à leur manière, l’usage du petit Marine Band – l’harmonica fétiche des bluesmen – et du chromatique. Mais le travail de Milteau se veut aussi historique, et, guidé par un livret complet riche en références, dates, et détails, on va à la rencontre de figures comme Larry Adler avec Django Reinhardt, qui demeure la star mondiale de l’harmonica au même titre que celui qui l’accompagne fut celle de la guitare. On croise aussi l’harmonica dans des styles inattendus Hugo Diaz dans La Compañera » et dans des registres complexes, comme cette Gymnopédie n° 1 » d’Erik Satie jouée par Toots Thielemans. Et le moindre des mérites de Milteau n’est pas de nous présenter, à côté de ces signatures prestigieuses, la relève de l’instrument avec les virtuoses et les créateurs que sont Greg Szlapczynski Moody » ou Eric Chafer Intro », auteur d’un instrument personnel à l’accordage unique. Rarement hommage aussi complet et aussi éclectique fut rendu à l’ Ruiz
Cequ’il a omis de dire, c’est qu’il a envie de parler de lui, de partager son quotidien, ses joies comme ses doutes. Une démarche sincère, des histoires touchantes, parce qu’on s’y retrouve tous un peu Sur de fines rythmiques qui font taper des pieds sous la table, ses jeux de mots s’entremêlent et ricochent pour finalement venir chatouiller les oreilles d’un auditoire
En matière de prix, de portabilité et de facilité de jeu, il vous sera difficile de trouver un meilleur instrument qu’un harmonica. Même avec leur coût et leur taille modeste, les harmonicas peuvent produire une gamme de sons impressionnante, et cette incroyable polyvalence trouve un écho dans les genres musicaux dans lesquels ils sont utilisés. Des catégories les plus apparentes comme le rock, la country et le blues aux genres plus inattendus comme la musique classique et le jazz, l’harmonica s’intègre facilement à sa sonorité humaine. Cependant, choisir le meilleur harmonica n’est jamais une tâche facile, et c’est là que nous intervenons. Dans ce guide, nous avons compilé les six meilleurs harmonicas du marché en fonction de certains facteurs que nous avons pris en considération, notamment le type, la clé, le nombre de trous, le peigne, la taille et le poids, et des bonus tels qu’un sac de transport inclus. Un harmonica peut être une bénédiction lorsque vous choisissez le bon, mais il peut aussi être une malédiction lorsque vous optez pour le mauvais modèle, et c’est pourquoi il est crucial de prendre en compte les facteurs ci-dessus avant d’opter pour un. Pour vous apporter les meilleurs harmonicas du marché pour différents genres musicaux, nous avons investi plusieurs heures de recherche. Nous avons lu des articles, des guides et les commentaires de nos clients pour nous assurer que les produits figurant sur cette liste sont les meilleurs. Avant de vous plonger dans les sections plus approfondies de cet article, nous vous invitons à consulter le tableau ci-dessous qui compare nos six meilleurs choix les uns avec les autres. De plus, vous aurez l’occasion de lire nos commentaires sur chaque produit, ainsi qu’un guide d’achat complet à la fin. Types Le type d'harmonica a une grande influence sur la façon dont on peut jouer avec lui et sur ce qu'on peut en faire, alors résumons tout. Diatonique Les harmonicas diatoniques sont des harmonicas qui sont conçus de telle sorte qu'ils peuvent être facilement joués dans une seule tonalité. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne jouent que dans cette tonalité, car il y a des notes partagées d'une tonalité à l'autre. Par exemple, vous pouvez jouer un harmonica diatonique dans la tonalité de do en la mineur puisque la tonalité de la mineur et celle de do partagent les mêmes notes. Bien que vous deviez les jouer différemment, c'est certainement possible. L'harmonica diatonique est le type le plus idéal pour les débutants, car il est facile à jouer en raison de ses caractéristiques limitées. Chromatique D'autre part, un harmonica chromatique est conçu pour faciliter le jeu dans toutes les tonalités, tandis qu'un type diatonique est limité à sa tonalité de marque, à une tonalité relativement mineure et à quelques tonalités proches. Cependant, il est possible de jouer un harmonica chromatique dans toutes les tonalités. Tremolo Le troisième type d'harmonicas est appelé harmonicas tremolo. Egalement appelés "echo harmonicas", ils utilisent deux anches pour chaque note, avec une différence d'accord minime entre les deux. Accord Ce sont généralement de grands instruments qui peuvent produire jusqu'à 48 accords différents et sont généralement disposés en blocs de quatre notes. Chaque note a généralement deux anches accordées à une octave d'intervalle. Les harmonicas d'accord fournissent un soutien rythmique et mélodique dans les ensembles d'harmonicas. Les clés et le nombre de trous Dans les harmonicas diatoniques, la tonalité vous permettra de connaître les notes que vous pouvez jouer sur elles. Une harpe diatonique joue chaque note sur la gamme principale de la tonalité spécifiée. Cela ne signifie pas nécessairement qu'elle ne peut jouer que dans cette tonalité les joueurs de jazz, en particulier, peuvent vouloir utiliser l'harmonica à une quinte de leur tonalité donnée pour la faire ressembler au blues. Sets La majorité des harpes viennent par ensembles. Les sets sont des harmonicas qui sont livrés avec des accessoires supplémentaires tels qu'un étui et un chiffon de nettoyage. Dans certains cas, ils sont accompagnés d'un manuel d'utilisation, d'un livret d'apprentissage ou d'un mode d'emploi pour vous aider à démarrer. L'achat d'un ensemble est idéal pour les débutants, car il s'agit de leur premier harmonica et la probabilité qu'ils ne disposent pas des éléments habituellement inclus dans un ensemble est très élevée. Il est essentiel de noter que la plupart des harpes haut de gamme ne sont pas livrées avec des étuis de transport, et si elles le sont, vous devriez probablement trouver quelque chose de plus robuste qui assurera la protection complète de votre précieux bien. Comment nettoyer un harmonica ? Il est essentiel de bien prendre soin de votre harmonica, car la plupart d'entre eux ne sont pas remplaçables en raison des réglementations sanitaires. En nettoyant régulièrement votre harmonica, vous vous assurez de ne pas voir la qualité du son que produit votre harmonica. Si votre harpe est un peigne en plastique, rincez-la régulièrement à l'eau tiède pour qu'elle reste propre et fraîche à tout moment. Cependant, ne le faites pas si son métal peut provoquer de la corrosion. Pour aller plus loin dans le nettoyage, vous pouvez toujours acheter de l'isopropyle, un type d'alcool qui se présente sous la forme d'un flacon pulvérisateur. Il permet de désinfecter votre harmonica et de le garder propre, frais et brillant. Éléments à prendre en compte lors de l'achat d'Harmonicas Un harmonica est un instrument compliqué ou complexe, et son achat doit être traité comme tel. En tenant compte de tous les facteurs nécessaires, vous serez assuré d'obtenir l'instrument le mieux adapté à vos besoins. Types Comme nous l'avons déjà mentionné plus haut, il existe de nombreux types d'harmonicas, et il est toujours logique de tenir compte des types avant de choisir un modèle. Le type diatonique est recommandé pour les joueurs novices et les joueurs de blues. Les harmonicas diatoniques sont généralement dotés de dix trous et sont généralement accordés sur une gamme mineure ou majeure d'une tonalité particulière. Par exemple, si elle est accordée sur la tonalité de sol, elle ne jouera que la gamme de sol majeur. Bien que vous puissiez également jouer du blues sur des harmonicas chromatiques, les harmonicas diatoniques sont l'option idéale pour le blues, le folk et le country en raison des techniques de pliage et de dessin supplémentaires requises pour créer le son bluesy. Construction Matériau des peignes Le choix d'un peigne est plus important pour l'entretien. Il existe 4 types de matériaux produits le plastique ABS, le bois, le métal et le plexiglas. Pour commencer, il est idéal d'opter pour le plastique car son entretien est très