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Un article de Aller Ă Navigation, Rechercher Sommaire 1 La pĂȘche dans le monde La pĂȘche moderne vide les mers de leurs poissons La disparition des gros poissons SurpĂȘche des gros poissons La pĂȘche mondiale en 2012 Le rĂ©chauffement diminue la taille des poissons L'estimation des stocks surexploitĂ©s par la FAO en juillet 2012 Les ravages de la pĂȘche pĂ©lagique La pĂȘche, une industrie en surcapacitĂ© 2 La pĂȘche en France L'industrie et la politique de la pĂȘche en France Principales espĂšces de poissons pĂȘchĂ©es en France Les quantitĂ©s pĂȘchĂ©es en France Les Zones de pĂȘche pour la France La pĂȘche moderne est une industrie en surcapacitĂ© La pĂȘche et la surpĂȘche ravagent les grands fonds Les bateaux usines vident les ocĂ©ans La technologie de la pĂȘche supplĂ©e au pillage Le plus grand filet de pĂȘche du monde La surpĂȘche dans le monde, fille des subventions La pĂȘche en Europe La politique de la pĂȘche Ă partir de 2013 La surpĂȘche de la Chine en Afrique La surpĂȘche de l'Europe .... en Afrique La surpĂȘche pose un vrai dĂ©fi Ă©conomique et Ă©cologique OcĂ©ans les espĂšces de poisson menacĂ©es 3 Les poissons qu'il faut Ă©pargner et ne pas consommer Les navires de la surpĂȘche Les labels Ă©cologiques et la surpĂȘche Les chiffes de la surpĂȘche SurpĂȘche des navires industriels de plus en plus grands 4 La politique europĂ©enne de la pĂȘche La pĂȘche europĂ©enne paralysie politique PĂȘche - La dĂ©pendance europĂ©enne Bilan de la rĂ©forme de la lĂ©gislation europĂ©enne de la pĂȘche La surpĂȘche en Europe bilan 2011 La pĂȘche en Europe en 2010 juin 2011 la rĂ©forme de la politique commune de la pĂȘche La question du rejet des poissons morts Avis du CESE sur la politique europĂ©enne de la pĂȘche L'aquaculture au secours des ocĂ©ans ? Juin 2011 ; un rapport annonce que les ocĂ©ans se vident Le potentiel Ă©conomique d'une pĂȘche durable pour l'Europe A lire Ă©galement au sujet de la pĂȘche mondiale et de la surpĂȘche La pĂȘche dans le monde La pĂȘche moderne vide les mers de leurs poissons Les ocĂ©ans sont en grave danger.... tout le monde le sait, peu agissent. La mer est grande, sombre et hostile. Nous savons peu de choses des abysses, nous connaissons moins bien le fond de la mer que la lune. Nous savons pourtant que la mer ne va pas bien. Câest une malade dont la maladie ne cesse de progresser et pourtant personne ne la prend au sĂ©rieux», a dĂ©clarĂ© Nikolaus Gelpke, Ă©diteur de la revue allemande Mare Selon la FAO, lâorganisation des Nations Unies pour lâagriculture, 7 des 10 plus importantes espĂšces de poisson sont au bord du dĂ©peuplement total. Avec les progrĂšs technologiques congĂ©lation de la ressource, bateaux performants, utilisation des radars et des satellites et la demande de consommation de poissons qui sâest accrue dans les pays dĂ©veloppĂ©s, la consommation de poisson a augmentĂ© de 2% par an dans les pays occidentaux. >> Le poisson est la seconde source de protĂ©ine la plus consommĂ©e, juste derriĂšre le porc. 130 millions de tonnes de poissons sont capturĂ©es chaque annĂ©e dans le monde ; cette quantitĂ© n'augmente plus depuis plusieurs annĂ©es et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annoncĂ©e des quantitĂ©s pĂȘchĂ©es. Directement ou indirectement, la vie de plus de 500 millions de personnes dans les pays en voie de dĂ©veloppement dĂ©pend des pĂȘcheries et de lâaquaculture. PrĂšs de 90% des prises capturĂ©es Ă lâĂ©tat sauvages dans le monde viennent des ocĂ©ans et des mers, par opposition aux eaux intĂ©rieures. Ces prises marines sont restĂ©es relativement stables depuis le milieu des annĂ©es quatre-vingt-dix, passant de Ă tonnes. Un petit nombre dâespĂšces maintiennent la plupart des pĂȘcheries du monde. Ces espĂšces incluent le hareng, la morue, les anchois, le thon, le flet, le rouget, le calmar, la crevette, le saumon, le crabe, le homard, les huĂźtres et les coquilles Saint-Jacques. Tous, sauf les 4 derniers, ont assurĂ© une prise mondiale de bien plus de tonnes en 1999, le Hareng et les Sardines ayant fourni ensemble plus de tonnes en 1999. Plus de 40 % des ocĂ©ans sont trĂšs endommagĂ©s et trĂšs peu dâeaux marines restent vierges. Selon le secrĂ©tariat de la Convention sur la diversitĂ© biologique, qui dĂ©pend de lâONU, les zones mortes cĂŽtiĂšres ont pratiquement doublĂ© chaque dĂ©cennie depuis 1960. Les zones les plus touchĂ©es sont la Mer du Nord, le sud et lâest de la mer de Chine, le bassin des CaraĂŻbes, la cĂŽte est de lâAmĂ©rique du Nord, la MĂ©diterranĂ©e, la Mer Rouge, le Golfe Persique, la mer de BĂ©ring et plusieurs rĂ©gions occidentales du Pacifique. Les Ă©cosystĂšmes ocĂ©aniques les mieux prĂ©servĂ©s sont ceux des rĂ©gions polaires. "Mais ces sanctuaires sont menacĂ©s de dĂ©gradation rapide par la disparition grandissante de la calotte glaciaire rĂ©sultant du rĂ©chauffement climatique et de la propagation des activitĂ©s humaines dans ces rĂ©gions", explique un scientifique qui a participĂ© Ă au projet dâatlas planĂ©taire. Selon la FAO en 2010, 2/3 des espĂšces sont surexploitĂ©es dans le monde. On estime quâune espĂšce sâeffondre quand les prises de pĂȘche ont diminuĂ© de 90%, ce qui Ă©tait le cas de 29% des espĂšces en 2003. Greenpeace soutient que ce sont 40% de la surface mondiale des ocĂ©ans sur lesquelles il faudrait arrĂȘter de pĂȘcher complĂštement et soustraire Ă toute activitĂ© humaine. Seuls 0,6% sont exempts dâintervention humaine aujourdâhui. La disparition des gros poissons Une Ă©quipe de l'Institut de recherche pour le dĂ©veloppement IRD et des scientifiques europĂ©ens et canadiens ont Ă©tudiĂ© l'Ă©volution de la ressource halieutique entre 1880 et 2007. Pour rĂ©aliser des estimations du nombre de poissons, les chercheurs ont compilĂ© des donnĂ©es concernant 3000 espĂšces de poissons et construit des modĂšles simulant les Ă©cosystĂšmes marins. SurpĂȘche des gros poissons En tout, les scientifiques ont ainsi obtenu estimations de la biomasse des poissons Ă diffĂ©rentes