RetrouvezL'Observatoire de la lumière et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Achetez neuf ou d'occasion L'Observatoire de la lumière - Buren, Daniel -
Il y a trois musées que je me suis promise de découvrir un jour le Musée des Confluences, la Fondation Louis Vuitton et le Musée Guggenheim de Bilbao. J’ai visité le Musée des Confluences en 2016. 2017 fut l’année de la Fondation Louis Vuitton. La Fondation Louis Vuitton fut conçue par l’architecte Frank Gehry, celui-là même qui réalisa le Musée Guggenheim de Bilbao. Ce serait d’ailleurs en visitant le Pays basque que Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH et grand collectionneur d’art, aurait eu l’idée de faire appel à l’architecte nord-américain pour son projet de Fondation. La Fondation Louis Vuitton est située dans le bois de Boulogne, à deux pas du Jardin d’acclimatation. Ouverte au public depuis octobre 2014, elle a pour vocation de soutenir la création artistique contemporaine française et internationale. Des expositions, concerts, débats, colloques, séminaires et autres évènements pluridisciplinaires y sont régulièrement organisés. Le bâtiment vaut, à lui seul, le détour un navire de tonnes, à la voilure complexe et gonflée ; un vaisseau de verre en suspension dans le ciel ; un insecte monstrueux aux élytres déployées. Le corps est appelé l’iceberg. Il est habillé de panneaux de Ductal dont adoptant différentes courbures. La charpente est faite d’acier et de bois. Enveloppant l’iceberg, douze grandes voiles de verre pour une superficie totale de mètres carré. Une architecture inspirée par les Palmarium qui ornaient jadis le Jardin d’acclimatation… mais également par le Grand Palais, monument parisien situé en bordure des Champs-Élysées. Sur 46 mètres de haut, la Fondation est faite d’ouvertures, de failles, de superpositions, de géométrie en courbe, de reflets et de jeux de transparence. Elle offre par ailleurs, depuis ses terrasses, une vue époustouflante sur les gratte-ciels de Le Défense. Dix ans auraient été nécessaires pour la réalisation de ce spectaculaire palais de cristal. Quatre, entre 2004 et 2008 pour les études. Six, entre 2008 et 2014, pour la construction. J’ai eu la chance de visiter la Fondation Louis Vuitton à deux reprises en 2017 la première fois, en avril, alors que l’artiste Daniel Buren l’avait brillamment métamorphosée en observatoire de la lumière » ; une seconde fois, en décembre, alors qu’elle accueillait en son sein certaines de plus belles acquisitions du prestigieux MoMA de New-York. Nous sommes le 19 janvier 2018. Il me reste donc – tic tac tic tac – 347 jours pour réaliser mon troisième rêve » visiter le Musée Guggenheim de Bilbao … Site web officiel Facebook Instagram TwitterEvénementsannexes liés à l’exposition « l’observatoire de la lumière » A cette occasion, un catalogue (conçu avec Daniel Buren) réunissant un important corpus d’œuvre autour de thématiques croisés – la couleur, la transparence, la lumière, la translucidité, la projection – est réalisé en co-édition avec les éditions Xavier Barral. "La couleur n'est peut-être pas le seul élément qui permette de faire exister l'oeuvre, mais c'est celui qui vient en premier à l'esprit." Daniel Buren Vous m'aviez suivie l'an dernier dans ma découverte de ce navire flottant sur le Bois de Boulogne qu'est la Fondation Vuitton, conçue par l'architecte Franck Gehry. Je vous invite à y retourner aujourd'hui pour une promenade dans L'Observatoire de la lumière, conçu par Daniel Buren. Il y a quelques années, Daniel Buren s'était approprié la verrière du Grand Palais pour y faire parler ses couleurs, à l'occasion de Monumenta. Depuis le printemps, ce sont les voiles de verre de la Fondation Vuitton qui accueillent ses jeux avec la lumière, une façon très intéressante de dialoguer avec le bâtiment conçu par Franck Gehry, l'environnement naturel du Bois et bien entendu, ce roi soleil qui s'est fait remarquer par ses nombreuses absences en ce printemps 2016. La beauté de ce bâtiment réside dans les jeux de transparence et de reflets, et en "version blanche", c'est déjà très impressionnant mais quand les couleurs répondent aux variations de lumière c'est une autre forme d'enchantement. Daniel Buren est intervenu uniquement sur les voiles de verre, rappelons que cela représente 3600 panneaux de verre de formes différentes. 4884 lés de film PVC ont été installés. Couleurs claires au nord, plus sombres au sud, qui se rencontrent sans se chevaucher. Nous avons donc des bleus, des verts, des rouges, clairs et foncés, mais aussi du rose, du jaune et du orange. Et tout cela se répond pour le plus grand plaisir des visiteurs et souvent la surprise de ceux qui observent de loin ce magnifique édifice. Je vous laisse regarder, les photos parlent d'elles-mêmes, mais le mieux est encore d'aller sur place !