facile et il est confortable pour les lèvres. Les peignes en métal sont également une autre option moins susceptible de s'user grâce aux vis, bien qu'ils soient plus coûteux. Un autre matériau couramment utilisé pour les harmonicas est le bois. Le bois est très sensible à l'humidité, ce qui peut entraîner des gonflements et laisser des blessures dans la bouche lorsque vous jouez de la harpe. Bien que certaines personnes affirment que les harmonicas en bois produisent un son plus chaud et ne se soucient pas des efforts nécessaires pour l'entretenir. Couverture C'est la housse de harpe qui produit l'acoustique. Tout dépend du type de son que vous recherchez lorsqu'il s'agit de choisir le type de housse. De nombreuses harpes bon marché ou de gamme moyenne sont livrées avec des housses traditionnelles dont le dos est plus ouvert, ce qui produit un son clair et brillant. Un autre type de housse est le cover-all, qui étouffe légèrement les harpes, mais leur fait davantage écho pour créer un son plein, doux et chaud. Les couvercles en métal produisent un son plus clair, tandis que le plastique produit un son plus doux. Votre choix en matière de couverture dépend toujours du type de son que vous voulez produire. Prix La qualité des harpes est toujours déterminée par le prix, en particulier les modèles bien construits avec des matériaux de haute qualité. Si vous n'êtes qu'un amateur, vous devriez être bon avec une option de budget. Cependant, il est plus difficile d'apprendre avec un harmonica bon marché si vous êtes sérieux dans votre apprentissage car sa mauvaise construction provoque des fuites d'air, ce qui rend leur jeu difficile. L'idéal est d'opter pour des harmonicas de 30 à 65 dollars. Notre verdict Au terme de ce guide, on peut dire que nous sommes tous d'accord pour dire que l'harmonica est un instrument de musique formidable. En outre, il est très portable et peut être joué par une seule personne. Dès que vous aurez affiné vos compétences, vous pourrez jouer à peu près n'importe quelle chanson. Dans le guide ci-dessus, nous avons passé en revue quelques-unes des meilleures harmonicas sur le marché. Bien qu'il soit difficile de choisir les meilleures d'entre elles en raison de leur achèvement proche, nous allons essayer. Selon nous, le meilleur harmonica est le Suzuki HA-20-C Promaster. Avec un peigne en aluminium qui améliore la jouabilité et la dynamique, la raison pour laquelle nous accordons une note aussi élevée à ce produit n'est pas exagérée. Il reste parfaitement accordé, ses anches sont faciles à remplacer et, surtout, il est très abordable. L'harmonica de Lee Oskar est également très apprécié. Bien qu'elle soit très abordable, la harpe est de haute qualité, est équipée d'anches remplaçables et produit des sons étonnants. Le meilleur ensemble d'harmonica, à notre avis, est l'ensemble Hohner. Bien qu'il soit plus cher que la plupart des harmonicas sur le marché, il est d'une grande qualité et comprend les tonalités de la, do, ré, mi et sol pour jouer tout ce que vous voulez.
CarolinaBlues – Blues Traveler. L’harmonica est très utilisé dans le blues. Le morceau ci-dessous n’est pas archi-connu, mais on peut y entendre des techniques de jeu très répandues dans ce style de musique (le solo commence à 1:45). John Popper, le leader du groupe, est un véritable maître de l’harmonica.
Un groupe pour les élèves Genèse d’une école hors du commun A l’origine, je donnais des cours d’harmonica en privé dans mon sac à dos, j’avais les partitions de mes élèves, un disque dur externe que je pouvais relier à leur ordinateur, pour qu’ils aient les pistes d’accompagnement des morceaux qu’ils apprenaient à jouer et une pochette qui rappelait tout l’historique de chaque élève, depuis le début de ses cours. C’était pratique pour moi, car j’avais de nombreux élèves chaque année et, quand certains se décourageaient, je pouvais ressortir leurs premiers morceaux, pour qu’ils constatent le chemin parcouru. Cela leur redonnait foi en leurs capacités. Et puis, pendant un an ou deux, j’ai reçu des coups de fil de futurs élèves, qui avaient trouvé mes coordonnées à la Fédération Française d’Harmonica, sur des brochures recensant les professeurs d’harmonica de France et de Belgique, ou par bouche-à-oreille. La plupart d’entre eux étaient trop loin de Paris pour prendre des cours en présentiel. C’est comme ça que j’ai eu l’idée de créer une école d’harmonica en ligne. Au départ, j’avais juste créé ce site, qui ne contenait pas beaucoup d’informations – beaucoup moins qu’aujourd’hui – mais seulement quelques cours offerts pour prendre un bon départ à l’instrument. Et je disais Si vous voulez vous y mettre vraiment et progresser, rien de tel qu’un professeur particulier ». Mais comme beaucoup n’avait pas de professeur disponible à 150 km à la ronde, un ami m’a suggéré de donner des cours en ligne. A la base, je ne voulais pas donner de cours via webcam,l car j’imaginais que ce serait trop compliqué techniquement et peu satisfaisant pour l’élève. Je savais que certains professeurs de musique transmettaient déjà leur savoir de cette façon, mais j’imaginais que la technique rendrait difficile la progression de l’élève. Parfois, on imagine des situations irréelles et quand on s’y met, on s’aperçoit vite que l’on avait peur pour rien… Bien sûr, j’animais déjà des stages en petits groupes, ce qui permettait aux plus éloignés de profiter de mon enseignement plusieurs fois par an. Mais ça, c’était valable uniquement à ceux qui savaient déjà un peu jouer les grands débutants ne peuvent pas se contenter d’un cours tous les 3 mois, fût-ce un cours de 8 heures sur une journée. C’est un ami compositeur, qui m’a soufflé l’idée de créer une formation en ligne. Il a fallu que je me forme pendant 9 mois, afin d’avoir la capacité de transposer en ligne ce que je faisais déjà en cours particuliers et de me faire connaître sur Internet, car en 2013, j’étais un parfait inconnu sur le web. La Formation Complète sans prise de tête La Formation Complète a ainsi vu le jour le 6 septembre 2014, le jour de la Saint Bertrand – promis, ce n’était pas fait exprès, la formation devait sortir en juillet, mais j’avais des soucis techniques à régler pour être fin prêt. Le premier mois, c’étaient déjà 65 élèves qui s’étaient inscrits à la Formation Complète. Les premiers retours ont été très encourageants pour moi, car j’avais 100% d’élèves satisfaits. Je savais que mes cours d’harmonica plaisaient à mes élèves, mais je n’étais pas sûr que la transposition en ligne des cours particuliers plairait autant. Quand on veut bien faire les choses, on a le trac… Et l’on imagine souvent le pire… Bref, j’avais créé une formation en bandes-dessinées filmées, qui te permet encore aujourd’hui d’être totalement autonome devant ta formation, sans que tu aies besoin de prendre un professeur en complément. Cependant, il se peut que tu aies des questions à me poser lorsque j’ai conçu chaque cours, j’ai fait en sorte de répondre d’avance à toutes les questions que tu serais en droit de te poser. Beaucoup de questions de débutants se ressemblent, ce qui est bien normal. Et après 8 ans d’expérience en cours particuliers et stages, je savais quelles questions viendraient à ton esprit. En incluant la réponse à toutes ces questions, directement dans la Formation Complète, je te fais gagner du temps. La meilleure façon de trouver une réponse à une question est de chercher par soi-même, quitte à interroger son professeur, si les recherches de l’élève n’aboutissent pas. C’est mieux que de poser la question directement en effet, quand le professeur donne la clé de l’énigme, l’élève retient bien l’information et progresse aussitôt, s’il a fait un effort de recherche au préalable. Oui, mais voilà parfois, un élève a une question originale – je dis cela sans critique aucune de ma part, toute question est légitime – et dans ce cas, il faut bien que l’élève puisse y trouver une réponse. Parfois, un simple e-mail suffit, mais parfois, il faut y passer quelques minutes. C’est pourquoi les Agoras existent. Les Agoras Le principe des Agoras, c’est que nous nous