Ă©poques sur l'ensembles des mers et ocĂ©ans. Leurs rĂ©sultats confirment que les espĂšces les plus grosses sont toutes en dĂ©clin. Et ce, en raison de la surpĂȘche pratiquĂ©e en sont victimes thons, mĂ©rous, raies, requins ou espadons. Ces poissons sont les prĂ©fĂ©rĂ©s des consommateurs, ce qui augmente donc leur valeur Ă©conomique. SARDINES. C'est Ă partir des annĂ©es 70 et la pleine expansion de la pĂȘche industrielle que le nombre de gros poissons a commencĂ© Ă chuter fortement 54% de la biomasse a disparu en 40 ans. Et de nombreuses espĂšces sont classĂ©es Ă risque d'extinction aujourd'hui. Dans la revue Marine Ecology Progress Series, les chercheurs estiment que la disparition des gros poissons affecte toute la chaĂźne alimentaire et empĂȘche la rĂ©gulation des populations par leurs proies habituelles. Ainsi, les sardines et les anchois ont vu leurs effectifs doubler, il en va de mĂȘme pour d'autres animaux comme les mĂ©duses. Au 20e siĂšcle, les chercheurs constatent donc un changement des Ă©cosystĂšmes marins, passant dâocĂ©ans peuplĂ©s pour une large part de grandes espĂšces Ă des espaces dominĂ©s par les petits poissons. Pourtant des mesures de prĂ©servation peuvent corriger ce constat. source La pĂȘche mondiale en 2012 source le live Home, http // Le rĂ©chauffement diminue la taille des poissons L'un des facteurs majeurs qui dĂ©termine la taille des poissons et invertĂ©brĂ©s marins est leur plus ou moins grands leurs besoins Ă©nergĂ©tiques si l'ecosystĂšme n'e peut plus les satisfaire, les poissons ne grandissent plus. C'est simple. Or, une des consĂ©quences du rĂ©chauffement climatique produit exactement cet effet comme viennent de le montrer des mesures menĂ©e par des universitaires. et publiĂ©es dans la revue britannique Nature Climate Change. Le rĂ©chauffement rarĂ©fie l'oxygĂšne dans l'eau des ocĂ©ans ; or l'oxygĂšne dissous dans l'eau est pour les poisson une source importante d'Ă©nergie. Selon Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l'UniversitĂ© de Colombie Britannique, Obtenir assez d'oxygĂšne pour grandir est un dĂ©fi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c'est", "Un ocĂ©an plus chaud et moins oxygĂ©nĂ©, comme prĂ©dit avec le changement climatique, compliquera la tĂąche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tĂŽt". Les universitaires ont cherchĂ© Ă modĂ©liser l'impact du rĂ©chauffement sur plus de 600 espĂšces de poissons Ă partir de 2 scĂ©narios climatiques trĂšs souvent utilisĂ©s par les climatologues pour la pĂ©riode 2001-2050. Leurs conclusions sont claires le rĂ©chauffement moyen au fond des ocĂ©ans du globe reste minime quelques centiĂšmes de degrĂ©s par dĂ©cennie de mĂȘme que la baisse de la concentration en oxygĂšne. Toutefois, "les variations qui en rĂ©sultent en termes de poids corporel maximal sont Ă©tonnamment importantes", s'alarment-ils dans leur rapport, p Dans l'ensemble, le poids maximal moyen des poissons pris en compte devrait diminuer de 14% Ă 24% entre 2001 et 2050, estiment-ils. Soit l'Ă©quivalent de 10 Ă 18kg pour un homme moyen pesant 77 kg. C'est l'ocĂ©an Indien qui serait le plus touchĂ© 24%, suivi de l'Atlantique 20% et du Pacifique 14%, qu'il s'agisse des zones tropicales ou tempĂ©rĂ©es. "Cette Ă©tude indique que, faute de rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă effet de serre, les consĂ©quences seront vraisemblablement plus lourdes que prĂ©vu sur les Ă©cosystĂšmes marins", avertissent les chercheurs, d'autant que "d'autres impacts des activitĂ©s humaines, comme la surpĂȘche et la pollution, risquent d'exacerber le phĂ©nomĂšne". L'estimation des stocks surexploitĂ©s par la FAO en juillet 2012 Selon le rapport publiĂ© par lâOrganisation des Nations unies pour lâalimentation et lâagriculture FAO le, juillet 2012, la filiĂšre pĂȘche et de lâaquaculture a produit 148 millions de tonnes de poisson en 2010, dont 128 Mt pour la consommation humaine, soit 18,4 kilogrammes par personne. Cela correspond Ă un CA de 217,5 milliards de dollars 177 Md⏠et confirme, malgrĂ© la surexploitation des espĂšces, une tendance Ă la hausse. La pĂȘche et lâaquaculture devraient atteindre 154 Mt en 2011 dont 131 Mt pour lâalimentation +2,3%. Et cette hausse devrait continuer dans les annĂ©es Ă venir. Globalement, lâoffre gĂ©nĂ©rale de poisson a enregistrĂ© une hausse record en 50 ans, avec un taux moyen de croissance de 3,2% pour la pĂ©riode 1961-2009 alors que la population mondiale nâa progressĂ© que de 1,7% sur la mĂȘme pĂ©riode. Les stocks halieutiques marins restent soumis Ă de fortes pressions prĂšs de 30% des populations de poissons sont surexploitĂ©s et 57% sont pleinement exploitĂ©s câest-Ă -dire que les prises atteignent ou sont proches du rendement constant maximal. Seulement 13% des stocks de poisson ne sont pas pleinement exploitĂ©s. "La plupart des stocks des dix principales espĂšces pĂȘchĂ©es, qui reprĂ©sentent environ 30 pour cent de la production mondiale des captures marines, sont pleinement exploitĂ©s et nâoffrent donc aucune possibilitĂ© dâaccroissement de la production; en revanche, lâaugmentation de la production de certains stocks surexploitĂ©s serait envisageable si des plans efficaces de reconstitution des ressources Ă©taient mis en Ćuvre. Les deux principaux stocks dâanchois du PĂ©rou du Pacifique Sud-Est, les stocks de lieus dâAlaska du Pacifique Nord et ceux de merlans bleus dans lâAtlantique sont pleinement exploitĂ©s, tout comme les stocks de harengs de lâAtlantique dans lâAtlantique Nord-Est et lâAtlantique Nord-Ouest. Les stocks dâanchois japonais dans le Pacifique Nord-Ouest et de chinchards du Chili dans le Pacifique Sud-Est sont jugĂ©s surexploitĂ©s. Les stocks de maquereaux espagnols du Pacifique Est et du Pacifique NordOuest sont pleinement exploitĂ©s. En 2009, on estimait que le stock de poissons-sabres Ă©tait surexploitĂ© dans la principale zone de pĂȘche du Pacifique en 2009, on estimait quâun tiers des sept principales espĂšces de thonidĂ©s Ă©taient surexploitĂ©es, 37,5 % pleinement