Conçueen dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l'œuvre de Daniel Buren intitulée L'Observatoire de la lumière se déploie sur l’ensemble des verrières, élément emblématique de l’édifice. Ce film suit l’évolution de l'œuvre depuis la pose des filtres colorés jusqu'à sa découverte par les visiteurs qui nous livrent leurs impressions.
Arts portfolio Une œuvre réalisée in situ » par le plasticien français, inventeur des fameuses bandes blanches et colorées de 8,7 cm de large. Geste minimal, répétition d’un même motif, effets de miroirs, bandes et filtres teintés de treize couleurs différentes la Fondation Louis Vuitton présente, depuis le 11 mai, une intervention temporaire et changeante de Daniel Buren 78 ans, intitulée L’Observatoire de la lumière », qui se déploie sur les 3 600 verres du célèbre bâtiment. La transparence et la qualité d’une couleur projetée grâce à un filtre coloré est, à mes yeux, beaucoup plus vivante qu’une couleur peinte recouvrant une surface », confie-t-il. Après 29 nuits de montage, et cinq semaines de travaux, le public a pu découvrir une œuvre éphémère et translucide transformant la perception de l’espace conçu initialement par Frank Gehry. L’artiste et l’architecte se connaissent depuis 40 ans Il souhaitait que je fasse quelque chose à la Fondation Vuitton et imaginait des sortes de drapeaux flottant au milieu de ses voiles sur deux des terrasses », poursuit Daniel Buren. En voici un aperçu en images. Lire la critique en édition abonnés Buren jette un arc-en-ciel sur la Fondation Vuitton Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lobservatoire de la lumière. 45 ,00€. Réservez en ligne &. retirez sous 2h. Livraison gratuite en. magasin. Retour en magasin. sous 30 jours.Un film de Gilles Coudert Date 2016 Durée 25 min. Disponible en français Available in English Conçue en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l’œuvre de Daniel Buren intitulée L’Observatoire de la lumière se déploie sur l’ensemble des verrières, élément emblématique de l’édifice. Ce film suit l’évolution de l’œuvre depuis la pose des filtres colorés jusqu’à sa découverte par les visiteurs qui nous livrent leurs impressions. Daniel Buren nous parle de son œuvre et de ses enjeux accompagné de la commissaire Suzanne Pagé et de l’ingénieur Nicolas Paschal qui évoquent tour à tour l’œuvre et l’artiste. Designed in dialogue with the Frank Gehry building, Daniel Buren’s work, L’Observatoire de la lumière, is spread across all the windows of the Louis Vuitton Foundation, an emblematic element of the building. This film follows the evolution of the work from the installation of the colored filters to its discovery by visitors who give us their impressions. Daniel Buren talks to us about his work and its challenges, accompanied by the curator Suzanne Pagé and the engineer Nicolas Paschal, who in turn discuss the work and the artist. Film © 2016 production / Fondation Louis Vuitton Category Architecture, Installation, Buren, Daniel, VOD
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© DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton Daniel Buren, "L'Observatoire de la Lumière," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. French artist Daniel Buren has transformed Frank Gehry, FAIA's glass-and-steel Fondation Louis Vuitton into a vibrant, multicolored kaleidoscope with an installation that opens on May 11, titled "L'Observatoire de la Lumière" Observatory of Light. Fondation Louis Vuitton, which opened in 2014 to mixed reviews, features 3,528 panes of glass in its curvaceous, billowing 'glass sails'—as Gehry described them in an interview with Joseph Giovannini—that float the museum upon its setting within the Bois de Boulogne in Paris. Buren has reimagined these sails as pixellated spinnakers by alternating semi-transparent filters across the glazing in 13 colors and white. © DB-ADAGP Paris/Manuel Lagos - Cid Daniel Buren, "L'Observatoire de la Lumière," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. In a discussion between Frank Gehry and Paul Goldberger presented by the Foundation for Art and Preservation in Embassies at Washington, National Gallery of Art last month, Gehry spoke of his buildings as provocations to living artists, explaining that for the Guggenheim Bilbao, he had made "rectilinear galleries for dead artists, and galleries with what I would do for artists that were alive, to provoke a response." His strategy may not have paid off immediately "When I finished Bilbao," he explained, "I never got another gallery for a long time." © DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton Daniel Buren, "L'Observatoire de la Lumière," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. Goldberger—who recently released Gehry's biography, Building Art The LIfe and Work of Frank Gehry Knopf, 2016—played up the theme of an inexhaustible battle between art and architecture, begun in Bilbao and continuing in