retrouvons, toi, moi et d’autres élèves – en petits groupes – un mardi sur deux sur une plate-forme en ligne via webcam, pour que je réponde à toutes tes questions, que je te débloque dans les situations difficiles – facile à faire, puisque que je peux te voir en direct jouer de ton instrument – et compléter ta formation par des jeux musicaux et des exercices qui développent ton oreille musicale, ta créativité… Clique ici pour en savoir plus sur les Agoras. Pour résumer… En devenant élève de l’école d’harmonica harmodiatojazz, tu as accès à la Formation Complète, pour débuter à l’harmonica, progresser et prendre plaisir à jouer des dizaines de morceaux la possibilité de poser des questions par e-mail à son professeur les Agoras pour te débloquer, encore mieux comprendre la musique, avoir une meilleure oreille, progresser en rythme, apprendre à improviser… Tout cela a l’air très complet. Et pourtant… Pourtant, il manquerait encore un ingrédient, pour que l’apprentissage en ligne ne soit pas juste une plate-forme de cours individuel, mais une véritable école de musique la communication entre les élèves. Le Forum des élèves A l’origine, il y avait un Forum sur ce site. Les anciens se le rappellent peut-être… Je l’avais appelé le Forum des Passionnés de l’Harmonica Diatonique. Le forum est une belle invention, mais force fut de constater que ce n’était pas aussi pratique que ça en avait l’air. Bien sûr, cela permettait aux élèves de communiquer entre eux, de s’entraider, se soutenir ou tout simplement discuter de musique. Le souci, c’est que, parfois – souvent même, avec ceux qui n’avaient pas l’habitude de manipuler les outils informatiques – un élève posait une questions dans une rubrique et un autre élève répondait à la question… Dans une autre rubrique ! J’étais obligé de surveiller le forum quotidiennement, pour demander aux élèves de recopier leur réponse dans la bonne rubrique, avant de supprimer leur commentaire dans la mauvaise rubrique… Bref, c’était une usine à gaz et je passais beaucoup de temps à gérer le forum… Je voulais une plate-forme qui serve aux élèves, qui pourraient être autonomes et je me retrouvais à tout lire, tout surveiller, pour rattraper les erreurs de publication… Heureusement, Facebook a grandement amélioré la gestion et l’animation de ses Groupes. Je m’en suis aperçu, car mon formateur de 2013 – celui qui m’avait permis de transposer mes cours en ligne et de me faire connaître sur le web – animait un groupe de travail, réservé aux entrepreneurs qui suivaient sa propre formation. J’ai donc créé Le groupe de l’école internationale d’harmonica sur Facebook. Mieux que le Forum le Groupe Facebook Sur Facebook, les groupes sont de 3 sortes publiques tout le monde peut voir que le groupe existe, peut voir la liste des membres et peut lire les publications de chacun fermés tout le monde peut voir que le groupe existe, mais personne ne peut voir la liste de ses membres et ne peut lire leurs publications, tant qu’il n’a pas rejoint le groupe secrets non seulement ce type de groupe a les mêmes restrictions qu’un groupe fermé, mais de plus, personne ne peut voir que ce groupe existe, si la personne qui gère le groupe ne leur transmet pas le lien Autant je trouve important de protéger les publications et les noms des élèves qui sont sur le groupe de l’école d’harmonica – certains se créent un compte Facebook, juste pour en faire partie – autant je ne voyais pas l’intérêt de le rendre secret. Afin que tu puisses comprendre quels avantages tu as à faire partie de ce groupe, je te laisse découvrir la démonstration que j’en ai faite en vidéo. J’avais invité plusieurs personnes à participer à cette démonstration Carmen, Jean-José et Guy étaient déjà élèves, Bernard venait de recevoir sa Bête de Course un harmonica tout-terrain optimisé pour les débutants, aussi bien que pour les plus confirmés mais n’avait pas encore pris de cours. Renseigne les champs ci-dessous pour accéder à la vidéo
Cen'est là qu'un exemple de l'effet majeur que peuvent avoir les matériaux sur le son. Un harmonica fabriqué à la main à partir de composants en bois, comme le bois d'érable Hohner 56-C/G 48-H, possède une qualité sonore plus douce pour la musique folk, pop et country. Il est plus facile d'expliquer cela en disant que les modèles en bois atténuent les sons et vous
Vous débutez l'harmonica ? Jouez 12 morceaux en 6 mois Participez à des ateliers collectifs Bénéficiez d'un suivi personnalisé Et surtout, faites-vous plaisir dès les tout premiers cours ! Découvrez tous ces avantages dans les lignes qui suivent... Félicitations ! Si vous lisez cette page, c'est sans doute que vous avez pris la décision de jouer de l'harmonica. Je ne peux que vous féliciter de votre démarche l'harmonica est un instrument très expressif, qui a l'avantage de tenir dans dans une poche, qui vous suivra partout et que vous pourrez sortir spontanément pour jouer où vous en aurez envie. Personnellement, cela fait des années que je ne suis pas sorti de chez moi sans un harmonica en poche et je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer pour mes amis lors de pique-niques ou de soirées privées ; il m'arrive même de jouer dans un bar ou un restaurant après avoir demandé au patron de couper la musique pour que mes amis m'entendent jouer ! C'est vraiment valorisant et très plaisant de constater à quel point les gens aiment l'harmonica. Je vois les gens sourire, les enfants s'approcher de moi, les bébés s'arrêter de pleurer... C'est vraiment super de véhiculer autant de joie et de plaisir autour de soi avec un aussi petit instrument ! Pour suivre les cours, vous n'avez pas besoin d'avoir déjà un bon niveau en musique. Vous êtes complètement débutant ? Parfait ! La seule chose dont vous ayez besoin est d'un harmonica diatonique "10 trous" en Bb si bémol. Vous reconnaissez-vous dans les 7 situations suivantes ? Vous avez essayé de glaner des infos sur YouTube mais vous êtes souvent tombé sur des démonstrations de types qui savent hyper bien jouer et qui se la jouent un peu mais n'expliquent jamais vraiment comment ils y arrivent ? Vous avez essayé de jouer des morceaux d'oreille, mais ce que vous faites est approximatif ? Vous avez acheté une méthode sous forme d'un livre avec ou sans CD ou DVD et vous vous apercevez que ça va trop vite, que tout n'est pas expliqué ? Après avoir passé trois ou quatre pages, vous vous sentez déjà largué ? Vous voulez apprendre à jouer de l'harmonica sans passer de longs mois à étudier le solfège avant de toucher l'instrument ? Vous n'avez pas le sens du rythme et vous avez peur que cela vous gêne dans votre apprentissage ? Vous avez peur de suivre une formation qui s'adresse à des gens qui ont déjà un bagage en musique alors que vous, vous n'y connaissez absolument rien ? A voir des jeunes et des moins jeunes assurer à l'harmonica, jouant librement et apparemment facilement, vous en êtes à vous demander si vous êtes fait pour la musique ? Si vous galérez, dites-vous bien que ce n'est pas de votre faute Les conseils que vous trouvez sur YouTube sont rarement précis ou sont prodigués en ne vous explique vraiment comment travailler l'instrument, comment organiser votre travail quotidien, par quel bout prendre les méthodes du commerce ne sont pas réellement adaptées aux grands débutants, à ceux qui n'ont jamais fait de musique 95% des gens qui essaient d'apprendre l'harmonica de cette manière échouent lamentablement ; les 5% qui réussissent sont déjà multi-instrumentistes. Encore faut-il savoir déchiffrer des partitions, mais rien n'est indiqué à ce sujet, dans ces méthodes ! A croire que vous devez avoir la science infuse ! Et même si vous avez déjà un super niveau en musique, l'inconvénient des méthodes est que vous ne pouvez pas poser de questions au livre ou au DVD, ni être accompagné en cas de difficulté ! Enfin une bonne nouvelle ! Cette bonne nouvelle, c'est que vous allez bientôt vous sentir à l'aise à l'harmonica et jouer votre premier morceau dès les premières minutes de cours, même si vous n'aviez jamais fait de musique auparavant ! Et le mieux, c'est que