exploitĂ©es et 29% non pleinement exploitĂ©es. Les captures de bonites ont continuĂ© dâaugmenter jusquâen 2009, mais toute augmentation de la production devrait faire lâobjet dâun suivi attentif, car elle pourrait avoir une incidence nĂ©gative sur les stocks de thons obĂšses et de thons Ă nageoire jaune pĂȘche plurispĂ©cifique. Ă long terme, la dĂ©tĂ©rioration de lâĂ©tat des stocks de thonidĂ©s et, par consĂ©quent, du niveau des captures risque de sâaggraver si rien nâest fait pour amĂ©liorer sensiblement la gestion de ces stocks. Ce problĂšme est dĂ» Ă la forte demande de thon et Ă la surcapacitĂ© considĂ©rable des flottilles de pĂȘche thoniĂšre. Ătant donnĂ© la baisse des captures marines mondiales observĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, lâaugmentation du pourcentage de stocks surexploitĂ©s et la diminution du pourcentage dâespĂšces non pleinement exploitĂ©es dans le monde, un constat sâimpose la situation mondiale des pĂȘches de capture marines sâest aggravĂ©e et a eu un impact nĂ©gatif sur la production. La surexploitation des stocks a non seulement des consĂ©quences Ă©cologiques dĂ©favorables, mais entraĂźne aussi une baisse de la production halieutique qui nâest pas sans incidences sur les plans Ă©conomique et social." LâOcĂ©anie reste le continent le plus consommateur de poissons, avec une consommation de 24,6 kg/hab en 2009. LâAmĂ©rique du Nord en consomme Ă peu prĂšs autant 24,1 kg/hab, devant lâEurope 22 kg/hab, et lâAsie 20,7. Plus loin, se trouvent lâAmĂ©rique latine et les CaraĂŻbes 9,9 kg/hab et lâAfrique 9,1 kg/hab. La pĂȘche et lâaquaculture jouent bien sĂ»r un rĂŽle vital dans lâĂ©conomie mondiale. Elles assurent un moyen dâexistence, direct ou indirect, Ă 12% de la population mondiale. En 2010, prĂšs de 55 millions de personnes travaillaient dans le secteur primaire de la pĂȘche capture et aquaculture. Elles reprĂ©sentent par ailleurs la principale source de protĂ©ines pour 17% des Terriens. La filiĂšre pĂȘche et aquaculture fait face Ă de nombreux problĂšmes , explique la FAO [[Une mauvaise gouvernance, des rĂ©gimes dâamĂ©nagement des pĂȘches prĂ©caires, des conflits sur lâutilisation des ressources naturelles, le recours persistant Ă de mauvaises pratiques, sans oublier le manque dâintĂ©gration des droits des petites communautĂ©s de pĂȘcheurs et les injustices liĂ©es Ă la discrimination des femmes et au travail des enfants»]]. Or les pĂȘches artisanales font travailler 90% des pĂȘcheurs du monde. Les femmes reprĂ©sentent au moins 50% de la main dâĆuvre des pĂȘches occidentales et vendent jusquâĂ 60% des fruits de mer en Asie et en Afrique de lâOuest. Les ravages de la pĂȘche pĂ©lagique La pĂȘche pĂ©lagique assistĂ©e des moyens modernes de dĂ©tection des bancs de poissons vident les ocĂ©ans Les capacitĂ© reproductrices des stocks halieutiques sont Ă©valuĂ©es en comparant la biomasse des reproducteurs et la mortalitĂ© par pĂȘche Ă des seuils de prĂ©caution. Dans les zones de pĂȘche de lâAtlantique nord-est Mer du Nord, Mer Baltique, Golfe de Gascogne et PĂ©ninsule ibĂ©rique gĂ©rĂ©es par lâUnion europĂ©enne, les poissons Ă forte valeur commerciale tels que le cabillaud, le merlan, la lotte, le carrelet, ou encore la sole, sont les plus menacĂ©s... En Europe, nous engloutissons en 189 jours les rĂ©serves prĂ©vues pour 365, selon plusieurs ONG en juillet 2010 La pĂȘche, une industrie en surcapacitĂ© "Aujourd'hui, la flotte europĂ©enne est capable de pĂȘcher 2,5 fois en volume ce que nos mers sont en mesure de nous donner", estime Greenpeace Pourtant, on le sait, le poisson est sain et nous avons tous envie dâen consommer. Nous en mangeons deux fois plus quâen 1995 soit 16,3 kilos par habitant, soit 132 millions de tonnes. Depuis 2002, lâhumanitĂ© en consomme 84 millions de tonnes par an contre 20 millions en 1950. Alors comment faire ? Faut-il continuer Ă acheter du cabillaud, de la dorade rose en voie de disparition ? Lâaccroissement de la population mondiale et le changement des habitudes alimentaires ont entrainĂ© une surexploitation importante des principaux stocks de poissons, coquillages et crustacĂ©s au niveau mondial depuis une trentaine dâannĂ©es. Certaines mĂ©thodes de pĂȘche, comme le chalutage, sont dĂ©criĂ©es parce que peu sĂ©lectives. La capture des poissons est peu ciblĂ©e et les poissons ne correspondant pas Ă lâobjectif de pĂȘche sont rejetĂ©s en mer, la plupart du temps morts poissons cibles juvĂ©niles, poissons non recherchĂ©s ou non consommables. Selon la FAO, ces rejets pourraient reprĂ©senter 15 Ă 50 % des pĂȘches mondiales. Par ailleurs, des mammifĂšres marins peuvent ĂȘtre pris accidentellement. Suite Ă lâadoption du rĂšglement europĂ©en CE n°812/2004, des rapports nationaux doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s rĂ©guliĂšrement pour estimer les prises accidentelles de cĂ©tacĂ©s. Le dernier rapport du ministĂšre en charge de la pĂȘche indique que les captures de cĂ©tacĂ©s par les bateaux français sont essentiellement dues au chalutage pĂ©lagique en bĆuf deux bateaux trainant un chalut entre eux, principalement pour la pĂȘche au bar et au thon et aux filets calĂ©s. Plusieurs centaines dâindividus auraient Ă©tĂ© concernĂ©s en 2007. Enfin, les passages rĂ©pĂ©tĂ©s des chaluts de fond et des dragues ont Ă©galement un effet destructeur sur l'Ă©cosystĂšme marin en raclant le sol et les habitats benthiques. La pĂȘche en France La France, une puissance maritime forte, crĂ©atrice d'emplois Forte de ses 11 millions de km2 de surface maritime, de ses 564 ports maritimes et 360 millions de tonnes de marchandises qui y transitent chaque annĂ©e, la France a une zone Ă©conomique exclusive prĂ©sente sur tous les ocĂ©ans sauf l'Arctique. De fait, son secteur maritime est l'un des secteurs d'activitĂ©s les plus prometteurs avec 300 780 emplois directs et une valeur de production qui s'Ă©lĂšve Ă 51 milliards d'euros. Il emploie plus de personnes que l'industrie aĂ©ronautique emplois en 2011, que le secteur des tĂ©lĂ©communications