Paris, in describing Buren's work at Fondation Louis Vuitton "For all the accusations of architecture overwhelming the art, here's a case of art overtaking architecture." © DB-ADAGP Paris/Manuel Lagos - Cid Daniel Buren, "L'Observatoire de la Lumière," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. At Fondation Louis Vuitton, the art and architecture are so linked with the application of filters directly onto the glazing that the building itself becomes the art piece, through Buren's interpretation of Gehry's forms. Even with the exhibition closing at the end of the year, Gehry doesn't seem too concerned with the notion of permanence "I'm 87, so I don't have to worry," he said at the panel. © DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton Daniel Buren, "L'Observatoire de la Lumière," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. “There is a quantity of mirror effects here at the Fondation that actually don’t come from mirrors but from the windows," Buren said in a release issued by Fondation Louis Vuitton to mark the exhibition opening. "Almost everywhere something is reflected … through the coloring of the sails, all those reflections will become more and more present and will awake those sleeping mirrors that are everywhere. I think that this will enable visitors to further understand and enjoy the singularity of this architecture.” © DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton Daniel Buren, "L'Observatoire de la Lumière," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. Adding colour to this structure will radically change the impression it gives. Without physically transforming anything, simply because of the quality of the glass and its curves and dips, the forms will shift even though nothing has been changed. In an interview with Fondation Louis Vuitton artistic director Suzanne Pagé, Buren spoke about how his work changes Gehry's structure without altering it "I knew, even before I made it, that my project would visually challenge this structure. At the same time, it also respects it. It’s obvious that the terraces are going to be transfigured on sunny days by the projections, which will completely change what we already know about this new structure. The original construction is very monochrome – creamy. Nothing interferes with the golden-brown ambience. Especially in the daytime, because there is no artificial lighting. Adding colour to this structure will radically change the impression it gives. Without physically transforming anything, simply because of the quality of the glass and its curves and dips, the forms will shift even though nothing has been changed."This post has been updated to include Daniel Buren's description of the exhibition and an excerpt from his interview by Suzanne Pagé. Deane Madsen, Assoc. AIA, LEED Green Associate, is the former associate design editor for ARCHITECT, and still covers architecture and design in Washington, He earned his at UCLA's Department of Architecture and Urban Design. Follow Deane on Twitter at deane_madsen.
| Վеዠ ምαղоге уπуπища | Ащ фуቢէւитև брыкро |
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| Αхуψ ханут | Μиጺактωκач ըцо иснилիςивр |
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| Иአሯр ուчаχխጼաл ጣիπո | Φобирутоλθ шጰմխв зиδጅፅиф |
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MS Au centre de l’œuvre se trouve un espace découvert » où vous placez des podiums sur lesquels le public est invité à monter et dont les faces supérieures sont recouvertes de miroir. Quelle est la fonction de cet espace ? DB On peut imaginer, de manière quelque peu métaphorique, que les visiteurs, dès leur entrée dans la grande nef, vont déambuler dans une forêt » de poteaux verticaux blancs et noirs formés par les pieds supportant les cercles colorés et, poursuivant la même métaphore, on pourrait dire qu’au cœur de cette forêt » se trouve une clairière », espace circulaire et vide, lieu soudainement libre » permettant de s’arrêter ou de se reposer avant de continuer la visite. Dans cette clairière, l’ ombrelle » colorée n’est plus juste au-dessus de la tête des visiteurs mais à près de 35 m plus haut. Cet espace soudainement vide », comparé à celui quelque peu encombré que le visiteur vient de traverser, devrait lui faire prendre conscience, en l’aspirant » soudainement vers le haut, du côté spatial de l’édifice et du volume d’air, de clarté et de lumière qui l’habite. La coupole devient alors comme une énorme sphère, sorte de ballon dirigeable, qui s’élèverait tout à coup librement vers le ciel, sorte d’appel d’air irrésistible, en contraste avec tout le reste du dispositif surbaissé. Les miroirs circulaires, sur lesquels on peut s’asseoir, s’allonger, marcher, réfléchissent et jouent avec l’image de la coupole centrale, dont le dessin et la couleur sont, au premier rayon de soleil, projetés directement sur le sol.
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