c'est beaucoup plus facile que ce que vous imaginez ! Le Cercle des Marins d'Eau Douce Voici une méthode qui s'adresse en priorité aux grands débutants en harmonica, que vous soyez déjà musicien ou pas du tout. Je considère que vous êtes parfaitement débutant, à la rigueur que vous savez à peine ce que c'est qu'un harmonica ! Non pas pour me moquer de votre inculture, mais pour être sûr de partir vraiment de zéro et de vous expliquer dans le détail tout ce que vous avez besoin de savoir pour apprendre à jouer de l'harmonica. Cette méthode vous permet d'apprendre à votre rythme, tout en étant accompagné par un musicien professionnel. Vous allez faire partie d'un club de débutants avec lesquels vous allez pouvoir interagir et partager votre expérience de l'instrument. Ce club de débutants, c'est Le Cercle des Marins d'Eau Douce. Moi aussi, j'ai galéré quand j'ai débuté l'harmonica ! Et à l'époque, internet était encore réservé à l'Armée... Les méthodes du commerce étaient beaucoup trop sommaires et il y avait rarement un CD, encore moins un DVD... Parfois, il y avait un disque vinyle souple. Véridique ! L'embouchure préconisée était toujours l'embouchure cul-de-poule. Du coup, à force de pincer les lèvres, j'avais mal au bout de 30 minutes de jeu ; quant à mon son, c'était l'apothéose ! On me disait souvent "Tu devrais apprendre à souffler" car il y avait souvent des fuites d'air et les notes manquaient de profondeur... Bref, je passais énormément de temps à travailler l'harmonica mais au final, je passais pour un musicien médiocre ! La honte... Un jour, j'ai décidé de sauter le pas et de prendre des cours, quitte à faire des centaines de kilomètres pour ça. J'ai rencontré de nombreux harmonicistes, participé à des stages, je me suis posé beaucoup de questions et à force de chercher, j'ai compilé ce qu'il y avait de meilleur dans les différentes approches et amélioré ce qui me semblait intéressant mais limité. J'ai pris le meilleur des stages auxquels j'ai participé à l'époque en tant qu'élève, le meilleur des méthodes américaines et le meilleur des secrets livrés en masterclasses par de grands professionnels. Réalisez votre rêve ! Imaginez que vous n'avez plus besoin de chercher les tablatures des morceaux que vous aimez puisque vous savez jouer directement d'après les que vous jouez tout ce qui vous lisez, même des partitions qui n'ont pas été écrites pour l'harmonica !Imaginez que vous savez jouer toutes les notes naturelles et que votre son impressionne vos amis, votre famille, vos que l'harmonica est votre compagnon de route, que vous avez tout le temps dans votre poche, que vous avez plaisir à mettre en bouche, avec lequel vous jouez les mélodies que vous que vous animez des fêtes d'anniversaires, des mariages ou des pique-niques en jouant du petit instrument. Ce que vous allez savoir faire grâce au Cercle des Marins d'Eau Douce La formation que je vous propose est découpée en 6 modules de cours. Vous n'avez pas besoin d'attendre 6 mois pour accéder à ces 6 modules à peine êtes-vous inscrit que vous avez accès à l'ensemble des 6 modules ! L'avantage de tout recevoir en une fois, c'est que vous pouvez vraiment suivre les cours à votre rythme, sans avoir besoin d'attendre qu'on vous livre les cours du module suivant. Chaque module est lui-même subdivisé en plusieurs cours de 3 à 9 ; chaque cours traite d'une notion et d'une seule, pas de cours fourre-tout ! A la fin de chaque cours, vous avez déjà progressé. En tout et pour tout, ce sont 40 vidéos de cours auxquelles vous accédez dès votre inscription. Un répertoire de 12 morceaux Dès votre inscription, vous recevez 12 dossiers pédagogiques pour apprendre à jouer 12 morceaux originaux ! Que contient un dossier pédagogique ? Chaque dossier pédagogique contient la démonstration du morceau ; la piste d'accompagnement pour rejouer le morceau accompagné d'un vrai groupe de musique ; la partition ; la tablature système de notation adapté à l'harmonica. Vous recevez également une liste qui vous indique dans quel ordre travailler les morceaux. En effet, les 12 morceaux suivent une progresser pas-à-pas 2 morceaux par module. Le programme complet Le programme complet comporte 6 modules de cours. Vous avez la possibilité de voir et de revoir les cours autant de fois que vous le souhaitez. Pendant combien de temps allez-vous pouvoir accéder à la formation ? Toute votre vie ! Dès que vous adhérez au Cercle des Marins d'Eau Douce, vous accédez tout de suite à l'ensemble de la formation et vous conservez un accès à vie ! Mais ce n'est pas tout ! Vous pouvez rejoindre Le Cercle des Marins d'Eau Douce par l'une des trois formules suivantes la formule "radeau" ; la formule "tjlak" ; la formule "luxemotor". La formule radeau Comme sur un radeau, vous naviguez en solitaire au fil de votre formation. Vous avez accès à 6 modules de cours et à 12 dossiers pédagogiques pour constituer votre premier répertoire, ce qui représente 6 mois de cours privés. La formule tjalk Un "tjalk" est une petite péniche hollandaise, qu'il faut mieux mener à deux. De la même façon, grâce à cette formule, en plus des 6 modules de cours et des 12 dossiers pédagogiques, vous avez accès à 6 ateliers collectifs en ligne, vous apportant des cours complémentaires et les réponses à toutes vos questions en direct, via une application qui nous permet de communiquer en direct, via webcam. En choisissant cette formule, vous recevez 6 ateliers déjà enregistrés en cadeau. La formule luxemotor Le "luxemotor" est le modèle le plus imposant en matière de péniche. Dans le cadre de la Formation Complète, cette formule ajoute à la formule tjalk un accompagnement personnalisé, grâce à 6 heures de cours privés que vous pouvez prendre lorsque vous en ressentez le besoin. De plus, vous recevez un avis régulier sur tout ce que vous faites vous envoyez l'enregistrement de chaque interprétation de votre nouveau morceau, vous recevez une analyse personnalisée par retour d'e-mail, pour avoir un avis sur votre niveau et de précieux conseils pour vous améliorer encore. Présentation des ateliers collectifs formules tjalk & luxemotor Ateliers mensuels en petits groupes d'élèves. Chaque atelier est l'occasion pour vous de participer, avec vos collègues, à des cours vivants et conviviaux ! Tous les ateliers se présentent de la manière suivante vous suivez un cours bonus en direct ; je réponds à toutes vos questions ; nous définissions ensemble le programme de l'atelier suivant. Vous avez la possibilité de voir et de revoir les ateliers autant de fois que vous le souhaitez, depuis votre espace-membre. Présentation de l'accompagnement personnalisé formule luxemotor En choisissant la formule luxemotor, vous bénéficiez d'un véritable suivi personnalisé ! Chaque fois que vous avez réussi à jouer un morceau issu d'un dossier pédagogique, vous pouvez me l'envoyer pour que je vous dise ce que j'en pense et vous donner des conseils avisés pour vous améliorer. De plus, vous avez droit à 6 h de cours privés pour vous accompagner tout au long de votre formation, répondre à toutes vos questions et vous donner un retour direct sur votre progression. Vous avez toute latitude pour prendre vos 6 heures de cours privés en une fois, en deux fois, en six fois... C'est vous qui choisissez il vous suffit de me contacter et de définir ensemble la plage horaire qui vous convient le mieux. Vous n'êtes pas encore au bout de vos surprises ! Le 12ème morceau est un test vous passez la première écluse... Je vous demande de jouer le morceau et de me l'envoyer pour que je constate vos progrès et vous aide à mieux le jouer, le cas échéant. Une fois que vous avez réussi à jouer votre morceau, je considère que vous avez fini la formation. Bien sûr, vous pouvez continuer de participer aux ateliers si vous le désirez, mais vous aurez déjà franchi un cap. Que se passe-t-il pour vous, dès que vous avez passé victorieusement la première écluse ? Je vous envoie votre diplôme et vous convie à un entretien personnalisé afin de faire le point avec vous sur votre parcours musical et vous proposer les nouvelles formations auxquelles