emplois en 2011 ou que l'industrie automobile en 2011, Ă©quipementiers compris, emplois. La seule industrie maritime hors tous services est supĂ©rieure en valeur de production Ă l'industrie aĂ©ronautique 38,5 Mrds d'⏠en 2011 ou encore au secteur des tĂ©lĂ©communications 44,1 Mrds d'⏠en 2011. L'industrie et la politique de la pĂȘche en France En France, le secteur de la pĂȘche reprĂ©sente 1,1 milliard dâeuros de chiffre dâaffaires, autant que le secteur de la tomate. Mais la filiĂšre pĂȘche perçoit 875 millions ⏠de subventions. En France, le secteur maritime reprĂ©sente plus de 600 000 emplois directs et indirects et 53,7 milliards de valeur produites. La France mĂ©tropolitaine est divisĂ©e en 36 quartiers maritimes de pĂȘche dont 15 en Bretagne. Elle dispose de 40 halles Ă marĂ©e criĂ©es totalisant plus 210 000 tonnes vendues en 2008. En mĂ©tropole, le nombre de bateaux a chutĂ© de 55 % entre 1983 et 2007, sous la pression des mesures de rĂ©duction de la flotte mises en place par lâUnion europĂ©enne. On en compte 5 190 en 2010. La majoritĂ© de la flotte - 76 % des bateaux - se compose de petites unitĂ©s de moins de 12 m. Les unitĂ©s de 12 Ă 25 mĂštres reprĂ©sentent 19 % des bateaux et assurent lâessentiel des dĂ©barquements. Les bateaux industriels de plus de 25 m ne forment, quant Ă eux, que 5 % de la flotte, leur nombre a moins baissĂ© que celui des deux autres catĂ©gories de navires. PrĂšs de 80 % des bateaux pratiquent la petite pĂȘche absence du port infĂ©rieure Ă 24 heures Ă proximitĂ© des cĂŽtes et concentrent les deux tiers des effectifs de marins embarquĂ©s. Tous ces bateaux emploient 16 500 marins en 2008. Leur nombre est en baisse constante depuis des annĂ©es, plus de 10 % entre 1999 et 2008. En 2006, pour ces espĂšces, la moitiĂ© des captures Ă©tait rĂ©alisĂ©e sur des stocks au-delĂ des seuils de prĂ©caution. La situation est moins tendue pour des espĂšces plus courantes comme le maquereau et le hareng. Les espĂšces utilisĂ©es pour lâalimentation industrielle deviennent aussi nettement surexploitĂ©es de lâordre de 33 % de prises en trop en 2006. En France, une Ă©valuation de l'Ă©tat des stocks halieutiques est rĂ©alisĂ©e chaque annĂ©e par l'Ifremer. 184 espĂšces sont suivies dans le sud de la Mer du Nord, la Manche orientale, la Mer Celtique, le Golfe de Gascogne et le Golfe du Lion. Partant de surexploitations des espĂšces commerciales ou d'intensitĂ© de pĂȘches fortes ou trĂšs fortes, avec des espĂšces rarĂ©fiĂ©es dorade rose, langouste.., En 2007, globalement pas d'aggravation de l'effet des pĂȘches. Toutefois sur les annĂ©es rĂ©centes les stocks de hareng et de merlan apparaissaient fortement plus faibles dans le sud de la mer du Nord et ceux de morue cabillaud continuent Ă diminuer. Dans le golfe de Gascogne plusieurs espĂšces voient leur situation s'amĂ©liorer. Les principales zones de pĂȘche des bateaux mĂ©tropolitains sont lâAtlantique du Nord-Est, les eaux tropicales de lâocĂ©an Atlantique et de lâocĂ©an Indien et la MĂ©diterranĂ©e. En 2008, les ventes des pĂȘches maritimes françaises reprĂ©sentaient 437 200 tonnes hors algues, soit environ 10 % des ventes europĂ©ennes. De 1998 Ă 2007, la consommation de produits aquatiques a augmentĂ© de prĂšs de 40 % en France mĂ©tropolitaine pour atteindre 35 kg par personne et par an. Les espĂšces les plus achetĂ©es sont la moule, lâhuitre, le saumon, le cabillaud, le lieu, la coquille-Saint-Jacques et la truite. Ce fort niveau de consommation induit des importations Ă©levĂ©es. En 2008, elles reprĂ©sentaient 2,2 millions de tonnes en poids vif pour prĂšs de 4 milliards dâeuros essentiellement saumon, crevette, thon. En 2008, les 5 principaux quartiers maritimes de vente de pĂȘche fraĂźche Boulogne-sur-Mer, le Guilvinec, Cherbourg, Lorient et Saint-Brieuc fournissent plus de la moitiĂ© des quantitĂ©s vendues. Plus du tiers des marins embarquĂ©s plus de 3 mois en 2008 lâont Ă©tĂ© dans des bateaux immatriculĂ©s en Bretagne. Les pĂȘches fraĂźches sont constituĂ©es majoritairement de poissons 74 % des tonnages, mais aussi de coquillages 14 %, de cĂ©phalopodes et autres invertĂ©brĂ©s 7% et de crustacĂ©s 5 %. Quant aux pĂȘches congelĂ©es, elles sont composĂ©es aux 2/3 par des thons tropicaux. Les principales espĂšces vendues sont les diffĂ©rentes espĂšces de thon albacore, listao, germon, obĂšse ou rouge, reprĂ©sentant Ă elles seules prĂšs du quart des ventes, puis la sardine, la coquille Saint-Jacques, le hareng et le lieu noir. Principales espĂšces de poissons pĂȘchĂ©es en France Par ordre dĂ©croissant des tonnages vendus en 2008 > EspĂšce - QuantitĂ© en tonnes* - Valeur des ventes en M⏠Thons albacore, bonite, germon, obĂšse ou rouge 100 772 158,7 Sardine communes 32 672 18,4 Coquille Saint-Jacques 22 101 53,4 Hareng commun 21 514 nd Lieu noir 21 207 20,09 Baudroies 21 136 97,5 Maquereau commun 15 580 8,7 Note * Equivalent poids vif. Source FranceAgriMer, 2009 Les quantitĂ©s pĂȘchĂ©es en France Les quantitĂ©s de poissons pĂȘchĂ©es annuellement par la flotte mĂ©tropolitaine diminuent nettement depuis 2003. Les ventes totales reprĂ©sentent prĂšs de 440 000 tonnes en poids vif en 2008, contre plus de 600 000 tonnes en 2000. La part de la pĂȘche fraiche varie peu. Elle reprĂ©sente les deux tiers des quantitĂ©s vendues annuellement. > RĂ©partition gĂ©ographique des pĂȘches françaises Les Zones de pĂȘche pour la France Part de la zone tonnages capturĂ©s - Principales espĂšces pĂȘchĂ©es en tonnage Atlantique Nord-Est / Mer du Nord 75 % - Hareng, lieu noir, maquereau, sardine, chinchard, seiche et merlan Eaux tropicales de lâAtlantique et de lâocĂ©an Indien 21% - Thon tropical MĂ©diterranĂ©e 4 % - Thons, anchois et sardine Source Eurostat, 2008 La pĂȘche moderne est une industrie en surcapacitĂ© La flotte mondiale de bateaux de pĂȘche atteint plus de 1,3 million de bateaux en 2010, contre en 1970. La FAO, elle, estime que la flotte de pĂȘche compte 3,8 millions de navires dans le monde en 1995 80 000 navires de pĂȘche en Europe en 2009. Une grave