vous pourrez accéder improvisation, altérations, apprentissage d'un style en profondeur..., en fonction de vos aspirations. Vous aimez la convivialité et le partage ? Dès votre inscription, si vous le souhaitez, je vous inscris au groupe Facebook privé des Marins d'Eau Douce pour échanger de manière plus directe avec les autres élèves de la formation les anciens comme les nouveaux. Pourquoi une formation en ligne plutôt qu'un cours particulier hebdomadaire ? Prendre un cours particulier hebdomadaire, c'est bien parce que l'on a un rendez-vous régulier avec son professeur, mais cette démarche pose deux problèmes majeurs cela revient beaucoup plus cher ; si vous n'avez pas eu le temps de travailler pendant la semaine, vous payez un cours pour rien vous pouvez toujours poser des questions à votre professeur, mais s'il vous donne une surcharge de travail, vous allez vite vous sentir submergé et finir par être découragé. Avec cette formation en ligne, vous allez pouvoir suivre les cours à votre rythme ! Et même, vous pourrez revoir les anciens cours autant de fois que nécessaire sans débourser le moindre centime ! Vous consultez les cours autant de fois que vous le souhaitez, sans subir la pression d'un cours hebdomadaire. Quant aux 6 heures de cours privé, vous les prenez quand vous en ressentez le besoin ! Encore une fois, pas de pression c'est vous qui conduisez votre formation, à votre rythme de croisière. Vous ne vous sentez pas encore prêt à suivre une formation en ligne ? Justement, si vous n'êtes pas encore prêt à suivre une formation aussi riche parce que vous n'êtes pas à l'aise et que vous avez peur de vous démotiver, c'est exactement le moment de vous inscrire à cette formation plutôt que prendre un mauvais départ à l'harmonica et faire toutes les erreurs que font 95% des musiciens quand ils débutent l'instrument, vous allez faire les choses dans le bon ordre et donc, cette formation va vous faire gagner du temps et vous resterez motivé ! Moi-même, puisque j'avais mis des années avant de trouver un cours particulier, j'avais accumulé un ensemble d'erreurs et de mauvais réflexes qu'il a fallu que je désapprenne avant d'acquérir cette fois de bons réflexes. Et j'ai mis un an pour ça ! J'aurais trouvé ce cours plus tôt, je n'aurais pas perdu tout ce temps, toute cette énergie et tout cet argent ! Voici le contenu des 6 modules Anatomie de l’harmonica apprenez à démonter votre instrument et observez de quoi il est fait !Le nom des notes une histoire passionnante, qui s'étale sur plusieurs siècles !Le système d’accord Richter vous allez tout comprendre de l'agencement des notes sur l' instruments transpositeurs une simplification qui va diviser votre temps d'apprentissage par 12 !Le chugging une technique impressionnante qui vous permet de jouer votre premier morceau ! Eh oui, déjà !Les effets trains pas de moins de 6 techniques !Les phrases une autre technique amusante...La mouche sur le carreau une technique découverte presque par hasard l'harmonica est aussi un jeu...Découverte de la partition après avoir joué votre premier morceau d'oreille vous avez une meilleure oreille que ce que vous imaginez, vous apprenez à lire la musique. Voici un exemple de ce que vous saurez jouer à la fin du 1er module La croisière démarre composition Le nettoyage de l’harmonica des conseils d'hygiène...Le nom des notes sur la portée vous continuez votre exploration de la ronde, votre tout premier des exercices de navigation ce sont des morceaux d'application directe des cours théoriques.Votre première semaine de navigation 7 petits morceaux sympas à jouer ! Voici un exemple de ce que vous saurez jouer à la fin du 2ème module Ballade sur le Canal du Midi composition La blanche votre deuxième noire encore un rythme...Le point Les figures de silenceLe coughing une technique que peu connaissent !Deuxième semaine de navigationTroisième semaine de navigation Voici un exemple de ce que vous saurez jouer à la fin du 3ème module Tendresse au fil de l'eau composition La liaisonQuatrième semaine de navigation Cinquième semaine de navigation Voici un exemple de ce que vous saurez jouer à la fin du 4ème module La prière Georges Brassens La croche un nouveau rythme, qui va vous permettre de jouer des morceaux beaucoup plus élaborés !Exercices rythmiques le matériel Exercices rythmiques la croche binaire Exercices rythmiques la croche ternaire Sixième semaine de navigation Voici un exemple de ce que vous saurez jouer à la fin du 5ème module Scarborough Fair Simon and Garfunkel La double-croche dernier rythme de la formation !Exercices rythmiques la double-croche L’articulation des doubles-croches Septième semaine de navigation Voici un exemple de ce que vous saurez jouer à la fin du 6ème module C'est du morse ! composition Une formation avec des personnages de bandes dessinées ! Partez en croisière sur la péniche "Harmonica" avec tout un personnel de bord ! Je me suis amusé à créer des personnages qui ont tous leurs spécificités. Je fais même leurs voix ! Le résultat est que la formation revêt un côté fun. Le résultat une formation ni puérile, ni farfelue, juste plus plaisante à suivre qu'un traditionnel cours particulier. Ainsi... Damien l'instructeur vous présente... des cours d'histoire de la musique ; des cours théoriques que vous appliquez aussitôt sur votre instrument. Loïc le mécanicien vous montre comment... démonter l'harmonica ; remonter l'harmonica sans trouver de pièce en trop. Yongchao le mousse vous enseigne... comment nettoyer votre instrument ; comment l'entretenir ; quelle hygiène adopter. Hans, votre coach sportif, vous fait travailler... tous les rythmes de la formation ; l'interprétation binaire ; l'interprétation ternaire. Hubert de Freycinet, notre skipper et Commandant, vous propose... Des exercices de navigation très progressifs pour gagner en fluidité quand vous vous déplacez sur l'instrument et jouer toutes les notes spontanément, sans avoir peur de dépasser sur les notes adjacentes. Enfin, moi-même, HarmoChopin, je vous montre... toutes les techniques de l'harmonica ; de nombreux effets très sympas à jouer ! Êtes-vous prêt à passer à l'action ? Parlons à présent du coût de l'adhésion au Cercle des Marins d'Eau Douce... Un cours particulier avec moi coûte 60,00 € HT / h ; la formation que je vous propose est l'équivalent d'un cours hebdomadaire d'1h30, soit 6h de cours par mois. Mes élèves, en cours particulier, me versent donc 60,00 x 6 = 360,00 € HT / mois. L'ensemble des 6 modules de cours couvre environ 6 mois de cours particuliers, soit une dépense de 360,00 x 6 = 2 160,00 € HT Dès votre inscription, vous recevez 12 dossiers pédagogiques pour constituer votre répertoire ou le compléter. Les morceaux auxquels vous avez accès sont des compositions écrites spécifiquement pour vous, qui suivent votre niveau vous recevrez aussi la liste de progression, pour savoir à quel moment travailler les morceaux du répertoire. Cela a demandé un travail conséquent, pour que chaque morceau sonne bien, soit plaisant à jouer et soit adapté à chaque fois à votre niveau. Mais plus que des morceaux, ce sont de véritables dossiers pédagogiques que vous recevez ! Dans chaque dossier pédagogique, vous trouvez la démonstration du morceau une composition jazz, bossa ou classique ; la piste d'accompagnement ; la partition en clé de sol ; la tablature harmonica. Chaque dossier pédagogique a une valeur de 90,00 € HT. Les 12 dossiers pédagogiques ont donc une valeur totale de 90,00 x 12 = 1 080,00 € HT. Les ateliers mensuels ont chacun une valeur de 90,00 € HT. Si vous choisissez la formule tjalk ou la formule luxemotor, vous avez accès 6 anciens ateliers, qui ont déjà été diffusés et vous participez à 6 autres ateliers. Ce ne sont donc pas moins de 12 ateliers de 90 minutes auxquels vous avez accès dans cette formation ! Ces 12 ateliers ont une valeur totale de 90,00 € x 12 = 1 080,00 € HT La formule luxemotor vous donne la possibilité d'avoir un véritable suivi personnalisé ! Chaque fois que vous avez réussi à jouer un morceau issu d'un dossier pédagogique, vous pouvez me l'envoyer pour que je vous dise ce que j'en pense et vous donner des conseils avisés pour vous améliorer. Cette expertise a une valeur de 20,00 € HT / morceau, soit 240,00 € HT pour les 12 morceaux. De plus, vous avez droit à 6 h de cours privés pour vous accompagner tout au long de votre formation, répondre à toutes vos questions et vous donner un retour direct sur votre progression. Ces 6 heures de cours ont une valeur totale de 360,00 € HT. Vous avez toute latitude pour prendre vos 6 heures de cours privés en une fois, en deux fois, en six fois... C'est vous qui choisissez il vous suffit de me contacter et de définir ensemble la plage horaire qui vous convient le mieux. A la fin de votre formation, vous avez droit à un entretien personnalisé pour faire le point sur votre niveau et vous guider, en fonction de votre projet musical ou de vos rêves... Cet entretien de 30 minutes a une valeur de 30,00 € HT. Le tarif de la formation est carrément divisé par 10 ! En rejoignant le Cercle des Marins d'Eau Douce, vous ne payez que le dixième du prix, soit 90 % de réduction ! Formule Radeau 6 modules de cours € HT 216 € HT 12 dossiers pédagogiques € HT 108 € HT Total € HT 324 € HT, soit l'équivalent de 54 € HT / mois sur 6 mois. Pour vous féliciter de votre engagement, je vous offre en prime une réduction correspondant à un mois de cours gratuit ! Aussi, au lieu de débourser l'équivalent de 6 fois 54 € HT, vous ne payez que 5 fois 54 € HT, soit 324 HT 270 € HT = 327 € TTC Formule Tjalk Même base que la Formule Radeau € HT 270 € HT participation à 6 ateliers en direct + 6 ateliers en cadeau € HT 108 € HT Total € HT 378 € HT = 457 € TTC Formule Luxemotor Même base que la Formule Tjalk € HT 378 € HT Accompagnement personnalisé 630,00 € HT 255 € HT Total 633 € HT = 766 € TTC Passez à l'action maintenant ! Choisissez votre formule Vous connaissez peut-être la garantie commerciale traditionnelle si vous vous manifestez dans les 14 jours qui suivent votre achat, vous pouvez être remboursé intégralement. C'est ce que l'on appelle le délai de rétractation. Une garantie exceptionnelle ! En effet, je ne vous offre pas une garantie de 14 jours ou même d'un mois, mais carrément une garantie satisfait ou remboursé intégralement de 60 jours si vous décidez de stopper votre formation avant la fin de la période de 60 jours, votre abonnement s'arrête net et je vous rembourse intégralement sans que vous ayez à vous justifier en quoi que ce soit ! D'autres privilégiés suivent déjà mes cours. Voici ce qu'ils en disent Comment pourrais-je regretter de m’être abonné !? C’est tout simplement génial et je pèse mes mots. Bertrand transmet toute sa passion, son énergie, et c’est avec un réel enthousiasme que j’ouvre tous ses e-mails. Les progrès sont rapides et flagrants. Rodolphe "Mozart" Pollet Vive l’harmonica avec HarmoChopin . MERCI. Rodolphe "Mozart" Pollet Je trouve que la méthode d'apprentissage est très attractive, claire et que les conseils sont très précieux. Je pense que notre professeur nous donne beaucoup de son temps et s’investit à 100%. Bruno Larghi Le prix ... Le prix ... - Je n'ai jamais trouvé d'autres formations ailleurs et sur internet de cette qualité à ce tarif ! J’ai la motivation d'aller plus loin, une vraie joie de vivre de jouer de cet instrument... Je suis devenu très accroc ! Pourtant, je ne connaissais rien à l'harmonica le début a été très dur mais au bout de six mois de formation, je trouve que mon niveau est très satisfaisant j'arrive à jouer des partitions, je suis très content. - Je recommande cette formation parce qu'on peut avancer à son rythme en fonction de son temps libre et de ses envies. Mais si cette formation nous donne envie d'avancer, c’est peut-être aussi parce que le prof a une belle énergie et qu'elle est contagieuse... De plus, il est sympathique et j’aime recevoir ses connaissances musicales. Bruno Larghi Bientôt nouvelle formule !
4bonnes raisons de revoir Gabin et Ventura dans Touchez pas au grisbi. Le film réalisé en 1954 par Jacques Becker a marqué l'histoire du
Un slow, un homme, la lune et les étoilesEt nous à écouter, on aime une fiancéeEt l'homme, ce traître, qui nous tend ses filetsCroit bien qu'il a gagné alors qu'en véritéCe n'est qu'un au revoir mes sœursMe voilà mariéeCe n'est qu'un au revoir mes sœursÀ nous la libertéLes chaussettes trouées ? Je les jette !La cuisine ? On va au restaurant !Surtout quand il invite ses parentsEt s'il n'est pas content…Pas question, pas question que ça décoiffeMais l'homme, inquiet, se demande ce qu'on faitTous les après-midi, il veut des alibis– Hier, j'étais chez les frères RenomaJ'ai acheté pour toi un pull-over extra !Ce n'est qu'un au revoir mes sœursMe voilà mariéeCe n'est qu'un au revoir mes sœursÀ nous la libertéS'il a une nouvelle voiture ? J'aurai un nouveau manteau !Moi aussi j'ai des notes de fraisEt je lui fait prendre une assurance vieEt s'il n'est pas content…Pas question, pas question que ça décoiffeLa soupe est tiède, le linge est mal lavéToujours à critiquer ! Il faudrait qu'on leur cèdeMais pas question. On peut leur refuserLe repos du guerrier même s'ils l'ont méritéCe n'est qu'un au revoir mes sœursMe voilà mariéeCe n'est qu'un au revoir mes sœursÀ nous la libertéLes confidences sur l'oreiller ? Bonjour tristesse !Il veut un enfant ? Moi je veux une bonne !Et s'il n'est pas content…Pas question, pas question que ça décoiffeHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum
3partitions trouvées pour "Ce n'est qu'un au-revoir" TOUTES LES INSTRUMENTATIONS Piano seul (2) Fake Book (1) Guitare (1) Ecouter. Détails. Ce n'est qu'un au revoir. Piano seul - Intermédiaire. EBR Editions Bourges. Performed by Various Artists. By Traditional.
29/09/2018 Beaucoup d’entre vous connaissent cette scène culte du chef-d’œuvre cinématographique Il était une fois dans l’ouest ». Je pense toutefois que le film entier mérite d’être revu pour la prestation de ces principaux acteurs et pour sa bande originale, une de plus belles bandes sonores de l’histoire du cinéma. Il était une fois dans l’ouest » est l’histoire d’un homme sans nom, que d’aucuns appellent Harmonica Charles Bronson et qui est à la recherche de Frank Henry Fonda, un tueur impitoyable. Dans Il était une fois dans l’ouest, Sergio Leone dépeint un ouest américain sans pitié, austère et dominé par le sadisme et la vengeance. Il dépeint un monde livré à lui-même, loin du progrès et du développement industriel, où les hommes se trouvent encore à l’état sauvage toute ressemblance avec des personnes existant… - . La vengeance est présentée comme le seul moyen de rendre la justice. Dans ce film, elle est magnifiquement esthétisée, elle est sublimée et exaltée par la musique d’Ennio Morricone. La dernière scène du film annonce l’avènement de la civilisation et du progrès symbolisés par l’arrivée du train qui avancent inexorablement et qui repoussent le Far-West sauvage afin d’instaurer un Etat de droit. Car le Far West que l’on voit dans ce film est un monde où règne la loi du plus fort, un monde truffé de hors-la-loi et de brutes impitoyables et cyniques. Les principaux personnages du film Dans ce film, le personnage de Franck Henry Fonda apparaît comme l’incarnation du cynisme, la stature du mal. Franck est un homme sans conscience morale, un Thanatos de l’ouest qui massacre à tire-larigot. L’homme à l’harmonica Charles Bronson donne l’impression qu’il représente la justice, mais il est davantage un régulateur qu’un justicier car il cherche, avant toutes choses, à assouvir une vengeance personnelle. Harmonica aussi porte la mort en lui, et il la sème. Cette violence de l’ouest est complétée par un autre personnage, Cheyenne Jason Robards. Lui, en revanche, se situe à la limite de la civilisation. C’est en quelque sorte un bandit au grand cœur qui sait se contenir. Il ne viole pas, il ne tue pas à tout-va et semble s’accommoder de la loi. Dans ce monde d’une implacable violence, et auprès de ces visages cabossés et tuméfiés par le soleil, apparaît le seul personnage féminin interprété par Claudia Cardinal. Jill Claudia Cardinal essaye de s’adapter à ce monde sauvage