surcapacitĂ© , soit un trop grand nombre de navires de pĂȘche, est apparu dĂšs la rĂ©volution industrielle vers 1820, avec la forte rĂ©duction des du nombre de baleines et de saumons. Depuis les annĂ©es 1950, la surpĂȘche sâest gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă la plupart des espĂšces pĂȘchĂ©es. Un groupe d'experts de l'UniversitĂ© allemande de Kiel a fait une Ă©tude sur la pĂȘche et la dĂ©sertification en cours des ocĂ©ans bilan accablant ! Actuellement, seules 3 espĂšces de poisson sur 54 ont un "stock" Ă la taille requise, c'est Ă dire une taille suffisante pour permettre reconstituer ou maintenir la population de poissons. Conclusion, il sera impossible de reconstituer les populations de poissons pour assurer une pĂȘche durable avant 2040 ... et encore, uniquement si on arrĂȘte le dĂ©lire de la surpĂȘche. > Sur l'impact Ă©conomique de la surpĂȘche SurpĂȘche, 100 000 emplois Ă la mer La pĂȘche et la surpĂȘche ravagent les grands fonds Voir les dossier consacrĂ© aux dĂ©gĂąts causĂ©s par la pĂȘche dans les grands fonds La pĂȘche en eaux profondes Les Ă©cosystĂšmes des grands fonds ocĂ©aniques sont encore en grande partie inconnus des scientifiques. "La recherche en ocĂ©anographie profonde, câest le Far West" affirme Claire Nouvian, fondatrice de lâassociation de conservation marine Bloom. "A ce jour, les scientifiques nâont cartographiĂ© quâune surface Ă©quivalente Ă celle de Paris et considĂšrent que ces Ă©cosystĂšmes abritent entre 10 et 30 millions dâespĂšces encore inconnues. A titre de comparaison, on a aujourd'hui recensĂ© sur Terre environ 1 300 000 espĂšces". Seule certitude ces Ă©cosystĂšmes fragiles ont une trĂšs faible capacitĂ© Ă se rĂ©gĂ©nĂ©rer aprĂšs le passage dâun chalut. La biodiversitĂ© quâils abritent est composĂ©e de coraux et de poissons dits "Ă croissance lente", câest-Ă -dire pouvant vivre trĂšs longtemps jusquâĂ 160 ans pour le poisson empereur ou plus de 4000 ans pour certains coraux. > en savoir plus Les profondeurs, si peu connues, si fragiles "Le principe de prĂ©caution devrait inciter Ă arrĂȘter de pĂȘcher ces espĂšces tant que les connaissances scientifiques restent faibles" estime Emmanuel Buovolo, chargĂ© de campagne OcĂ©ans Ă Greenpeace. Les chiffres communiquĂ©s par le Conseil international pour lâexploration de la mer CIEM, lâinstance scientifique chargĂ©e de mesurer lâĂ©tat des stocks de poissons, sont particuliĂšrement prĂ©occupants. Depuis 2003, le chalutage des grands fonds dans lâAtlantique Nord-Est a entraĂźnĂ© une baisse de 75% des stocks de grenadiers, de 67% des lingues bleues et de 65% des sabres noirs. Les bateaux usines vident les ocĂ©ans De nombreux bateaux de pĂȘche sont de vĂ©ritables usines des mers et plus simplement les traditionnels chalutiers familiaux,. De plus, en dehors des premiers 200 milles nautiques qui dĂ©limitent le littoral national et donc la zone dâexclusivitĂ© pour les pĂȘcheurs dâun pays, la pĂȘche, mĂȘme massive, n'est pas rĂ©glementĂ©. Du fait de cette absence de contrĂŽle et de rĂšgle du jeu, il y a une vĂ©ritable surexploitation des ressources et un nombre de bateaux beaucoup trop important de bateaux dans certaines zones de pĂȘche. La technologie de la pĂȘche supplĂ©e au pillage Les logiciels cartographiques des fonds marins - tel que Picatus 3D - reprĂ©sentent la derniĂšre trouvaille technologique pour les chalutiers - une industrie qui progresse aussi vite que lâindustrie logicielle. Picatus 3D associe la technologie informatique moderne avec le traditionnel Ă©cho-sondeur pour obtenir encore plus dâinformations Ă partir des sons quâil Ă©met et reçoit des fonds marins. Le pĂȘcheur peut ainsi voir les profondeurs de façon virtuelle. Câest donc pour cela que les poissons haĂŻssent les pĂȘcheurs. La notice fournie avec Piscatus explique "Nous avons dĂ©veloppĂ© un outil de pĂȘche complet Ă trois dimensions qui vous montre avec exactitude tout ce qui se passe pendant que vous pĂȘchez. Vous pouvez voir votre bateau, les fonds marins, les poissons, votre Ă©quipement en temps rĂ©el, un paysage animĂ© en 3D câest un mĂ©lange entre la guerre des Ă©toiles et une simulation de vol ... les seuls qui soient effrayĂ©s par notre technologie, ce sont les poissons". VoilĂ ce que dit la brochure. La technologie sert aussi parfois Ă surveiller les pĂȘcheurs plutĂŽt que le poisson la plupart des navires de pĂȘche commerciale sont aujourdâhui Ă©quipĂ©s de balises de suivi par satellite transmettant, en temps rĂ©el, leurs positions aux administrations chargĂ©es du contrĂŽle et de la surveillance des pĂȘcheries. Câest le cas de la flottille de pĂȘche exploitant lâanchois du PĂ©rou Engraulis ringens qui constitue la plus grande pĂȘcherie monospĂ©cifique au monde Le plus grand filet de pĂȘche du monde Gloria est le plus grand filet de pĂȘche au monde et lâon sâen sert habituellement pour attraper des rougets communs sur les surfaces du milieu de lâocĂ©an Atlantique. Le rouget commun est un nageur solitaire qui ne se constitue pas en bancs, dâoĂč lâintĂ©rĂȘt dâutiliser un immense filet. Le tout dernier, en vente Ă Vigo, a une ouverture de 35 800 mĂštres carrĂ©s. Assez grand pour contenir une dizaine dâavions 747 ou plus. Pendant lâexposition, Halli Stefanson - un pĂȘcheur islandais qui a Ă©migrĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande et est actuellement capitaine dâun navire de tonnes et long de 85 mĂštres qui attrape des hoplostĂštes oranges- explique que ces poissons de fond ont tendance Ă se rassembler en une nuĂ©e sur le sommet des chaĂźnes montagneuses des fonds marins. GrĂące aux derniers outillages informatisĂ©s de monitorage des chaluts, voici le procĂ©dĂ© qui permet de les attraper "Il vous suffit dâamener le filet sur le rocher. Câest une rĂ©volution pour nous. On tente de lĂącher le filet le plus prĂšs possible du sommet montagneux ; avec de la chance, il suffit de 5 minutes de pĂȘche. Câest typique de la pĂȘche au hoplostĂšte orange. Mais on peut en attraper jusquâĂ 17 tonnes en deux minutes de pĂȘche La surpĂȘche dans le monde, fille des subventions Des subventions estimĂ©es Ă environ 27 milliards de dollars par an ont gĂ©nĂ©rĂ© une capacitĂ© de pĂȘche 2 fois supĂ©rieure aux possibilitĂ©s de reproduction des poissons. Le rapport du PNUE 2011 propose d'engager les politiques publiques et les investissements sur la voie du dĂ©veloppement durable dans la perspective de Rio +20 Le rapport suggĂšre d'investir dans le renforcement de la gestion de la pĂȘche, y compris par la crĂ©ation de zones marines protĂ©gĂ©es, la mise hors service de certains navires, la rĂ©duction de la capacitĂ© des flottes et la formation Ă d'autres mĂ©tiers, pour permettre de reconstituer les ressources halieutiques de la planĂšte. . Un tel investissement adossĂ© Ă des mesures de politiques se traduirait par une augmentation des prises de 80 millions de tonnes actuellement Ă 90 millions de tonnes en 2050 en dĂ©pit d'une baisse initiale jusqu'en 2020. La valeur actuelle des bĂ©nĂ©fices du verdissement du secteur de la pĂȘche est estimĂ©e Ă environ 3 Ă 5 fois celle de l'investissement nĂ©cessaire », indique le rapport. . Il serait possible de limiter les pertes d'emploi Ă court et moyen terme en ciblant les baisses de capacitĂ© sur un petit nombre de grandes flottes industrielles plutĂŽt que sur les petites flottes artisanales. . Les emplois dans la pĂȘche devraient recommencer Ă augmenter en 2050, une fois les stocks reconstituĂ©s. La pĂȘche en Europe En Europe, la puissance de pĂȘche augmente toujours plus. Selon le rapport du 9 juillet de la Commission europĂ©enne, la capacitĂ© de la flotte de pĂȘche europĂ©enne se rĂ©duit tout doucement. Elle a baissĂ© de - 2% en puissance de moteur et de - 4% en tonnages en 2010. A ce rythme, la rĂ©duction de la surcapacitĂ© sera trĂšs lente, dâautant que le progrĂšs technologique compense en partie cette baisse», explique la Commission. Entre 1992 et 2009, la flotte de pĂȘche de lâUnion europĂ©enne Ă©tait la plus puissante elle gagnait 3% par an en puissance rĂ©elle de pĂȘche » grĂące Ă des amĂ©liorations techniques permanente sur les bateaux ou en matĂ©riels de dĂ©tection Ă©lectronique. Ce gain s'est rĂ©alisĂ© malgrĂ© la baisse du nombre de bateaux de pĂȘche europĂ©ens de 105 Ă 80 000 navires sur la pĂ©riode qui ne fournissaient que 4 millions de tonnes de poissons, soit seulement 38% des 10,7 millions de tonnes de poissons consommĂ©s par les EuropĂ©ens. MalgrĂ© tout, la flotte de pĂȘche, avec 4 millions de tonnes de prises, nâarrive pas Ă satisfaire la demande toujours plus grande des EuropĂ©ens qui consomment 23,1 kg de poisson par an en 2007, soit 10,7 millions de tonnes de poisson. En Europe, 23% des poissons pĂȘchĂ©s sont rejetĂ©s les pĂȘcheurs rejettent les prises de faible valeur, les poissons trop petits, les espĂšces interdites, ... malheureusement les poissons rejetĂ©s ainsi ne survivent que rarement. Les 2/3 des rejets sont des poissons qui n'ont pas atteint la taille - lĂ©gale - de reproduction ces prises contribuent donc elles aussi Ă accentuer la dĂ©sertification des mers. En vingt ans, lâUnion europĂ©enne a dĂ©pensĂ© 3,5 milliards dâeuros pour rĂ©duire ses flottes. En vain. On a cassĂ© les petits bateaux qui ne faisaient pas de mal aux stocks, pour les remplacer par des bateaux-usines gigantesques», analyse StĂ©phan Beaucher, conseiller de lâONG OcĂ©an 2012. La future PCP ne laisse aucune place Ă la petite pĂȘche ou Ă la pĂȘche artisanale», dĂ©plore François Chartier, chargĂ© du dossier Ă Greenpeace, et qui plaide pour une pĂȘche moins prĂ©datrice. En dix ans, le secteur a perdu 20 000 emplois. La politique de la pĂȘche Ă partir de 2013 La politique commune des pĂȘches PCP, qui doit entrer en vigueur en 2013 aura pour premier objectif de sauver les ressources et notamment lâinterdiction des rejets de pĂȘche en mer, le dĂ©veloppement de lâaquaculture grande innovation, lâattribution aux pĂȘcheurs dâun quota individuel transfĂ©rable, qui permettrait aux flottes dâatteindre le rendement maximal durable de tous les stocks en 2015 pĂȘcher au maximum de 20 Ă 30% des adultes, selon lâespĂšce. Tout pĂȘcheur pourra vendre ou exploiter ce droit de pĂȘche. La surpĂȘche de la Chine en Afrique Selon une Ă©tude de 2013, la Chine dĂ©clarerait moins dâ 1/10Ăšme des prises de poissons que ses navires de pĂȘche rĂ©alisent hors de ses eaux territoriales. Ce constat est basĂ© sur des estimations obtenues aprĂšs une longue enquĂȘte. LâAfrique de lâOuest serait la principale victime de cette surpĂȘche. Les pays disposant de flottes de pĂȘche doivent chaque annĂ©e dĂ©clarer leurs prises Ă lâOrganisation des Nations unies pour lâalimentation et lâagriculture ou FAO, pour Food and Agriculture Organization of the United Nations. La RĂ©publique populaire de Chine nâĂ©chappe pas Ă la rĂšgle, mais elle semble avoir quelques problĂšmes avec les chiffres. Daniel Pauly, de lâuniversitĂ© de Colombie-Britannique, sâen Ă©tait dĂ©jĂ rendu compte voilĂ 12 ans lorsquâil a trouvĂ©, en compagnie de Reg Watson, que ce pays dĂ©clarait bien plus de produits de la mer pĂȘchĂ©s dans ses eaux domestiques que la rĂ©alitĂ©. LâexcĂ©dent avait alors Ă©tĂ© estimĂ© Ă six millions de tonnes. La Chine se targue actuellement dâavoir la plus grande flotte de pĂȘche hauturiĂšre du monde. Câest pourquoi de nombreux spĂ©cialistes sâĂ©tonnent face aux faibles tonnages de prises non domestiques dĂ©clarĂ©s entre 2000 et 2011, qui ne sâĂ©lĂšvent quâĂ tonnes par an. Daniel Pauly et une dizaine dâautres scientifiques ont cherchĂ© Ă en savoir plus Ă ce sujet. Ils viennent de livrer leurs conclusions dans la revue Fish and Fisheries les quantitĂ©s dĂ©clarĂ©es seraient 12 fois moins importantes que celles rĂ©ellement pĂȘchĂ©es. La Chine aurait ainsi rĂ©coltĂ© 4,6 millions de tonnes de poissons, mollusques et crustacĂ©s par an, toujours pour la pĂ©riode de 2000 Ă 2011, et en dehors de ses eaux. Câest un vĂ©ritable travail de fourmi quâont dĂ» rĂ©aliser les chercheurs, notamment pour quantifier les prises rĂ©alisĂ©es en Afrique de