et incarne la promesse d’un avenir radieux et pacifié. D’ailleurs, l’homme à l’harmonica Charles Bronson lui explique, à la fin du film, que la violence ne sera plus comme avant. La violence s’amenuisera à l’ouest au point où elle se limitera à quelques claques sur les fesses venant d’hommes civilisés. ATTENTION, CHERS AMIS, NOUS ALLONS DIVULGUER LA FIN DU FILM DANS CETTE DERNIÈRE PARTIE ! Dans cette scène mythique voir ci-dessous, probablement la plus célèbre d’Il était une fois dans l’ouest, on explique cette soif de vengeance qui dévore Harmonica depuis le début du film. Ce sentiment âpre de vengeance est lié au traumatisme de la mort de son frère, alors qu’Harmonica était enfant. L’on peut voir, dans cette vidéo voir ci-dessous, en l’occurrence la scène du duel, et ce à travers un flash-back, la silhouette floue d’un homme qui avance sereinement. Ensuite, la mise au point se fait sur le visage inattendu de Frank. Le cynisme atteint son comble dans cette scène. En effet, ce dernier enfonce un harmonica dans la bouche de l’enfant futur l’homme à l’harmonica qui porte sur ses frêles épaules son grand frère attaché au bout d’une corde en lui disant Joue pour ton grand-frère, ça lui fera plaisir. » Sergio Leone effectue de gros plans sur le visage du jeune garçon en pleurs, qui, avec la bouche obstruée par l’harmonica et ne pouvant résister à la fatigue, s’effondre par terre et provoque ainsi la mort de son frère. Au retour du flash-back, Frank est tué à son tour lors du duel qui l’oppose à Harmonica. Il était une fois dans l’ouest est un film hors-norme et intemporel, servi par des acteurs charismatiques et immortalisé par sa musique. Pierrot Lefou Pierrot Lefou
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22 Mars 2015 , Rédigé par Paul Lassey Publié dans Harmonica diatonique - Tablatures, Harmonica C, Free La version avec l'harmonica en Do/C La partition / tablature Le play-back guitare Partager cet article Repost0 Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous Vous aimerez aussi Patti Smith Group - Because the Night - Harmonica A Etta James - At Last - Harmonica A Toute la musique que j'aime – Johnny Hallyday - Harmonica A Indiara Sfair - Bond - Harmonica A "Every Breath you take" - Harmonica C L'accord de Sol - Déclinaison - Harmonica chromatique Retour à l'accueil Commenter cet article
_puissance à revoir en concert mais c'est normal ce n'est qu'un 10-15 w! conclusion: pour moi c'est de la balle! a opter pour se balader sans soulever un ampli qui fait 20 kg et avoir un bon son rock polyvalent . Lire la suite. Salut, Cela fait 2 ans que je l'utilise régulièrement en répétition avec mon groupe: le +:-facile à déplacer, idéal pour travailler, répéter-excellent
Harmonica spécial 20 customisé en G C’est important et incontournable dans un certain répertoire de pouvoir produire un son saturé, crunchy », typé chicago ». Comment y arriver ? La réponse tient surtout dans le matériel utilisé, et aussi dans la tenue du micro et le jeu en Tongue blocking. Je vous propose de passer en revue successivement les micros, la tenue du micro, les amplis, les pédales. 1 Micro pour un son saturé ou crunchy le micro a son importance, à priori il faut eviter les micros chant trop fidèles type SM 57 ou SM58. Il vaut mieux choisir un Green Bullet ou son clone le Superlux!, un Astatic », un Bluesblaster » de chez Hohner. On peut aussi s’orienter vers les micros customisés, réalisés spécialement pour cet usage. En général ces micros sont montés avec avec des cellules Shure anciennes de type controlled magnetic » & controlled reluctance » éléments utilisés dans les anciens Green Bullet. Dans les micros customisés surtout, le son est très variable et dépend en fait de la cellule utilisée pour laquelle les différences de rendu peuvent être très importantes. Ceux qui montent les micros achètent, testent, trient, sélectionnent ….et vendent plus ou moins cher le produit fini. 2 La tenue du micro Les techniques de mains essentielles pour fermer » le micro , en l’entourant avec les mains formant une coupe facilitent l’obtention du » gros son » . Il est intéressant aussi de jouer en Tongue blocking plutôt qu’en CP, même pour des notes séparées sans accords. 3 Amplis Si vous rechercher un son crunch, l’ampli a aussi son importance. Il vaut mieux choisir un ampli qui a un grain » adapté de base, plutôt qu’un ampli très fidèle. Ce grain se retrouve surtout sur des amplis à lampes , en particulier quand ils sont poussés à fort volume les lampes saturent » et donne un son particulier qui crunche ». Donc pour jouer à fort volume, on privilégie des petits amplis qu’on pousse à fond plutot que des gros sur lesquels on jouerait au minimum. Kalamazoo model 1ou 2, VHT spécial 6 sur lequel on peut modifier des circuit pour le faire cruncher davantage, Fender Pro Junior, champion 600, Epiphone valve junior, Hohner Hoodoo, little Harp Gear Amp tous les ampli à lampe de 5 Watts maxi peuvent être interessants. En tout cas il faut une faible puissance 5 W à lampes ça déménage déja pas mal ce qui permet de régler le volume très haut et d’obtenir un crunch au niveau de l’ampli. Les amplis pignose sont à transistors mais ont néanmoins aussi un grain intéressant. L’ampli Memphis mini est un ampli à lampes spécialement étudié pour l’harmonica. Marble amps » est un autre fabricant spécialisé. La taille du HP est importante, il vaut mieux privilégier des petits HP de 8’ ou 10 pouces maximum, ce qui oriente aussi vers des petits amplis. On peut aussi faire monter sur des gros amplis des réducteurs de volume » qui permettent diminuer la puissance sonore delivrée par le HP, tout en utilisant les réglages de l’ampli à fort volume. Avec cet accessoire vous pourrez utiliser des monstres comme le fender Bassman, le Fender Twin Reverb etc mais qui seront surdimensionnés pour une utilisation courante. Un ampli de 5 W à lampes permet en général de jouer avec une batterie. Pour les grosses scènes vous aurez un ingé son qui pourra repiquer le son de votre ampli. Et puis pensez à votre dos, acheter un ampli de plus de 20 kg vous donnera des regrets tous les jours ou vous le transporterez ! Les amplis de 10 ou 15 W sont déjà gros mais peuvent être interessants. Dans cette gamme, le Fender Pro junior convient plutot bien à l’harmonica. 4 Les pédales et pédaliers sont un énorme sujet Il faut distinguer les pédales spécifiques pour l’harmonica et les autres pédales prévues pour la guitare. Lonewolf est le principal fournisseur de pédales adaptées à l’harmonica, en particulier les excellentes Harp Break et Harp Octaver. A part les pédales faites spécifiquement pour l’harmonica comme celles réalisées par Lonewolf, il faut avoir à l’esprit que les pédales de distorsion, d’overdrive, de Fuzz sont pensées pour la guitare et que l’effet sur le son de l’harmo est aléatoire ! Une pédale qui donne un crunch de guitare superbe peut ne rien donner de bon à l’harmonica, et c’est valable pour tous les effets. Donc il faut absolument essayer et ne jamais acheter à l’aveugle une pédale prévue primitivement pour la guitare! Croyez-en mon expérience vécue!…En plus des réglages spécifiques de la pédale en question, l’équalisation est fondamentale et vous permettra d’affiner et parfois de changer radicalement votre son à partir du son de base. Les pédaliers sont une solution commode car il permettent de faire de multiples tests et d’avoir sous la main ou plutôt sous le pied des émulations correctes de la majorité des pédales existantes. La référence guitare est le POD HD 500 de line 6, mais je vous le déconseille , je trouve personnellement qu’il sonne assez métallique ! Préférez plutôt le zoom G5n dont les émulations sonnent mieux à l’harmonica . Vous trouverez un article sur ce site concernant ce pédalier. Pour le morceau de démo, j’ai joué sur un titre très connu de madeleine Peyroux , en prenant le parti d’un son saturé et distordu. Coté matériel, je me suis servi d’un micro superlux 38€, et de l’émulation de Big Muff de mon ZOOM G5 avec un peu d’echo. Je suis rentré directement dans la carte son de l’ordinateur. Bonne musique !