lâOuest, la premiĂšre rĂ©gion concernĂ©e par cette surpĂȘche. En effet, la flotte chinoise y aurait pĂȘchĂ© 2,9 millions de tonnes de produits de la mer par an depuis 2000. Les prises de pĂȘche peuvent ĂȘtre sous-dĂ©clarĂ©es pour diffĂ©rentes raisons, par exemple quand elles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en dehors de tout cadre lĂ©gal. Dans dâautres cas, dĂ©clarer moins de prises permet tout simplement de payer moins de redevances au pays dâaccueil. Les chercheurs ont essayĂ© de rĂ©colter un maximum dâinformations sur le nombre et la taille des navires ayant opĂ©rĂ© dans les eaux de 93 contrĂ©es ou territoires. Ils ont pour cela rĂ©alisĂ© des entretiens sur le terrain, mais aussi recherchĂ© des renseignements dans la littĂ©rature scientifique, les journaux locaux ou des rapports publiĂ©s en ligne, le tout dans 14 langues diffĂ©rentes. Un problĂšme particuliĂšrement Ă©pineux nâa pas facilitĂ© leur tĂąche certains navires de pĂȘche affrĂ©tĂ©s par des compagnies chinoises battent pavillons des pays exploitĂ©s. Au final, environ 900 bateaux de pĂȘche ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, dont 345 vaisseaux opĂ©rant le long de la cĂŽte ouest de lâAfrique. Parmi ceux-lĂ 256 Ă©taient Ă©quipĂ©s pour tirer des chaluts de fond qui raclent littĂ©ralement les fonds marins, causant donc de nombreux dĂ©gĂąts, y compris dans des zones interdites Ă la pĂȘche. DĂ©tail rĂ©vĂ©lateur, des navires ont Ă©tĂ© vus en train de pĂȘcher dans des eaux territoriales oĂč aucune prise nâa Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e Ă la FAO. Des estimations basĂ©es sur la taille des navires de pĂȘche Les scientifiques se sont basĂ©s sur la taille des navires et sur leurs capacitĂ©s de pĂȘche pour estimer, car il sâagit bien dâestimations, les prises annuelles chinoises. LâAsie et lâOcĂ©anie viennent complĂ©ter le podium des zones de pĂȘche non domestiques les plus exploitĂ©es par lâEmpire du Milieu. Respectivement et tonnes de produits de la mer y ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©es par an, entre 2000 et 2011. Cette Ă©tude a reçu un accueil mitigĂ©. Certains scientifiques jugent les rĂ©sultats tout Ă fait plausibles, notamment car ils pourraient expliquer pourquoi certains efforts visant Ă reconstruire des stocks de poissons, mollusques ou crustacĂ©s ne sont pas payants dans certaines rĂ©gions du globe. Dâautres experts pensent cependant que les chiffres avancĂ©s sont surestimĂ©s, sans pour autant nier la surpĂȘche pratiquĂ©e par les navires hauturiers chinois. Les chiffres me surprennent un peu, car ils sont plus importants que ce que lâon imaginait. [âŠ] Mais le cas de la Chine illustre Ă lâextrĂȘme une situation gĂ©nĂ©ralisĂ©e source futura-sciences La surpĂȘche de l'Europe .... en Afrique Les pĂȘcheurs europĂ©ens, limitĂ©s dans leurs eaux, vont pratiquer la pĂȘche intensive au large des cĂŽtes africaines... Extrait de "LâĂ©lĂ©ment le plus frappant dans cet accord entre lâUnion EuropĂ©enne et le SĂ©nĂ©gal, câest quâil nây aucun quota imposĂ© pour prĂ©server les stocks. Ce que cet accord fixe par contre, câest le tonnage total des vaisseaux qui peuvent pĂȘcher dans les eaux sĂ©nĂ©galaises et ce sans limites de durĂ©e. Les chalutiers de 150 Ă 250 tonnes qui se trouvent dans le port de Dakar peuvent attraper autant de poissons quâils le veulent, Ă condition quâils utilisent la bonne taille de mailles pour leurs filets, qui sont plus petites et moins sĂ©lectives que celles que lâon trouve dans des pĂȘcheries Ă©quivalentes de lâUnion EuropĂ©enne. La flotte EuropĂ©enne dĂ©clare tonnes de prises par an mais cette dĂ©claration est largement mise en doute. Des rapports effectuĂ©s pour le WWF estiment que les prises EuropĂ©ennes se rapprocheraient plutĂŽt de Ă tonnes par an - plus de 8 fois le total dĂ©clarĂ©. Ceci ne reprĂ©sente le poids que du poisson ramenĂ© Ă terre, omettant ce qui est laissĂ© de cĂŽtĂ©. La pĂȘche Ă la crevette entraĂźne aussi la capture dâun certain nombre de poissons ce que lâon appelle dans le mĂ©tier les prises accidentelles. Les chalutiers qui pĂȘchent les crevettes destinĂ©es aux paellas espagnoles reconnaissent quâelles ne reprĂ©sentent quâenviron 15% de leurs prises. Les 85% restants sont des poissons ; certains sont vendus localement, beaucoup ne sont pas vendables du tout. Le Vidal Bonanegra Cuarto pĂȘche avec un filet dont les mailles sont de 40 mm et ils peuvent escompter attraper par heure 20 kg de crevettes - grosses crĂ©atures qui peuvent atteindre 20 cm de long - et 50 kg de poissons vendables. Ce bateau peut escompter attraper la mĂȘme quantitĂ© de crevettes de trop petite taille, de poissons nâayant pas atteint leur maturitĂ© ainsi que dâespĂšces non comestibles tels que les oursins et certains crustacĂ©s qui seront rejetĂ©s Ă la mer. Jacques Marec, le patron français dâune flotte de pĂȘche basĂ©e Ă Dakar sous le drapeau sĂ©nĂ©galais, observe que, dans lâensemble, les prises de crevettes diminuent de 300 tonnes par an. En 1983, chaque chalutier attrapait 150 tonnes de crevettes - un chiffre qui est aujourdâhui descendu Ă 40 tonnes. " La surpĂȘche pose un vrai dĂ©fi Ă©conomique et Ă©cologique Lâindustrie de la pĂȘche emploie environ 200 millions de personnes dans le monde. La surpĂȘche entraĂźne une offre de poissons plĂ©thorique une surabondance de poissons Ă la vente, qui tire leur prix vers le bas, et ensuite, dans la durĂ©e, une pĂ©nurie de certaines espĂšces et baisse des quantitĂ©s de poissons pĂȘchĂ©es, qui tire les prix vers le haut mais sur une offre restreinte. OcĂ©ans les espĂšces de poisson menacĂ©es Globalement, 1 espĂšce de poisson sur 3 est menacĂ©e dâextinction et la moitiĂ© parvient tout juste Ă se renouveler. 7% des espĂšces marines ont disparu depuis 1950. 29% des 600 espĂšces pĂȘchĂ©es dans le monde sont en voie dâextinction totale autrement dit, leur niveau est descendu Ă 10% de celui de 1950. Câest le cas au Canada de la Morue, du saumon, du marsouin commun, du fouille-roche gris, de la raie tachetĂ©e, du colin de lâĂ©glefin, etc. Depuis 2000, les quantitĂ©s de poisson ont diminuĂ© de 5%, non du fait dâune moindre pĂȘche mais plutĂŽt de ressources qui sâĂ©puisent. Dans la mer du Nord, le cabillaud, trĂšs prisĂ© en France, a vu le nombre de poissons adultes en Ăąge de se reproduire divisĂ© par 5 en 20 ans. La pĂȘche Ă la morue est quasiment un fait du passĂ© du fait que 85% des morues pĂȘchĂ©es Ă©taient trop jeunes pour avoir eu le temps de se reproduire. Alors, si on pose la question du point de vue de la prĂ©servation de la biodiversitĂ© et des espĂšces marines, il faut se rĂ©fĂ©rer aux listes des poissons en danger et de ceux relativement Ă©pargnĂ©s. Du point de vue de contamination au mercure, il faut prĂ©fĂ©rer les poissons marins. Pourquoi ? Parce que les poissons de mer sont moins contaminĂ©s que les poissons de riviĂšre, notamment ceux qui sont proches des zones d'orpaillage clandestin alimentation. alerte au mercure dans les poissons Il est souvent recommandĂ© aux enfants et aux femmes enceintes de ne pas choisir des poissons carnivores de longue durĂ©e de vie mammifĂšres marins, daurade, thon, espadon, daurade, le requin. Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il faut choisir des poissons avec des forts taux d'acides gras pour rĂ©duire les risques. Les poissons qu'il faut Ă©pargner et ne pas consommer Pour connaĂźtre les poissons qu'on peut ou pas consommer ou bien consommer avec parcimonie, reportez-vous Ă au "Guide d'achat poissons", trĂšs dĂ©taillĂ©e espĂšce par espĂšce. Les navires de la surpĂȘche Les navires de pĂȘche sont de vraies usines qui ratissent les ocĂ©ans. Ils peuvent repĂ©rer les bancs de poissons par satellite, les pĂȘcher avec des filets dĂ©rivants qui font 60 km de long et sont Ă©quipĂ©s de lignes de milliers dâhameçons pouvant atteindre 120 km de long. Les navires de pĂȘche peuvent traiter les poissons pĂȘchĂ©s, les congeler et les emballer avec des capacitĂ©s de stockage en mer Ă©quivalentes Ă 12 Airbus pour les plus gros chalutiers de 170 mĂštres de long. Les labels Ă©cologiques et la surpĂȘche En 2011, des scientifiques dĂ©noncent le laxisme et l'inefficacitĂ© du label MSC censĂ© protĂ©ger les ressources marines > voir l'article [[MSC]] Les chiffes de la surpĂȘche La National Oceanic and Atmospheric Administration NOAA est un administration amĂ©ricaine qui fait de la recherche mais qui a aussi un rĂŽle de "gendarme" sur les eaux territoriales amĂ©ricaines. En 2010, la NOAA avait interdit les sorties de chalutiers dans certaines zones du golfe du Mexique, suite Ă la marĂ©e noire de la plate-formeDeepwater Horizon. La NOAA publie un rapport attendu sur le respect de la lĂ©galitĂ© en matiĂšre de pĂȘche et pointe du doigt les pays "pirates" selon le rapport de janvier 2010, les mauvais Ă©lĂšves sont la Colombie, Ăquateur, lâItalie, le Panama, le Portugal et le Venezuela. Les chalutiers de ces pays ont Ă©tĂ© pris en flagrant dĂ©lit de pĂȘche illĂ©gale en 2009 et 2010. RĂ©sultat selon la Banque Mondiale, le manque Ă gagner de la pĂȘche mondiale sâĂ©lĂšve aujourdâhui Ă 51 milliards de dollars pour un chiffre dâaffaires de lâordre de 85 milliards de dollars. En 2009, selon la NOAA, les pays mauvais Ă©lĂšves Ă©taient la Chine, la France, lâItalie, la Libye, le Panama et la Tunisie. Ces pays ont fait des progrĂšs en contrĂŽlant mieux leurs pĂȘcheurs "pirates". La France avait laissĂ©, entre 2007 et 2008, 81 thoniers senneurs, battant pavillon tricolore, pĂȘcher le thon rouge en utilisant des filets dĂ©rivants. Cette pratique lui avait valu une forte rĂ©probation car elle est interdite par la Commission internationale pour la conservation des thonidĂ©s de l'Atlantique Iccat. Ce que confirme Maria Damanak, la Commissaire europĂ©enne aux affaires maritimes et Ă la pĂȘche. Dans un discours sur la pĂȘche illĂ©gale, la Commissaire a confirmĂ© que, du fait des ses subventions ou via des importations, lâUnion europĂ©enne nâa pas toujours Ă©tĂ© une sainte » et qu'elle a largement profitĂ© de la pĂȘche illĂ©gale. 16 % de la consommation communautaire de produits de la mer en Europe a Ă©tĂ© fourni par la pĂȘche illĂ©gale dans les annĂ©es passĂ©es, ce qui a correspondu Ă des importations annuelles de "1,1 milliard dâeuros de poissons pĂȘchĂ©s illĂ©galement », selon la commissaire aux affaires maritimes europĂ©enne. Depuis la fin des annĂ©es 1980, les stocks de poissons stagnent ou sâĂ©puisent, malgrĂ© lâaugmentation de lâeffort de pĂȘche pour rĂ©pondre Ă la demande. Un exemple. Dans les annĂ©es 1960, 1,5 million de tonnes de sardines Ă©taient pĂȘchĂ©es au large des cĂŽtes namibiennes, contre seulement deux sardines en 2007⊠SurpĂȘche des navires industriels de plus en plus grands Les NorvĂ©giens ont construit l'Atlantic Dawn, un super chalutier gigantesque, pour les Irlandais ce navire de pĂȘche reprĂ©sent Ă lui seul 15% des capacitĂ©s de pĂȘche d'Irlande en 2005! Ses sennes coulissantes sont 2 fois le volume du dome du millĂ©naire de Londres et il peut traiter jusque 700 tonnes de poisson par jour ! Ce tyCest-Ă -dire que vous pouvez pĂȘcher dans lâensemble des dĂ©partements de France. Vous pouvez acquĂ©rir ce droit dâaccĂšs total en achetant la carte de pĂȘche « Inter-fĂ©dĂ©rale ». Le tarif de cette carte de pĂȘche est de 95âŹ. La 2Ăšme catĂ©gorie de carte de pĂȘche vous accorde un droit de pĂȘche limitĂ©. Vous pouvez pĂȘcher dans un seul dĂ©partement.
ï»żnlenfr Vous ĂȘtes ici DerniĂšre mise Ă jour juillet 2020 Zones d'approvisionnement des produits de la mer consommĂ©s en Belgique, France et Suisse Les halles Ă marĂ©e de France et Belgique Principales espĂšces de pĂȘche et d'aquaculture Zones de pĂȘche Atlantique Nord-Est CIEM Zones de capture FAO
Ellecompte 7 des 26 départements métropolitains de bord de mer et 2 des 8 régions littorales : Hauts-de-France et Normandie. à la suite des consultations, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord et le préfet de la région Normandie, préfets coordonnateurs, ont adopté la stratégie de façade maritime le 25 septembre 2019.