En1948, il écrit pour la revue s’est attaqué à cette musique nouvelle, tant à la guitare qu’à l’harmonica – qu’il est alors le seul au monde à orienter dans cette voie ! De retour en Belgique, il enregistre donc, à ses frais, quelques acétates (“ Laura”, “Stardust”, etc.) qu’il envoie aussitôt à Billy Shaw, pour recevoir en fin de compte une réponse de Benny
Jean-Jacques Milteau Photo CultureBoxJean-Jacques Milteau, harmonica passion Comme on peut le constater lors de la soirées blues du vendredi 10 juillet 2015 de Jazz à Vienne, l’harmoniciste français atteint une plénitude rare, comme ça, l’air de rien, comme pour s’amuser… Comme tout festival jazz qui se respecte, Jazz à Vienne inscrit à son affiche comme on le sait une soirée blues, entièrement consacrée au blues. Le plus souvent en invitant, normal, des formations made in USA. De ce côté, il y a de quoi faire si l’on veut bien considérer que chacun des cinquante Etats du nouveau monde regorge de champions locaux coulant depuis la naissance du blues comme on respire. En l’occurrence, depuis sa naissance, Jazz à Vienne en a ainsi accueilli des dizaines, représentant toutes les tendances de cette musique multiforme et, parmi eux évidemment tous les plus grands inscrits de préférence au rayon des légendes ». Comme pour prendre le contrepied de cette inclination américaine, Jazz à Vienne s’est plutôt octroyé, cette année, une soirée à la française avec de légers accents polonais. Un blues en polonais Jean-Jacques Milteau d’abord. Parisien, certes, mais qui n’hésite pas à la fin de son show à chanter un blues en polonais qu’il parle à l’évidence couramment. Milteau ? A sa façon une légende également. Entré dans le blues il y a plus de trente ans et qui ne s’en est jamais écarté. Une constance à dire vrai étonnante qui n’est pas pour déplaire. Certes on est moins convaincu par la voix de l’éternel jeune homme qui manque de couleurs mississippiennes que par sa recherche absolue du sound qui transporte et chavire. Surtout qu’en matière d’harmonica, l’artiste atteint une plénitude rare, comme ça, l’air de rien, comme pour s’amuser. D’ailleurs il s’amuse de ce minuscule instrument qui tient décidément une place à part dans l’univers musical, le seul qui peut faire du bruit quand on souffle et quand on respire, comme il nous l’explique si bien entre deux morceaux. Bref, tout le temps. Derrière, à côté, une formation évidemment rompue aux vocalises du maître. Et en invité Eric Bibb pour croiser l’instrument et rappeler que Jazz à Vienne avait décidé, cette année, de porter toute son attention à La Nouvelle Orléans et à la façon dont la ville et sa musique tentent de renaître depuis le passage de l’ouragan.
Latoute première étape est de connaître les rudiments du blues. Ensuite, vous apprenez à jouer un morceau toutes les deux semaines. Mais vous n'êtes pas seul dans votre coin : la formation que vous allez suivre est personnalisée ; aussi, vous allez
Instrument rare au sonorités cristallines, interdit au XIXe siècle pour avoir rendu "fous" des générations de musiciens, l'armonica de verre connaît une nouvelle jeunesse sous les doigts d'une poignée de passionnés, et séduit les géants du rock et de la musique conservatoire n'enseigne encore cet instrument étonnant, perfectionné au 18e siècle par l'inventeur et "père fondateur des Etats-Unis" Benjamin Franklin. Et seule une poignée de professionnels s'y adonnent dans le monde, parmi lesquelles le Français Thomas Bloch."Nous sommes cinq ou six à en jouer, uniquement par goût personnel. C'est une toute petite communauté", déclare à l'AFP l'instrumentiste, invité par l'Opéra de Los Angeles pour tenir la partie d'armonica de verre dans l'opéra de Donizetti "Lucia di Lamermoor" six représentations jusqu'au 6 avril.L'orthographe de l'harmonica de verre – sans "h" – a été fixée par Benjamin Franklin lui-même, sur la base de l'italien "armonia" harmonie, qui renvoie à la richesse des harmoniques de l'instrument, explique Thomas Bloch. Une confusion – encouragée par le terme anglo-saxon de "glassharmonica" – s'est opérée ultérieurement avec l'harmonica, instrument à vent de la famille de l'accordéon, qui a été inventé au XIXe siècle et n'a rien à voir avec l'armonica. Le "glassharmonica" est la version sophistiquée d'un "instrument" que tout le monde connaît le verre rempli d'eau. Qui n'a jamais sorti un son d'une coupe, en la faisant tinter avec un couteau ou en y glisser un doigt mouillé ?C'est en voyant des musiciens londoniens jouer avec des dizaines de verres - accordés en variant les quantités d'eau - que Benjamin Franklin a décidé de perfectionner le système pour créer un instrument plus fiable et facilement transportable."Il a alors demandé à un souffleur de verre de créer 37 bols de tailles différentes, accordés chromatiquement sur trois octaves", explique Thomas bols, emboîtés les uns dans les autres sans se toucher, sont fixés sur un axe rotatif, dont la vitesse est commandée par une pédale. Le joueur produit le son en y glissant ses doigts, mouillés avec un mélange d'eau et de craie. L'ensemble a un aspect de "machine à coudre et de kebab translucide", ironise le sa création, l'instrument bénéficie d'une grande notoriété et la reine Marie-Antoinette elle-même en jouera. "On pense qu'il y a eu environ armonicas fabriqués entre 1761 et 1835. Il était surtout joué dans les salons", précise le découvrit l'instrument chez le célèbre docteur Franz-Anton Mesmer - qui s'en servait pour relaxer ses patients - et l'aimait tellement qu'il l'utilisera dans sa dernière oeuvre de musique de chambre. Beethoven, Carl Philipp Emmanuel Bach, Saint-Saëns, et plus tard Richard Strauss, composeront aussi pour l'armonica de verre, surnommé "l'orgue des anges" par Fabrication relancée en 1982 -Mais l'engouement pour l'instrument s'accompagne aussi de polémiques. On accuse ses sonorités séraphiques de provoquer des accouchements prématurés, de faire hurler les animaux, de terrasser "l'homme le plus robuste en moins d'une heure" - dixit un dictionnaire médical en 1804 - et surtout, de faire sombrer ses interprètes dans la folie."On a d'abord pensé que c'était dû à la richesse des harmoniques. Mais le vrai problème, c'était le plomb", explique Thomas Bloch. Au XVIIIe siècle, les armonicas étaient en cristal, composé à 24% de plomb. Et la peinture noire recouvrant certains bols - pour reproduire les touches noirs du piano - était elle aussi saturée de ce métal."Toucher ces instruments tous les jours pendant 15 ou 20 ans pouvait vraiment constituer un problème, notamment en termes de saturnisme", 1835, la police allemande finit par interdire l'armonica de verre, qui tombe dans l'oubli. Jusqu'à ce qu'un maître verrier d'origine allemande installé près de Boston, Gerhard Finkenbeiner, décide d'en relancer la fabrication en atelier, toujours en activité, reste le seul au monde à fabriquer l'instrument, qui coûte environ euros. La renaissance de l'instrument s'est accompagnée de la résurrection de son répertoire - 400 oeuvres environ - notamment "Lucia di Lamermoor", dont la partie d'armonica avait été remplacée par des flûtes. C'est Thomas Block qui assurera la "recréation" de l'opéra dans sa version originale dans les années 80. Mais la sonorité fascine aussi les musiciens contemporains de Björk à Arthur H, en passant par John Cage ou la musique du film "Vol au-dessus d'un nid de coucou"."Il est évident qu'un enseignement en bonne et due forme pourrait permettre de mieux faire connaître l'instrument", observe Thomas Bloch. Mais le musicien a déjà un beau tableau de chasse. Il a aussi collobaré avec le groupe Radiohead, Tom Waits, et la crème de la musique électro Gorillaz et Daft Punk.
d1dn3h. 84h5yocpv9.pages.dev/40684h5yocpv9.pages.dev/47684h5yocpv9.pages.dev/15584h5yocpv9.pages.dev/12484h5yocpv9.pages.dev/29984h5yocpv9.pages.dev/33984h5yocpv9.pages.dev/22984h5yocpv9.pages.dev/67
ce n est qu un au revoir harmonica